RECHERCHEZ
Joseph Szulc est né le 9 février 1909 à Wolka (Pologne). Il est catholique polonais, marié à Alexandra Anuszkiewizc et a deux enfants. Il est domicilié à Girolles, dans le Loiret. Il est instituteur.
Fin 1942, début 1943, les arrestations et déportations deviennent massives et concernent surtout des jeunes en bonne santé, des suspects (communistes), résistants, et autres « improductifs ». Pas uniquement dans un but répressif ou de « sécurité », mais afin de faire un recrutement massif de main d’œuvre. A cette période, Joseph Szulc est affilié au mouvement de résistance Pown Monica, mouvement rattaché au gouvernement polonais en exil à Londres et comptant jusqu’à 4000 membres.
Il est recensé comme ayant résidé 6 rue Teisson à Alès (mais à une date inconnue).
Il est arrêté à Girolles le 3 mars 1943.
Il est immédiatement interné à Montargis pendant 2 jours, transféré à Orléans jusqu’au 19 mars, et incarcéré le même jour, au camp de Royallieu-Compiègne, sous le matricule 12881, jusqu’au 20 avril 1943.
Le 20 avril 1943, il est déporté vers Mauthausen, dans le second transport, de l’opération de recrutement massif de main d’œuvre, dite « Opération Meerschaum[1] ».
Il y arrive le 22 avril et est affecté au Kommando de Wiener Neustadt du 19 juin à août 1943. Ensuite, à celui de Schlier-Redl ZIPF, du 30 Octobre jusqu’en février 1945. Enfin, le 26 mars 1945, il est affecté au Kommando Gusen II. Il est libéré de Mauthausen le 5 Mai 1945, par les Américains et rapatrié le 18 juin 1945.
Philippe Saïman
André Francisco
[1] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943 l’Allemagne lance l’opération Meerschaum et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier 1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 1943 (dont Guy Jacomet) sont toujours recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».
Sources :
https://monument-mauthausen.org/28567.html
Arolsen carte prisonnier
Archives SHD Caen – dossier 21 P 679613
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 559799
Site Amicale Mauthausen : Fiche Joseph Szulc : https://monument-mauthausen.org/28567.html
RECHERCHEZ
Joseph Szulc est né le 9 février 1909 à Wolka (Pologne). Il est catholique polonais, marié à Alexandra Anuszkiewizc et a deux enfants. Il est domicilié à Girolles, dans le Loiret. Il est instituteur.
Fin 1942, début 1943, les arrestations et déportations deviennent massives et concernent surtout des jeunes en bonne santé, des suspects (communistes), résistants, et autres « improductifs ». Pas uniquement dans un but répressif ou de « sécurité », mais afin de faire un recrutement massif de main d’œuvre. A cette période, Joseph Szulc est affilié au mouvement de résistance Pown Monica, mouvement rattaché au gouvernement polonais en exil à Londres et comptant jusqu’à 4000 membres.
Il est recensé comme ayant résidé 6 rue Teisson à Alès (mais à une date inconnue).
Il est arrêté à Girolles le 3 mars 1943.
Il est immédiatement interné à Montargis pendant 2 jours, transféré à Orléans jusqu’au 19 mars, et incarcéré le même jour, au camp de Royallieu-Compiègne, sous le matricule 12881, jusqu’au 20 avril 1943.
Le 20 avril 1943, il est déporté vers Mauthausen, dans le second transport, de l’opération de recrutement massif de main d’œuvre, dite « Opération Meerschaum[1] ».
Il y arrive le 22 avril et est affecté au Kommando de Wiener Neustadt du 19 juin à août 1943. Ensuite, à celui de Schlier-Redl ZIPF, du 30 Octobre jusqu’en février 1945. Enfin, le 26 mars 1945, il est affecté au Kommando Gusen II. Il est libéré de Mauthausen le 5 Mai 1945, par les Américains et rapatrié le 18 juin 1945.
Philippe Saïman
André Francisco
[1] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943 l’Allemagne lance l’opération Meerschaum et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier 1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 1943 (dont Guy Jacomet) sont toujours recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».
Sources :
https://monument-mauthausen.org/28567.html
Arolsen carte prisonnier
Archives SHD Caen – dossier 21 P 679613
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 559799
Site Amicale Mauthausen : Fiche Joseph Szulc : https://monument-mauthausen.org/28567.html