RECHERCHEZ
Pierre Marie nait le 09 novembre 1904 au 41 rue Roussy à Nîmes, il est le douzième enfant d’une fratrie de treize et fils de Ferdinand âgé de 50 ans, bâtonnier de Nîmes et de Marie Beau sans profession âgée de 40 ans. Il est cousin au deuxième degré de l’écrivain Nîmois Alphonse Daudet.
Il épouse Margueritte Pitrat et aura trois enfants : Fernand né le 10 février 1940 ; Jean Marie né le 29 juin 1941 et Marie Françoise née le 11 mai 1944.
Etudiant à la faculté des Lettres et de Droit de Montpellier puis à l’Ecole des Chartes (1927) où il suit une formation d’archiviste paléographe, il devient bibliothécaire du tribunal de la Seine puis archiviste aux Archives nationales et professeur à l’Institut catholique de Paris. Mobilisé comme capitaine en 1939 et démobilisé avec l’armistice, il entre dans l’armée secrète auprès de son beau-frère, Noël RABUT. Poursuivant ses études, il obtient l’agrégation de droit en 1943 et est nommé en décembre de la même année à la faculté de Dijon.
Il est arrêté à 5h du matin le 9 avril 1944 à son domicile 76 rue notre dame des champs à Paris, où une réunion du B.C.R.A (Bureau Central de Renseignements et d’Action) devait avoir lieu à 15h00. Bien que cette réunion ait été décommandée, les allemands qui avaient laissé une surveillance capturent son camarade Mazerolles venant à ladite réunion. Son beau-frère et chef Noel Rabut sera lui aussi arrêté et déporté à Neu Stassfurt où y décédera le 19 avril 1945.
Envoyé à la prison de Fresnes 9 avril au 1 aout 1944, il est transféré à Compiègne jusqu’au 17 août 1944 (matricule 46724) avant d’être déporté par convoi du 17 août 1944 à Buchenwald avec 1254 autres camarades. Il y reste jusqu’au 12 septembre 1944.
Il est ensuite envoyé au kommando de Neu Stassfurt (dédié à la transformation en usine d’une mine de sel située à 460 m sous terre) où il décèdera le 7 avril 1945, juste avant l’évacuation du camp débutée le 11 avril.
Il sera médaillé de la résistance par décret du 3 juin 1955
André Francisco
Sources :
https://www.resistance60.fr/1944-08-17
OURLIAC Paul : chronique : Pierre Daudet, Bibliothèque des écoles des chartres, volume 106, 1946 (https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1946_num_106_1_460324)
RECHERCHEZ
Pierre Marie nait le 09 novembre 1904 au 41 rue Roussy à Nîmes, il est le douzième enfant d’une fratrie de treize et fils de Ferdinand âgé de 50 ans, bâtonnier de Nîmes et de Marie Beau sans profession âgée de 40 ans. Il est cousin au deuxième degré de l’écrivain Nîmois Alphonse Daudet.
Il épouse Margueritte Pitrat et aura trois enfants : Fernand né le 10 février 1940 ; Jean Marie né le 29 juin 1941 et Marie Françoise née le 11 mai 1944.
Etudiant à la faculté des Lettres et de Droit de Montpellier puis à l’Ecole des Chartes (1927) où il suit une formation d’archiviste paléographe, il devient bibliothécaire du tribunal de la Seine puis archiviste aux Archives nationales et professeur à l’Institut catholique de Paris. Mobilisé comme capitaine en 1939 et démobilisé avec l’armistice, il entre dans l’armée secrète auprès de son beau-frère, Noël RABUT. Poursuivant ses études, il obtient l’agrégation de droit en 1943 et est nommé en décembre de la même année à la faculté de Dijon.
Il est arrêté à 5h du matin le 9 avril 1944 à son domicile 76 rue notre dame des champs à Paris, où une réunion du B.C.R.A (Bureau Central de Renseignements et d’Action) devait avoir lieu à 15h00. Bien que cette réunion ait été décommandée, les allemands qui avaient laissé une surveillance capturent son camarade Mazerolles venant à ladite réunion. Son beau-frère et chef Noel Rabut sera lui aussi arrêté et déporté à Neu Stassfurt où y décédera le 19 avril 1945.
Envoyé à la prison de Fresnes 9 avril au 1 aout 1944, il est transféré à Compiègne jusqu’au 17 août 1944 (matricule 46724) avant d’être déporté par convoi du 17 août 1944 à Buchenwald avec 1254 autres camarades. Il y reste jusqu’au 12 septembre 1944.
Il est ensuite envoyé au kommando de Neu Stassfurt (dédié à la transformation en usine d’une mine de sel située à 460 m sous terre) où il décèdera le 7 avril 1945, juste avant l’évacuation du camp débutée le 11 avril.
Il sera médaillé de la résistance par décret du 3 juin 1955
André Francisco
Sources :
https://www.resistance60.fr/1944-08-17
OURLIAC Paul : chronique : Pierre Daudet, Bibliothèque des écoles des chartres, volume 106, 1946 (https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1946_num_106_1_460324)