BERR Jeanne

  • Auschwitz

  • Née le 9 juin 1889 à Villefranche-sur-Saône

  • Décédée le 21 juillet 1943 à Auschwitz

De nationalité française, Jeanne Koch est la fille de Simon Koch et Lucie Meyer. Le 5 avril 1910, elle épouse André Berr, né le 14 février 1886 à Raon-l’Etape (Vosges). Le couple s’installe à Nancy, où il élève cinq enfants : Marcel, Reine, Georges, René et Paulette.

Au moment de la guerre, Jeanne Berr, veuve depuis 1932, est commerçante dans la capitale lorraine où elle habite 8 rue de la Commanderie. Elle a encore auprès d’elle sa fille Paulette, née le 4 novembre 1922 à Nancy.

En 1940, toutes deux se réfugient à Nîmes chez la mère de Jeanne, Lucie Koch, qui les accueille chez elle, 18 boulevard Victor Hugo. Tandis que Paulette devient secrétaire, Jeanne n’a plus d’emploi fixe. Mais quand ses deux fils aînés achètent un domaine viticole près de Caissargues et s’y installent pleinement en 1941, elle leur apporte son aide, partageant sa vie entre l’appartement nîmois et l’exploitation.

Au printemps 1943, la famille Berr est dénoncée en tant que juive par un certain Pierre Izern, collabo qui fournit successivement à l’occupant les noms d’environ une trentaine d’israélites. Il sera condamné pour ces faits et fusillé le 21 janvier 1948. Le 28 mai 1943, Lucie Koch, Jeanne Berr et sa fille Paulette sont arrêtées par la Gestapo à leur domicile du centre-ville. Écrouées à Marseille, elles sont ensuite, le 3 juin, internées à Drancy, puis déportées à Auschwitz le 18 juillet.

Jeanne Berr et Lucie Koch sont gazées dès leur arrivée. Leur décès a été fixé administrativement par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre au 21 juillet 1943. De son côté, la famille de Marcel Berr, fils aîné de Jeanne, réfugiée également a Nîmes est arrêtée le même jour, puis exterminée dans des conditions identiques.

Seule Paulette échappe très provisoirement à ce sort. Sélectionnée pour entrer dans le camp, elle y contracte le typhus et meurt le 15 août 1943.

Gérard Krebs et Georges Muller

Sources

– Généanet, arbres généalogiques de Robert Mendel et Guillaume Tiphagne Rebours (Suzanne Berr née Scheyen)

L’Aurore et autres quotidiens du 22 janvier 1948

– Service historique Caen

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

BERR Jeanne

  • Auschwitz

  • Née le 9 juin 1889 à Villefranche-sur-Saône

  • Décédée le 21 juillet 1943 à Auschwitz

De nationalité française, Jeanne Koch est la fille de Simon Koch et Lucie Meyer. Le 5 avril 1910, elle épouse André Berr, né le 14 février 1886 à Raon-l’Etape (Vosges). Le couple s’installe à Nancy, où il élève cinq enfants : Marcel, Reine, Georges, René et Paulette.

Au moment de la guerre, Jeanne Berr, veuve depuis 1932, est commerçante dans la capitale lorraine où elle habite 8 rue de la Commanderie. Elle a encore auprès d’elle sa fille Paulette, née le 4 novembre 1922 à Nancy.

En 1940, toutes deux se réfugient à Nîmes chez la mère de Jeanne, Lucie Koch, qui les accueille chez elle, 18 boulevard Victor Hugo. Tandis que Paulette devient secrétaire, Jeanne n’a plus d’emploi fixe. Mais quand ses deux fils aînés achètent un domaine viticole près de Caissargues et s’y installent pleinement en 1941, elle leur apporte son aide, partageant sa vie entre l’appartement nîmois et l’exploitation.

Au printemps 1943, la famille Berr est dénoncée en tant que juive par un certain Pierre Izern, collabo qui fournit successivement à l’occupant les noms d’environ une trentaine d’israélites. Il sera condamné pour ces faits et fusillé le 21 janvier 1948. Le 28 mai 1943, Lucie Koch, Jeanne Berr et sa fille Paulette sont arrêtées par la Gestapo à leur domicile du centre-ville. Écrouées à Marseille, elles sont ensuite, le 3 juin, internées à Drancy, puis déportées à Auschwitz le 18 juillet.

Jeanne Berr et Lucie Koch sont gazées dès leur arrivée. Leur décès a été fixé administrativement par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre au 21 juillet 1943. De son côté, la famille de Marcel Berr, fils aîné de Jeanne, réfugiée également a Nîmes est arrêtée le même jour, puis exterminée dans des conditions identiques.

Seule Paulette échappe très provisoirement à ce sort. Sélectionnée pour entrer dans le camp, elle y contracte le typhus et meurt le 15 août 1943.

Gérard Krebs et Georges Muller

Sources

– Généanet, arbres généalogiques de Robert Mendel et Guillaume Tiphagne Rebours (Suzanne Berr née Scheyen)

L’Aurore et autres quotidiens du 22 janvier 1948

– Service historique Caen

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