RECHERCHEZ
Il nait le 01 décembre 1907 à Alger, fils de Youssef cordonnier âgé de 26 ans (né 16 avril 1882 à Oran) et de Léonie Sinigo âgée de 23 ans (née 4 mars 1886 à Alger), mariés le 8 septembre 1904 à Alger.
Il est plombier et a deux frères : Elie, né le 12 mars 1912 (décédé à Alger) et Prosper, né le 23 novembre 1909 à Alger (décédé 22 août 1944 à Kaunas/ Reval). Il se marie et a deux enfants : Robert et Claude.
Il se réfugie à Nîmes où il résidera 23 rue des lombards (avec son frère Prosper et sa mère).
Il est arrêté le 17 mars 1944 avec son frère qui suivra strictement le même parcours d’internement et de déportation. Après un passage par la caserne Vallongue à Nîmes, ils sont envoyés à la prison des Beaumettes à Marseille du 17 mars au 12 mai 1944 et envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy le 30 avril 1944 sous le matricule 28809 (28810 pour Prosper).
Ils sont déportés par le convoi 73 [i] du 15 avril 1944 à destination de Kaunas/ Reval et disparaîtront le 22 août 1944[ii].
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 39 – colonne 13 – rangée 3.
Sa mère Léonie continuera à résider 23 rue des Lombards à Nîmes après la guerre.
André FRANCISCO
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi furent emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Seulement 22 déportés étaient encore en vie en 1945. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes.
[ii] Jugement de décès rendu le 24 septembre 1962 par le tribunal de grande instance de la Seine)
Sources :
Photos : portrait et en famille avec son frère Prosper, son épouse et ses enfants Robert et Claude (mémorial de la Shoah)
Archives SHD Caen : dossier 21 P 482 596
Mémorial de la Shoah ; Mémorial Yad Vachem
Généanet
RECHERCHEZ
Il nait le 01 décembre 1907 à Alger, fils de Youssef cordonnier âgé de 26 ans (né 16 avril 1882 à Oran) et de Léonie Sinigo âgée de 23 ans (née 4 mars 1886 à Alger), mariés le 8 septembre 1904 à Alger.
Il est plombier et a deux frères : Elie, né le 12 mars 1912 (décédé à Alger) et Prosper, né le 23 novembre 1909 à Alger (décédé 22 août 1944 à Kaunas/ Reval). Il se marie et a deux enfants : Robert et Claude.
Il se réfugie à Nîmes où il résidera 23 rue des lombards (avec son frère Prosper et sa mère).
Il est arrêté le 17 mars 1944 avec son frère qui suivra strictement le même parcours d’internement et de déportation. Après un passage par la caserne Vallongue à Nîmes, ils sont envoyés à la prison des Beaumettes à Marseille du 17 mars au 12 mai 1944 et envoyés au centre de regroupement des israélites à Drancy le 30 avril 1944 sous le matricule 28809 (28810 pour Prosper).
Ils sont déportés par le convoi 73 [i] du 15 avril 1944 à destination de Kaunas/ Reval et disparaîtront le 22 août 1944[ii].
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 39 – colonne 13 – rangée 3.
Sa mère Léonie continuera à résider 23 rue des Lombards à Nîmes après la guerre.
André FRANCISCO
[i] Le convoi no 73 du 15 mai 1944 parti de la gare de Bobigny à destination, fait unique dans l’histoire de la Shoah en France, des Pays baltes. Les 878 déportés du convoi furent emmenés au Neuvième Fort, un camp d’extermination, de Kaunas en Lituanie, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Seulement 22 déportés étaient encore en vie en 1945. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy à avoir cette destination, même si la cause de ce choix demeure inconnue. En effet, ceux-ci étaient généralement dirigés vers le camp d’Auschwitz, de Majdanek, de Sobibor ou de Buchenwald. En outre, à la différence des autres, le Convoi 73 était composé uniquement d’hommes, peut-être pour participer à la construction d’ouvrages bétonnés pour l’organisation Todt. « Travailleurs » pour tenter d’éviter la déportation vers les camps d’extermination, une partie des victimes était volontaire. Toutefois, une hypothèse récente suggère qu’il s’agissait en fait de déporter ces hommes pour leur faire effacer les traces d’exactions déjà commises dans les pays baltes.
[ii] Jugement de décès rendu le 24 septembre 1962 par le tribunal de grande instance de la Seine)
Sources :
Photos : portrait et en famille avec son frère Prosper, son épouse et ses enfants Robert et Claude (mémorial de la Shoah)
Archives SHD Caen : dossier 21 P 482 596
Mémorial de la Shoah ; Mémorial Yad Vachem
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