RECHERCHEZ
René, Edouard, Charles est le fils de Marius Stramigioli et de Mathilde Pasquini. Son père né à Pesaro en Italie, a été naturalisé en 1928 et exerce la profession de menuisier.
René habite Nîmes (Gard) où il est employé à la SNCF lorsque est promulguée la loi du 16 février 1943 instaurée par Laval : le Service du Travail Obligatoire (STO). Requis, il part en Allemagne le 2 juin 1943 pour être employé par la D.R.B. Deutsche Reichsbahn, les chemins de fer allemands. Soupçonné d’espionnage il est arrêté en décembre 1944 par la Gestapo et transféré à Breslau (Basse Silésie) pour être jugé. Devant l’avancée des troupes soviétiques l’évacuation de la ville est ordonnée. Avec deux camarades prisonniers, il s’évade, espérant rejoindre un maquis en Tchécoslovaquie mais ils sont arrêtés. René Stramigioli est dirigé sur Gross Rosen il y arrive le 24 janvier. Le 15 février il est transféré au KL de Mauthausen où il reçoit le matricule 129389. Le 23 mars 1945 il est affecté au Kommando d’Amstetten en Basse Autriche où les déportés travaillent au déblaiement et à la réparation des voies ferrées.
Il est libéré le 4 mai 1945 et rapatrié par la Croix Rouge le 7 mai 1945 à Annecy (Haute Savoie).
Le 8 septembre 1945, il épouse Solange, Paulette, Marie Marcon, née à Nîmes en mars 1925.
René Stramigioli est décédé le 17 février 2012 à Nîmes.
Monique Vézilier
Sources :
DAVCC Caen dossier 21 P 678 634 dont photo
https://www.monument-mauthausen.org/
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René, Edouard, Charles est le fils de Marius Stramigioli et de Mathilde Pasquini. Son père né à Pesaro en Italie, a été naturalisé en 1928 et exerce la profession de menuisier.
René habite Nîmes (Gard) où il est employé à la SNCF lorsque est promulguée la loi du 16 février 1943 instaurée par Laval : le Service du Travail Obligatoire (STO). Requis, il part en Allemagne le 2 juin 1943 pour être employé par la D.R.B. Deutsche Reichsbahn, les chemins de fer allemands. Soupçonné d’espionnage il est arrêté en décembre 1944 par la Gestapo et transféré à Breslau (Basse Silésie) pour être jugé. Devant l’avancée des troupes soviétiques l’évacuation de la ville est ordonnée. Avec deux camarades prisonniers, il s’évade, espérant rejoindre un maquis en Tchécoslovaquie mais ils sont arrêtés. René Stramigioli est dirigé sur Gross Rosen il y arrive le 24 janvier. Le 15 février il est transféré au KL de Mauthausen où il reçoit le matricule 129389. Le 23 mars 1945 il est affecté au Kommando d’Amstetten en Basse Autriche où les déportés travaillent au déblaiement et à la réparation des voies ferrées.
Il est libéré le 4 mai 1945 et rapatrié par la Croix Rouge le 7 mai 1945 à Annecy (Haute Savoie).
Le 8 septembre 1945, il épouse Solange, Paulette, Marie Marcon, née à Nîmes en mars 1925.
René Stramigioli est décédé le 17 février 2012 à Nîmes.
Monique Vézilier
Sources :
DAVCC Caen dossier 21 P 678 634 dont photo
https://www.monument-mauthausen.org/