VINCENT Fernand

  • 33813 Neuengamme

  • Né le 4 février 1895 à Saint Ambroix (Gard)

  • Décédé le 17 novembre 1944 à Neuengamme

Fernand Vincent est le fils de Joseph Adrien Vincent et de Marie Augustine Vincent, née Viret[1].

Inspecteur principal de police au Service des renseignements généraux de Nice, il rejoint le réseau de résistance Ajax, à partir du 1er juillet 1943.

Ce réseau regroupe essentiellement des cadres de la police et dont l’un des noyaux fondateurs est à Nice. Ce regroupement fut un des plus importants réseaux de la France combattante (près de 1200 membres)[2]. Il utilise le nom de code Vini[3].

Le 4 décembre 1943, Il est arrêté avec Joseph Ruault, commissaire principal de police, par l’agent de la Gestapo Baina, chef du P.P.F. de Nice[4], qui leur a tendu un guet-apens[5].

Il est interné dans les prisons de Nice, Marseille (Les Baumettes), Fresnes et au camp de Compiègne[6]. Déporté en Allemagne le 4 juin 1944, il est interné à Neuengamme (33813, arrivée 7 juin 1944[7]) où il décède le 17 novembre 1944[8].

Il laisse sa femme, Madeleine Isabelle Vincent, née Debrand[9], qui demandera pour lui la mention « Mort pour la France » en 1946[10], ce qui lui est accordé le 27 février 1952. Il est reconnu en tant que Déporté résistant.

Annette Nogarède


[1] Extrait des registres des Actes de l’Etat civil, Ville de Nice, 31 août 1946, 21 P 548 079

[2] Mathieu, Yves, Le réseau Ajax – Des policiers dans la Résistance, Atlande, 2021

[3] Procès-verbal de Madeleine Vincent à la gendarmerie nationale du 11 mars 1947

[4]idem

[5] Attestation de M. le Commissaire principal Joseph Ruault du 26 avril 1946

[6]Procès-verbaux de M. Désiré BRACCO et de M. René HAUDUECH, qui l’ont connu en captivité, 11 mars 1947

[7]http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.223

[8] Certificats de décès du 9 octobre 1945 de l’Etat civil de Hambourg et du 31 août 1946 par M. le ministre des Anciens combattants et victimes de guerre

[9] Acte de mariage du 4 avril 1921, EC de Besain

[10] Courriers de Madeleine Vincent du 7 novembre 1946 et du 27 janvier 1947

Sources :

-Photo de Salomon extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés   

  via la France », Malines, Kazerne Dossin.

-AFMD : Liste des GTE du Gard, Étude des lieux d’internement.

-Archives départementales des Pyrénées Orientales : transcriptions des fiches du registres Juifs Étrangers du

Camp de Rivesaltes.

-Site « Pour Mémoire » : Les migrations dans le Gard. Archives départementales du Gard

-Site Yad Vashem.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

VINCENT Fernand

  • 33813 Neuengamme

  • Né le 4 février 1895 à Saint Ambroix (Gard)

  • Décédé le 17 novembre 1944 à Neuengamme

Fernand Vincent est le fils de Joseph Adrien Vincent et de Marie Augustine Vincent, née Viret[1].

Inspecteur principal de police au Service des renseignements généraux de Nice, il rejoint le réseau de résistance Ajax, à partir du 1er juillet 1943.

Ce réseau regroupe essentiellement des cadres de la police et dont l’un des noyaux fondateurs est à Nice. Ce regroupement fut un des plus importants réseaux de la France combattante (près de 1200 membres)[2]. Il utilise le nom de code Vini[3].

Le 4 décembre 1943, Il est arrêté avec Joseph Ruault, commissaire principal de police, par l’agent de la Gestapo Baina, chef du P.P.F. de Nice[4], qui leur a tendu un guet-apens[5].

Il est interné dans les prisons de Nice, Marseille (Les Baumettes), Fresnes et au camp de Compiègne[6]. Déporté en Allemagne le 4 juin 1944, il est interné à Neuengamme (33813, arrivée 7 juin 1944[7]) où il décède le 17 novembre 1944[8].

Il laisse sa femme, Madeleine Isabelle Vincent, née Debrand[9], qui demandera pour lui la mention « Mort pour la France » en 1946[10], ce qui lui est accordé le 27 février 1952. Il est reconnu en tant que Déporté résistant.

Annette Nogarède


[1] Extrait des registres des Actes de l’Etat civil, Ville de Nice, 31 août 1946, 21 P 548 079

[2] Mathieu, Yves, Le réseau Ajax – Des policiers dans la Résistance, Atlande, 2021

[3] Procès-verbal de Madeleine Vincent à la gendarmerie nationale du 11 mars 1947

[4]idem

[5] Attestation de M. le Commissaire principal Joseph Ruault du 26 avril 1946

[6]Procès-verbaux de M. Désiré BRACCO et de M. René HAUDUECH, qui l’ont connu en captivité, 11 mars 1947

[7]http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.223

[8] Certificats de décès du 9 octobre 1945 de l’Etat civil de Hambourg et du 31 août 1946 par M. le ministre des Anciens combattants et victimes de guerre

[9] Acte de mariage du 4 avril 1921, EC de Besain

[10] Courriers de Madeleine Vincent du 7 novembre 1946 et du 27 janvier 1947

Sources :

-Photo de Salomon extraite de l’ouvrage « Drancy-Auschwitz, 1942-1944, Juifs de Belgique déportés   

  via la France », Malines, Kazerne Dossin.

-AFMD : Liste des GTE du Gard, Étude des lieux d’internement.

-Archives départementales des Pyrénées Orientales : transcriptions des fiches du registres Juifs Étrangers du

Camp de Rivesaltes.

-Site « Pour Mémoire » : Les migrations dans le Gard. Archives départementales du Gard

-Site Yad Vashem.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.