ZADEK Salomon

  • Auschwitz

  • Née le 18 janvier 1896 à Tomaszow (Pologne)

  • Décédée vers le 31 août 1942

Salomon est le fils aîné de Chaïm et Scheva Zadek, il a une sœur et

deux frères.  Il s’initie au métier de son père, tailleur.

La famille a émigré en Belgique, à Gilly puis Charleroi, et y reste jusqu’en octobre 1940, date où elle se réfugie en France.  Une adresse les situe à Nîmes, 17 rue Montgolfier.

Ils sont arrêtés dès le 14 décembre pour être envoyés au Camp d’Argelès (camp 9), car ils correspondent à la récente circulaire du Ministère de l’Intérieur sur l’internement des « étrangers et les apatrides suspects, dangereux pour l’ordre public ou indésirables ». Puis, ils sont transférés en mars 1941 au Camp de Rivesaltes, ouvert en janvier.

Chaïm a alors 44 ans, Scheva, 43 ans, Salomon en a 19, Anne et Adolphe respectivement 17 et 14, tandis qu’Armand est âgé de 9 ans.

Les enfants s’évadent de Rivesaltes, les uns après les autres. Salomon, dès le 8 juin 1941,  Adolphe le 5 septembre, suivi par Anne le 10 octobre. Ils trouvent refuge, semble-t-il, à Saint-Etienne (Loire). Adolphe, le seul à être d’âge scolaire, y est inscrit dans une école professionnelle. Mais leur échappée ne dure que quelques mois : la fratrie est arrêtée et renvoyée à Rivesaltes, le 17 décembre 1941.

Salomon s’évade à nouveau en mars 1942, son retour est signalé le 25 juillet 1942. Il restera ensuite seul avec sa mère, car, en février 1942, les choses ont changé pour les trois plus jeunes enfants.

En effet, sortis du camp par l’Assistance Publique le 17 février 1942, ils ont été pris en charge par le Secours Suisse. Trois des enfants survivront donc, contrairement à leurs parents et à leur frère aîné Salomon.

Scheva et Salomon partent de Rivesaltes pour Drancy, puis prennent le convoi 24 du 26 août 1942. Tandis que sa mère est très probablement gazée dès son arrivée au camp d’Auschwitz, Salomon y est intégré avec le matricule 179141. Probablement vers la fin 1944, il est transféré à Gross-Rosen. Après l’évacuation de ce camp, il arrive à Buchenwald le 10 février 1945, où il reçoit un nouveau matricule : 130433. Sa trace se perd à ce moment, il ne reviendra pas.

Marie Balta, Gérard Krebs.

Sources :

-Photo de Salomon extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés   

  via la France », Malines, Kazerne Dossin.

-AFMD : Liste des GTE du Gard, Étude des lieux d’internement.

-Archives départementales des Pyrénées Orientales : transcriptions des fiches du registres Juifs Étrangers du

Camp de Rivesaltes.

-Site « Pour Mémoire » : Les migrations dans le Gard. Archives départementales du Gard

-Site Yad Vashem.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

ZADEK Salomon

  • Auschwitz

  • Née le 18 janvier 1896 à Tomaszow (Pologne)

  • Décédée vers le 31 août 1942

Salomon est le fils aîné de Chaïm et Scheva Zadek, il a une sœur et

deux frères.  Il s’initie au métier de son père, tailleur.

La famille a émigré en Belgique, à Gilly puis Charleroi, et y reste jusqu’en octobre 1940, date où elle se réfugie en France.  Une adresse les situe à Nîmes, 17 rue Montgolfier.

Ils sont arrêtés dès le 14 décembre pour être envoyés au Camp d’Argelès (camp 9), car ils correspondent à la récente circulaire du Ministère de l’Intérieur sur l’internement des « étrangers et les apatrides suspects, dangereux pour l’ordre public ou indésirables ». Puis, ils sont transférés en mars 1941 au Camp de Rivesaltes, ouvert en janvier.

Chaïm a alors 44 ans, Scheva, 43 ans, Salomon en a 19, Anne et Adolphe respectivement 17 et 14, tandis qu’Armand est âgé de 9 ans.

Les enfants s’évadent de Rivesaltes, les uns après les autres. Salomon, dès le 8 juin 1941,  Adolphe le 5 septembre, suivi par Anne le 10 octobre. Ils trouvent refuge, semble-t-il, à Saint-Etienne (Loire). Adolphe, le seul à être d’âge scolaire, y est inscrit dans une école professionnelle. Mais leur échappée ne dure que quelques mois : la fratrie est arrêtée et renvoyée à Rivesaltes, le 17 décembre 1941.

Salomon s’évade à nouveau en mars 1942, son retour est signalé le 25 juillet 1942. Il restera ensuite seul avec sa mère, car, en février 1942, les choses ont changé pour les trois plus jeunes enfants.

En effet, sortis du camp par l’Assistance Publique le 17 février 1942, ils ont été pris en charge par le Secours Suisse. Trois des enfants survivront donc, contrairement à leurs parents et à leur frère aîné Salomon.

Scheva et Salomon partent de Rivesaltes pour Drancy, puis prennent le convoi 24 du 26 août 1942. Tandis que sa mère est très probablement gazée dès son arrivée au camp d’Auschwitz, Salomon y est intégré avec le matricule 179141. Probablement vers la fin 1944, il est transféré à Gross-Rosen. Après l’évacuation de ce camp, il arrive à Buchenwald le 10 février 1945, où il reçoit un nouveau matricule : 130433. Sa trace se perd à ce moment, il ne reviendra pas.

Marie Balta, Gérard Krebs.

Sources :

-Photo de Salomon extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés   

  via la France », Malines, Kazerne Dossin.

-AFMD : Liste des GTE du Gard, Étude des lieux d’internement.

-Archives départementales des Pyrénées Orientales : transcriptions des fiches du registres Juifs Étrangers du

Camp de Rivesaltes.

-Site « Pour Mémoire » : Les migrations dans le Gard. Archives départementales du Gard

-Site Yad Vashem.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.