DE SEGUINS PAZZIS François

  • Ebensee

  • Né le 10 février 1912 à Nimes

  • Décédé en mai 1945 à Ebensee

Il naît à Nîmes le 10 février 1912, fils de Marie Henri (commandant 1ère  batterie du 3ème régiment d’artillerie lourde, mort pour la France le 25 août 1914 à Sommerviller (Meurthe et Moselle)  et de Suzanne Lefebvre de la Boulaye.
Il a deux frères: Hubert, né le 16 décembre 1913 à Orléans (général de corps d’armée) et décédé le 19 décembre 1994 à Paris ; Bertrand, né le 23 novembre 1914 à Xaintrailles (Lot et Garonne), décédé le 20 novembre 1990 à Paris.
Lors de la débâcle de 1940, alors que lieutenant, il est fait prisonnier avec son régiment (40ème RANA) à Loos les Lille. Il s’évade de Buissenal  (près de Hainaut – Belgique) et reprend sa vie civile en situation régulière. Il obtiendra la croix de guerre – JO du 11 décembre 1942.
Il réside à Paris, 6 Bd Flandrin et exerce le métier d’ingénieur des arts et manufactures, dans le domaine de la radio et il épouse Marie Thérèse Motard à Tours (Indre et Loire) le 26 février 1943 (née le 28 mai 1912 à Villiers – Indre). Ils auront une fille, France, née le 13 janvier 1944, qu’il aura à peine le temps de connaitre.
Sa famille reste à Paris et il part en formation à l’école supérieure d’électricité à Lyon où il réside à hôtel de la poste, 2 bis place de la Croix Ruge. Il est arrêté par la police allemande le 19 mars 1944, l’arrestation est suivie d’une perquisition avec lui, à son domicile le lendemain. Bien qu’accusé d’activité anti allemande, les circonstances et cause de son arrestation ne sont pas connues.  Il est incarcéré à la prison Montluc de Lyon, le 20 mars et il y reste au moins jusqu’au 22 mai (de nombreux documents de la prison Montluc sont contradictoires et ni la date de déportation vers Mauthausen, ni les conditions de transport ne sont connues avec certitude. Par ailleurs son nom n’apparait sur aucun des convois au départ de Compiègne.
Il est vu à Mauthausen, Gusen, et pour la dernière fois à Ebensee [i] (Autriche) au block 23 et au revier du camp (hôpital) entre le 15 avril et début mai.  Il est déclaré officiellement déclaré décédé en mai 1945 (Journal officiel 24 octobre 2001).

André Francisco


[i] Le camp de concentration d’Ebensee, en Autriche, est une annexe du camp de concentration de Mauthausen. Ouvert le 18 novembre 1943 et libéré le 6 mai 1945, il est situé à l’extrémité sud du lac Traun à environ 75 km au sud-ouest de la ville de Linz. Ce camp avait pour fonction première de fournir une main-d’œuvre pour la construction de tunnels destinés à accueillir des usines d’armement. Les prisonniers travaillaient près de 14 heures par jour et se relayaient pour que l’activité des chantiers soit assurée 24 heures sur 24.

Sources :

Archives SHD Caen – dossier 21 P 538 062
Généanet
archives 30 – certificat naissance

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

DE SEGUINS PAZZIS François

  • Ebensee

  • Né le 10 février 1912 à Nimes

  • Décédé en mai 1945 à Ebensee

Il naît à Nîmes le 10 février 1912, fils de Marie Henri (commandant 1ère  batterie du 3ème régiment d’artillerie lourde, mort pour la France le 25 août 1914 à Sommerviller (Meurthe et Moselle)  et de Suzanne Lefebvre de la Boulaye.
Il a deux frères: Hubert, né le 16 décembre 1913 à Orléans (général de corps d’armée) et décédé le 19 décembre 1994 à Paris ; Bertrand, né le 23 novembre 1914 à Xaintrailles (Lot et Garonne), décédé le 20 novembre 1990 à Paris.
Lors de la débâcle de 1940, alors que lieutenant, il est fait prisonnier avec son régiment (40ème RANA) à Loos les Lille. Il s’évade de Buissenal  (près de Hainaut – Belgique) et reprend sa vie civile en situation régulière. Il obtiendra la croix de guerre – JO du 11 décembre 1942.
Il réside à Paris, 6 Bd Flandrin et exerce le métier d’ingénieur des arts et manufactures, dans le domaine de la radio et il épouse Marie Thérèse Motard à Tours (Indre et Loire) le 26 février 1943 (née le 28 mai 1912 à Villiers – Indre). Ils auront une fille, France, née le 13 janvier 1944, qu’il aura à peine le temps de connaitre.
Sa famille reste à Paris et il part en formation à l’école supérieure d’électricité à Lyon où il réside à hôtel de la poste, 2 bis place de la Croix Ruge. Il est arrêté par la police allemande le 19 mars 1944, l’arrestation est suivie d’une perquisition avec lui, à son domicile le lendemain. Bien qu’accusé d’activité anti allemande, les circonstances et cause de son arrestation ne sont pas connues.  Il est incarcéré à la prison Montluc de Lyon, le 20 mars et il y reste au moins jusqu’au 22 mai (de nombreux documents de la prison Montluc sont contradictoires et ni la date de déportation vers Mauthausen, ni les conditions de transport ne sont connues avec certitude. Par ailleurs son nom n’apparait sur aucun des convois au départ de Compiègne.
Il est vu à Mauthausen, Gusen, et pour la dernière fois à Ebensee [i] (Autriche) au block 23 et au revier du camp (hôpital) entre le 15 avril et début mai.  Il est déclaré officiellement déclaré décédé en mai 1945 (Journal officiel 24 octobre 2001).

André Francisco


[i] Le camp de concentration d’Ebensee, en Autriche, est une annexe du camp de concentration de Mauthausen. Ouvert le 18 novembre 1943 et libéré le 6 mai 1945, il est situé à l’extrémité sud du lac Traun à environ 75 km au sud-ouest de la ville de Linz. Ce camp avait pour fonction première de fournir une main-d’œuvre pour la construction de tunnels destinés à accueillir des usines d’armement. Les prisonniers travaillaient près de 14 heures par jour et se relayaient pour que l’activité des chantiers soit assurée 24 heures sur 24.

Sources :

Archives SHD Caen – dossier 21 P 538 062
Généanet
archives 30 – certificat naissance

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