RECHERCHEZ
Guy, François, Alexandre naît le 6 mai 1911 à la Tour du Pin en Isère, fils de Joseph Verger et Marcelle Oddos, marié le 27 janvier 1939 avec Germaine, Louise, Renée Guichard, domiciliée à Nîmes.
Il s’engage volontairement pour 4 ans et 6 mois le 11 avril 1930 à l’Intendance militaire de Lyon en qualité de boursier militaire à l’École militaire de Lyon. Après avoir obtenu le brevet de préparation militaire supérieure, il est admis à l’École d’application de la Cavalerie et du Train à compter du 1er octobre 1933 en qualité de Vétérinaire Élève officier.
Il est affecté en Afrique Occidentale Française (Soudan, Sénégal, Mauritanie) de mars 1936 à son retour à Marseille le 16 juin 1938. Engagé aux armées le 2 septembre 1939, il est promu au rang de Vétérinaire capitaine le 25 avril 1940. Il est porté disparu le 13 juin 1940 dans les combats de l’Orne puis retrouvé prisonnier de guerre à L’Aigle, le 20 juin 1940. Interné à l’OFLAG XVIII A, il est employé, comme de nombreux autres prisonniers, dans une exploitation agricole à Stübing non loin de Graz en Autriche. Il dit y avoir aidé des Kommandos de prisonniers de guerre, en tenant dans sa chambre des réunions clandestines, en écoutant des radios libres, en diffusant des nouvelles, en participant à des filières d’évasion de travailleurs du STO et de prisonniers de guerre.
Il est arrêté par la Gestapo fin novembre 1944, condamné à une peine de prison qu’il purge à Graz avant d’être conduit au camp de Mauthausen où il arrive le 19 février 1945, matricule 132681. Il fait partie des 780 déportés français, belges et hollandais évacués du camp par la Croix-Rouge suisse les 23 et 24 avril. Il est à Genève le 28 avril 1945 et regagne la France et son domicile de Nîmes le 3 mai par Annemasse. Il sera promu vétérinaire commandant de réserve le 1er avril 1955 puis lieutenant-colonel de réserve le 11 octobre 1963. Il décède à Nîmes le 10 novembre 2001.
Sa demande d’obtention du statut de déporté résistant-politique a reçu le 1er novembre 1968 (confirmé le 10 mars 1972) un avis défavorable, « les faits à l’origine du transfert de ce prisonnier de guerre en camp de concentration… ne constituent pas des actes qualifiés de résistance à l’ennemi. À noter que l’intéressé travaillait pour les Allemands alors qu’en sa qualité d’officier la convention de Genève ne l’y contraignait pas ».
Dominique Durand
Sources :
dossier Caen 21 P 687 612
Amicale de Mauthausen
RECHERCHEZ
Guy, François, Alexandre naît le 6 mai 1911 à la Tour du Pin en Isère, fils de Joseph Verger et Marcelle Oddos, marié le 27 janvier 1939 avec Germaine, Louise, Renée Guichard, domiciliée à Nîmes.
Il s’engage volontairement pour 4 ans et 6 mois le 11 avril 1930 à l’Intendance militaire de Lyon en qualité de boursier militaire à l’École militaire de Lyon. Après avoir obtenu le brevet de préparation militaire supérieure, il est admis à l’École d’application de la Cavalerie et du Train à compter du 1er octobre 1933 en qualité de Vétérinaire Élève officier.
Il est affecté en Afrique Occidentale Française (Soudan, Sénégal, Mauritanie) de mars 1936 à son retour à Marseille le 16 juin 1938. Engagé aux armées le 2 septembre 1939, il est promu au rang de Vétérinaire capitaine le 25 avril 1940. Il est porté disparu le 13 juin 1940 dans les combats de l’Orne puis retrouvé prisonnier de guerre à L’Aigle, le 20 juin 1940. Interné à l’OFLAG XVIII A, il est employé, comme de nombreux autres prisonniers, dans une exploitation agricole à Stübing non loin de Graz en Autriche. Il dit y avoir aidé des Kommandos de prisonniers de guerre, en tenant dans sa chambre des réunions clandestines, en écoutant des radios libres, en diffusant des nouvelles, en participant à des filières d’évasion de travailleurs du STO et de prisonniers de guerre.
Il est arrêté par la Gestapo fin novembre 1944, condamné à une peine de prison qu’il purge à Graz avant d’être conduit au camp de Mauthausen où il arrive le 19 février 1945, matricule 132681. Il fait partie des 780 déportés français, belges et hollandais évacués du camp par la Croix-Rouge suisse les 23 et 24 avril. Il est à Genève le 28 avril 1945 et regagne la France et son domicile de Nîmes le 3 mai par Annemasse. Il sera promu vétérinaire commandant de réserve le 1er avril 1955 puis lieutenant-colonel de réserve le 11 octobre 1963. Il décède à Nîmes le 10 novembre 2001.
Sa demande d’obtention du statut de déporté résistant-politique a reçu le 1er novembre 1968 (confirmé le 10 mars 1972) un avis défavorable, « les faits à l’origine du transfert de ce prisonnier de guerre en camp de concentration… ne constituent pas des actes qualifiés de résistance à l’ennemi. À noter que l’intéressé travaillait pour les Allemands alors qu’en sa qualité d’officier la convention de Genève ne l’y contraignait pas ».
Dominique Durand
Sources :
dossier Caen 21 P 687 612
Amicale de Mauthausen