RECHERCHEZ
Juif allemand, Léopold Bähr était le fils de Simon Bähr et de Regina (née Hertz). Resté dans sa ville natale, il travaillait comme peintre en bâtiment et marchand d’articles usagés. Il était par ailleurs invalide de guerre.
En 1920, il a épousé Chlothilde Römbell, une non-juive. A la date de son arrestation, leurs trois enfants sont âgés de 18, 13 et 4 ans.
Début septembre 1938, Bähr s’est réfugié à Bruxelles où il résidait 16 rue de Norvège. Lors de la prise de Bruxelles par les Allemands, il est arrêté le 10 mai 1940. Il est d’abord assigné au camp de St Cyprien (Pyrénées-Orientales),[1] mais celui-ci ayant été dévasté par de graves inondations, lui et ses compagnons d’internement sont déplacés le 29 octobre 1940 au camp de Gurs (Pyrénées- Atlantiques) [2]. Le 18 juin 1941, il est affecté au GTE (Groupement des Travailleurs Etrangers) de Buzy. Les GTE ont été créés par la loi du 27 septembre 1940, pour utiliser la force de travail des étrangers « en surnombre dans l’économie nationale ». À Buzy, c’étaient majoritairement des Espagnols. Ces ouvriers ont construit l’usine de Saint-Criq et le barrage de Fabrèges au-dessus de Gabas. Le 1er septembre 1942, Léopold BAHR quitte Gurs pour le camp de rassemblement de Drancy ; il est déporté dans le convoi 28 qui part le 4 septembre 1942 vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Il est déclaré mort le 8 mai 1945.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
[1] « La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
[2] Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, notice individuelle conservée sous la cote 72 W 78.
RECHERCHEZ
Juif allemand, Léopold Bähr était le fils de Simon Bähr et de Regina (née Hertz). Resté dans sa ville natale, il travaillait comme peintre en bâtiment et marchand d’articles usagés. Il était par ailleurs invalide de guerre.
En 1920, il a épousé Chlothilde Römbell, une non-juive. A la date de son arrestation, leurs trois enfants sont âgés de 18, 13 et 4 ans.
Début septembre 1938, Bähr s’est réfugié à Bruxelles où il résidait 16 rue de Norvège. Lors de la prise de Bruxelles par les Allemands, il est arrêté le 10 mai 1940. Il est d’abord assigné au camp de St Cyprien (Pyrénées-Orientales),[1] mais celui-ci ayant été dévasté par de graves inondations, lui et ses compagnons d’internement sont déplacés le 29 octobre 1940 au camp de Gurs (Pyrénées- Atlantiques) [2]. Le 18 juin 1941, il est affecté au GTE (Groupement des Travailleurs Etrangers) de Buzy. Les GTE ont été créés par la loi du 27 septembre 1940, pour utiliser la force de travail des étrangers « en surnombre dans l’économie nationale ». À Buzy, c’étaient majoritairement des Espagnols. Ces ouvriers ont construit l’usine de Saint-Criq et le barrage de Fabrèges au-dessus de Gabas. Le 1er septembre 1942, Léopold BAHR quitte Gurs pour le camp de rassemblement de Drancy ; il est déporté dans le convoi 28 qui part le 4 septembre 1942 vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Il est déclaré mort le 8 mai 1945.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
[1] « La liste de St-Cyprien » par Marcel Bervoets
[2] Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, notice individuelle conservée sous la cote 72 W 78.