RECHERCHEZ
Robert Armand Brunschwig[1] né à Nîmes le 4 février 1876 au 15 rue Grétry est le fils d’Emmanuel, négociant âgé de 37 ans, et Rachel Bloch âgée de 26 ans. Il est l’ainé de la famille : Marthe née 1877, Germaine née 1887, Margueritte née en 1890. Il épouse le 19 mai 1908 à Nancy, Jeanne Kron, fille de Salomon et Caroline Zivi, née le 29 octobre 1887. Ils auront deux enfants, Simone, née le 5 mars 1909 et Jacques, né le 7 avril 1910.
Robert se trouve à Maurs (Cantal) où il est recensé comme représentant quand a lieu, le 12 mai 1944, une rafle opérée par la tristement célèbre « Division SS Das Reich ». Tous les hommes de cette ville sont rassemblés et 120 seront sélectionnés pour les camps de Dachau, Neuengamme et Auschwitz pour les juifs, en représailles d’une action du maquis. Robert Brunschwig est incarcéré d’abord à Montauban, puis se retrouve à la prison St Michel de Toulouse, le 22 mai. Transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy sous le matricule 22855 (son carnet de fouille mentionne la spoliation de ses seuls biens : 425 francs- environ 100€), il est déporté à destination d’Auschwitz, par le convoi 75[2] le 30 mai où il est assassiné le 4 juin 1944.
Son nom figure sur le mémorial de la Shoah : dalle 7, colonne 3, rangée 1
Frédérique Doat-Vincent
André Francisco
[1] Par jugement du 4 juillet 1931 son nom de Braunschwig est remplacé par celui e Brunschwig
[2] Le Convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuellement, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Mémorial de la Shoah
Généanet
Archives Gard
La rafle de Maurs : https://maurs-la-jolie.over-blog.com/2020/03/12-mai-1944-tragique-reveil-a-maurs.html
RECHERCHEZ
Robert Armand Brunschwig[1] né à Nîmes le 4 février 1876 au 15 rue Grétry est le fils d’Emmanuel, négociant âgé de 37 ans, et Rachel Bloch âgée de 26 ans. Il est l’ainé de la famille : Marthe née 1877, Germaine née 1887, Margueritte née en 1890. Il épouse le 19 mai 1908 à Nancy, Jeanne Kron, fille de Salomon et Caroline Zivi, née le 29 octobre 1887. Ils auront deux enfants, Simone, née le 5 mars 1909 et Jacques, né le 7 avril 1910.
Robert se trouve à Maurs (Cantal) où il est recensé comme représentant quand a lieu, le 12 mai 1944, une rafle opérée par la tristement célèbre « Division SS Das Reich ». Tous les hommes de cette ville sont rassemblés et 120 seront sélectionnés pour les camps de Dachau, Neuengamme et Auschwitz pour les juifs, en représailles d’une action du maquis. Robert Brunschwig est incarcéré d’abord à Montauban, puis se retrouve à la prison St Michel de Toulouse, le 22 mai. Transféré au centre de regroupement des israélites à Drancy sous le matricule 22855 (son carnet de fouille mentionne la spoliation de ses seuls biens : 425 francs- environ 100€), il est déporté à destination d’Auschwitz, par le convoi 75[2] le 30 mai où il est assassiné le 4 juin 1944.
Son nom figure sur le mémorial de la Shoah : dalle 7, colonne 3, rangée 1
Frédérique Doat-Vincent
André Francisco
[1] Par jugement du 4 juillet 1931 son nom de Braunschwig est remplacé par celui e Brunschwig
[2] Le Convoi 75 part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir d’échange éventuellement, se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Mémorial de la Shoah
Généanet
Archives Gard
La rafle de Maurs : https://maurs-la-jolie.over-blog.com/2020/03/12-mai-1944-tragique-reveil-a-maurs.html