RECHERCHEZ
Fils de Louis et d’Agnès Krizsan, il est issu d’une commune située à proximité de la frontière roumaine à l’Est de la Hongrie. La raison de son exil et celle de sa date d’arrivée en France ne sont pas connues. Cependant le 5 septembre 1933 à Alès dans le Gard, il épouse Madeleine Testud née le 14 février 1912 à La-Grand-Combe dans la cité minière du Gard. Elle est la fille d’Antoine, coiffeur de profession, et de Louise Vigouroux. Louis Zilaï a un atelier de cordonnerie 37 Grand Rue à Alès. Début 1943 il rejoint le Front national de lutte pour l’indépendance et la libération de la France. Dans l’enquête de police réalisée pour constituer son dossier il est qualifié de « communiste ». Un fait avéré son atelier sert de boîte aux lettres, de dépôt de tracts et de journaux clandestins et de lieux de rendez-vous. En juin 1944 l’État-Major FTPF lui aurait confié le commandement d’un détachement du maquis stationné à Saint-Jean-du-Pin, petite commune limitrophe d’Alès. Il est arrêté dans les premiers jours de juillet (1er, 4 ou 5 selon les sources), interrogé et torturé par des légionnaires français de la 8ème compagnie de la division Brandebourg, spécialisés dans l’infiltration des maquis. Emprisonné au Fort Vauban, il est conduit le 9 juillet sur la commune de Servas et exécuté d’une balle dans la nuque à proximité du puits désaffecté de la mine de Célas où son cadavre est précipité.
Son corps exhumé a été identifié par son épouse. Louis Zilaï a été inhumé dans le carré des victimes des Brandebourgeois au cimetière d’Alès.
Le nom de Louis ZILAÏ figure sur le monument aux morts d’Alès, sur la plaque commémorative des morts de la Seconde Guerre Mondiale d’Alès et sur le monument mémorial du Puits de Célas à Servas.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC Caen dossier n°21 P 175 389 et 659 635
– Le Maitron Arch. justice militaire, Tribunal militaire de Marseille jugement n°43/7136 du 15/02/1951, Affaire Richter Karl, Strieffler Ernst, X… et jugement n°654/8464 du 12/12/1952 François Carbone (rapport de gendarmerie du 21 janvier 1946). — Arch. com. Alès, fiche des victimes identifiées des Waffen SS4 juin 1945. — Arch. privées d’André Bruguerolle. — Aimé Vielzeuf, Terreur en Cévennes, Nîmes, Le Camariguo, 1985. — Entretiens avec Mme Veuve Max Bertrand, et Bruguerolle André, septembre 2008. — Témoignage de Bertrand Max. — Site MemorialGenWeb consulté le 9 octobre 2017. — Notes d’André Balent, de Fabrice Sugier et Jean-Marie Guillon
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Fils de Louis et d’Agnès Krizsan, il est issu d’une commune située à proximité de la frontière roumaine à l’Est de la Hongrie. La raison de son exil et celle de sa date d’arrivée en France ne sont pas connues. Cependant le 5 septembre 1933 à Alès dans le Gard, il épouse Madeleine Testud née le 14 février 1912 à La-Grand-Combe dans la cité minière du Gard. Elle est la fille d’Antoine, coiffeur de profession, et de Louise Vigouroux. Louis Zilaï a un atelier de cordonnerie 37 Grand Rue à Alès. Début 1943 il rejoint le Front national de lutte pour l’indépendance et la libération de la France. Dans l’enquête de police réalisée pour constituer son dossier il est qualifié de « communiste ». Un fait avéré son atelier sert de boîte aux lettres, de dépôt de tracts et de journaux clandestins et de lieux de rendez-vous. En juin 1944 l’État-Major FTPF lui aurait confié le commandement d’un détachement du maquis stationné à Saint-Jean-du-Pin, petite commune limitrophe d’Alès. Il est arrêté dans les premiers jours de juillet (1er, 4 ou 5 selon les sources), interrogé et torturé par des légionnaires français de la 8ème compagnie de la division Brandebourg, spécialisés dans l’infiltration des maquis. Emprisonné au Fort Vauban, il est conduit le 9 juillet sur la commune de Servas et exécuté d’une balle dans la nuque à proximité du puits désaffecté de la mine de Célas où son cadavre est précipité.
Son corps exhumé a été identifié par son épouse. Louis Zilaï a été inhumé dans le carré des victimes des Brandebourgeois au cimetière d’Alès.
Le nom de Louis ZILAÏ figure sur le monument aux morts d’Alès, sur la plaque commémorative des morts de la Seconde Guerre Mondiale d’Alès et sur le monument mémorial du Puits de Célas à Servas.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC Caen dossier n°21 P 175 389 et 659 635
– Le Maitron Arch. justice militaire, Tribunal militaire de Marseille jugement n°43/7136 du 15/02/1951, Affaire Richter Karl, Strieffler Ernst, X… et jugement n°654/8464 du 12/12/1952 François Carbone (rapport de gendarmerie du 21 janvier 1946). — Arch. com. Alès, fiche des victimes identifiées des Waffen SS4 juin 1945. — Arch. privées d’André Bruguerolle. — Aimé Vielzeuf, Terreur en Cévennes, Nîmes, Le Camariguo, 1985. — Entretiens avec Mme Veuve Max Bertrand, et Bruguerolle André, septembre 2008. — Témoignage de Bertrand Max. — Site MemorialGenWeb consulté le 9 octobre 2017. — Notes d’André Balent, de Fabrice Sugier et Jean-Marie Guillon