VIGNAUD Augustin

  • Camp de « L’Ostmak-Werke »

  • Né le 7 février 1899 à Poulx (Gard)

  • Décédé le 15 mars 1945 à Vienne (Autriche)

Il est le fils d’Henri, âgé de 19 ans, et de Julie Folcher, âgée de 17 ans, et il exerce le métier de cultivateur. Il s’engage volontaire pour la durée de la guerre de 14-18 et il est incorporé au 19èmerégiment d’artillerie de campagne le 29 janvier 1918. Il aura de multiples affectations : 6èmerégimentd’artillerie de campagne (20 avril 1918), 48èmerégiment d’artillerie de campagne (13 juin 1918), 1errégiment d’artillerie de campagne (17 juillet 1918), 108èmerégiment d’artillerie lourde (9 août 1918), 37èmerégiment d’artillerie de campagne (9 juin 1919), 50èmerégiment d’artillerie de campagne (27 août 1919), 256èmerégiment d’artillerie de campagne (2 janvier 1920).  Il sera cité à l’ordre du régiment pour « zèle et courage » lors de la contre-offensive de la Vesle et la Croix de guerre avec étoile de bronze lui sera attribuée. Il est renvoyé dans ses foyers le 29 janvier 1921 et, peu après, il épouse à Nîmes, le 8 décembre 1923, Juliette Sabatier, âgée de 23 ans, avec qui il aura quatre enfants :

– Raymonde, née le 3 novembre 1924

– Henri, né le 21 juillet 1927

– Lucien, né le 27 mars 1929

– Marie Thérèse, née le 29 juin 1934.

Il est nommé garde des Eaux et Forêts à Saffres (Côte d’or) le 5 mai 1936, et depuis mai 1944, il assure des missions de liaison pour le maquis de l’Auxois, caché dans les forêts environnantes des communes de Saffres et de Vitteaux. Il est arrêté sur dénonciation le 22 juillet 1944, vers 4 h00 du matin, chez lui. Emprisonné à Dijon du 22 juillet au 15 août 1944, et après un passage à Montbéliard, il est dirigé vers un camp de « L’Ostmak-Werke » pour prisonniers de guerre et travailleurs forcés déportés », à Vienne (Autriche), près de l’Arsenal, Porte 12, où on fabrique des charpentes métalliques.

Il décédera au cours d’un des nombreux bombardements alliés sur l’arsenal, le 15 mars 1945.
Il sera homologué au grade d’adjudant FFI pour la période du 1er juin 1944 au 15 avril 1945.

André FRANCISCO

Sources :

Registre matricule n° 92 classe 1919 – archives départementales du Gard
Archives Caen- dossier 21 P 487 112
Famille : Généanet

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

VIGNAUD Augustin

  • Camp de « L’Ostmak-Werke »

  • Né le 7 février 1899 à Poulx (Gard)

  • Décédé le 15 mars 1945 à Vienne (Autriche)

Il est le fils d’Henri, âgé de 19 ans, et de Julie Folcher, âgée de 17 ans, et il exerce le métier de cultivateur. Il s’engage volontaire pour la durée de la guerre de 14-18 et il est incorporé au 19èmerégiment d’artillerie de campagne le 29 janvier 1918. Il aura de multiples affectations : 6èmerégimentd’artillerie de campagne (20 avril 1918), 48èmerégiment d’artillerie de campagne (13 juin 1918), 1errégiment d’artillerie de campagne (17 juillet 1918), 108èmerégiment d’artillerie lourde (9 août 1918), 37èmerégiment d’artillerie de campagne (9 juin 1919), 50èmerégiment d’artillerie de campagne (27 août 1919), 256èmerégiment d’artillerie de campagne (2 janvier 1920).  Il sera cité à l’ordre du régiment pour « zèle et courage » lors de la contre-offensive de la Vesle et la Croix de guerre avec étoile de bronze lui sera attribuée. Il est renvoyé dans ses foyers le 29 janvier 1921 et, peu après, il épouse à Nîmes, le 8 décembre 1923, Juliette Sabatier, âgée de 23 ans, avec qui il aura quatre enfants :

– Raymonde, née le 3 novembre 1924

– Henri, né le 21 juillet 1927

– Lucien, né le 27 mars 1929

– Marie Thérèse, née le 29 juin 1934.

Il est nommé garde des Eaux et Forêts à Saffres (Côte d’or) le 5 mai 1936, et depuis mai 1944, il assure des missions de liaison pour le maquis de l’Auxois, caché dans les forêts environnantes des communes de Saffres et de Vitteaux. Il est arrêté sur dénonciation le 22 juillet 1944, vers 4 h00 du matin, chez lui. Emprisonné à Dijon du 22 juillet au 15 août 1944, et après un passage à Montbéliard, il est dirigé vers un camp de « L’Ostmak-Werke » pour prisonniers de guerre et travailleurs forcés déportés », à Vienne (Autriche), près de l’Arsenal, Porte 12, où on fabrique des charpentes métalliques.

Il décédera au cours d’un des nombreux bombardements alliés sur l’arsenal, le 15 mars 1945.
Il sera homologué au grade d’adjudant FFI pour la période du 1er juin 1944 au 15 avril 1945.

André FRANCISCO

Sources :

Registre matricule n° 92 classe 1919 – archives départementales du Gard
Archives Caen- dossier 21 P 487 112
Famille : Généanet

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