RECHERCHEZ
Hugues, Hilaire Zerbini naît le 15 mai 1906 à Marseille (Bouches-du-Rhône) où sont domiciliés ses parents Ettore, son père et Régina Gavioli sa mère. Lorsqu’il se marie le 9 mars 1935 avec Suzanne Larguier originaire d’Alès (Gard), sa profession est « navigateur ». Le 29 juillet 1936 naît leur fils Alain, Jean. Hugues Zerbini est alors employé comme agent de maîtrise dans l’atelier de fabrication d’alumine de l’usine Alais-Froges-Camargue à Salindres ; il milite à la C.G.T. et au Parti socialiste. Avec sa famille Il habite le quartier de La Thune à Salindres. En mars 1943, Hugues Zerbini est l’un des créateurs et animateurs du groupe (MUR et AS) de Salindres dont il assure la logistique. Aux côtés de Marcel Pantel il participe aux actions de sabotage menées par le groupe franc de l’AS d’Alès. Le 1er mai 1944 il cesse de se rendre à son travail pour se consacrer à la création du maquis de Saussines destiné à la mise en place sur le territoire de Bouquet d’un pied à terre pour réfractaires et résistants « légaux » menacés d’arrestation. Après la capture fin juin de Georges Sujol, un des responsables MUR (Mouvements Unis de la Résistance) d’Alès, Zerbini gagne ce maquis avec Marcel Pantel, Henri Lanot, André Cabanel et Pierre Castellarnau. Entre temps « Jim » chauffeur du maquis de Bayeux, est arrêté à Alès par des pseudos miliciens. Il parle sous la torture et conduit les auxiliaires français de la 8e compagnie de la division Brandebourg à Bouquet. Le 5 juillet au matin, ils arrêtent Zerbini et ses compagnons ils sont interrogés, subissent des violences puis sont internés au Fort Vauban à Alès. Hugues Zerbini est exécuté le 12 juillet 1944 d’une balle de revolver dans la tête et précipité dans le puits de mine de Célas, sur la commune de Servas.
Il est inhumé au cimetière d’Alès avec les résistants extraits du puits, le 18 septembre 1944 après une cérémonie qui rassemblent 25 000 personnes dont les autorités civiles et religieuses et Bruguier alias « Audibert » chef des FFI du Gard.
Le nom d’Hugues Zerbini est inscrit sur le monument commémoratif sous le chevalement du Puits de Célas à Servas, ainsi que sur les monuments aux morts d’Alès, Bouquet, Salindres (Gard) et à Montreuil (Seine-Saint-Denis) dans les locaux de la CGT sur la plaque aux martyrs de la Fédération nationale des industries chimiques.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC, Caen, 21 P 276 494 et 552 190.
– Arch. com. Alès, tableau synoptique des victimes du puis de Célas identifiées le 5 juin 1945.
– Claude Émerique, Laurent Pichon, Fabrice Sugier, Monique Vézilier, La Résistance dans le Gard, Paris, Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI), 2009, CDROM
– Fabrice Sugier, Monique Vézilier, Le Gard dans la guerre 1939-1945, préface de Jean-Marie Guillon, Clermont-Ferrand, De Borée, 2017, 452 p. —
– Aimé Vielzeuf, Bloc-Notes 44 (Dans le Gard en attendant la liberté), Nîmes, Lacour, 1994, 2e édition, 2007, 131 p. [pp. 145-148].
– Site : MémorialGenweb. — Sources familiales.
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Hugues, Hilaire Zerbini naît le 15 mai 1906 à Marseille (Bouches-du-Rhône) où sont domiciliés ses parents Ettore, son père et Régina Gavioli sa mère. Lorsqu’il se marie le 9 mars 1935 avec Suzanne Larguier originaire d’Alès (Gard), sa profession est « navigateur ». Le 29 juillet 1936 naît leur fils Alain, Jean. Hugues Zerbini est alors employé comme agent de maîtrise dans l’atelier de fabrication d’alumine de l’usine Alais-Froges-Camargue à Salindres ; il milite à la C.G.T. et au Parti socialiste. Avec sa famille Il habite le quartier de La Thune à Salindres. En mars 1943, Hugues Zerbini est l’un des créateurs et animateurs du groupe (MUR et AS) de Salindres dont il assure la logistique. Aux côtés de Marcel Pantel il participe aux actions de sabotage menées par le groupe franc de l’AS d’Alès. Le 1er mai 1944 il cesse de se rendre à son travail pour se consacrer à la création du maquis de Saussines destiné à la mise en place sur le territoire de Bouquet d’un pied à terre pour réfractaires et résistants « légaux » menacés d’arrestation. Après la capture fin juin de Georges Sujol, un des responsables MUR (Mouvements Unis de la Résistance) d’Alès, Zerbini gagne ce maquis avec Marcel Pantel, Henri Lanot, André Cabanel et Pierre Castellarnau. Entre temps « Jim » chauffeur du maquis de Bayeux, est arrêté à Alès par des pseudos miliciens. Il parle sous la torture et conduit les auxiliaires français de la 8e compagnie de la division Brandebourg à Bouquet. Le 5 juillet au matin, ils arrêtent Zerbini et ses compagnons ils sont interrogés, subissent des violences puis sont internés au Fort Vauban à Alès. Hugues Zerbini est exécuté le 12 juillet 1944 d’une balle de revolver dans la tête et précipité dans le puits de mine de Célas, sur la commune de Servas.
Il est inhumé au cimetière d’Alès avec les résistants extraits du puits, le 18 septembre 1944 après une cérémonie qui rassemblent 25 000 personnes dont les autorités civiles et religieuses et Bruguier alias « Audibert » chef des FFI du Gard.
Le nom d’Hugues Zerbini est inscrit sur le monument commémoratif sous le chevalement du Puits de Célas à Servas, ainsi que sur les monuments aux morts d’Alès, Bouquet, Salindres (Gard) et à Montreuil (Seine-Saint-Denis) dans les locaux de la CGT sur la plaque aux martyrs de la Fédération nationale des industries chimiques.
Monique Vézilier
Sources :
– DAVCC, Caen, 21 P 276 494 et 552 190.
– Arch. com. Alès, tableau synoptique des victimes du puis de Célas identifiées le 5 juin 1945.
– Claude Émerique, Laurent Pichon, Fabrice Sugier, Monique Vézilier, La Résistance dans le Gard, Paris, Association pour des Études sur la Résistance intérieure (AERI), 2009, CDROM
– Fabrice Sugier, Monique Vézilier, Le Gard dans la guerre 1939-1945, préface de Jean-Marie Guillon, Clermont-Ferrand, De Borée, 2017, 452 p. —
– Aimé Vielzeuf, Bloc-Notes 44 (Dans le Gard en attendant la liberté), Nîmes, Lacour, 1994, 2e édition, 2007, 131 p. [pp. 145-148].
– Site : MémorialGenweb. — Sources familiales.