SPIRO Norbert

  • Auschwitz

  • Né le 22 aout 1904 à Vienne (Autriche)

  • Décédé septembre 1942 à Auschwitz

Norbert SPIRO nait le 22 août 1904 à Vienne (Autriche) d’Edouard ou Mozes (selon les sources) et d’Ernestine Glaser née en 1869 à Bilitz. Il a un frère Oskar né en 1902 à Vienne.

Il arrive en Belgique en août 1928 et réside 6 straat Laar Borgerhout (banlieue Anvers) depuis le 10 février 1929. Il travaille à l’hôtel Friedmann à Ostende en mai 1929.

Il est arrêté par les autorités belges, le 20 avril 1940. Comme de nombreux réfugiés juifs venus de l’est – considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi – il est expulsé vers la France à la mi-mai, au moment où les Allemands envahissent la Belgique.  Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940, et il suivra le parcours de ceux-ci. Il est envoyé successivement à Orléans, Cepoy, Bordeaux, et on le retrouve à Nîmes, 10 rue Pavée et au 803ème GTE (Groupement de Travailleurs Etrangers) de la Grand Combe – La Favède.
Il a souscrit dans le Gard à la déclaration de judéité prévue par la loi du 6 juin 1941, étant dorénavant fiché comme juif.
Il est interné à St Cyprien depuis le 4 octobre 1940 et envoyé au camp de Rivesaltes (matricule 500) le 11 septembre pour être renvoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 14 septembre 1942 d’où il est déporté à destination d’Auschwitz par convoi 33[i] du 16 septembre 1942.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 102 – colonne 34 – rangée 3

André FRANCISCO

[i] Convoi 33 du 16 septembre 1942 : On dénombre dans ce convoi 586 hommes et 407 femmes, la plupart âgés de 40 à 55 ans. Ils proviennent de deux groupes : le premier comprenant 571 qui sont acheminés la veille du camp de Rivesaltes dans la zone non occupée. Le deuxième groupe comprend les Juifs arrêtés dans la région parisienne, en particulier lors de la rafle du 14 septembre pendant laquelle les Juifs des pays baltes, de la Bulgarie, des Pays-Bas et de la Yougoslavie sont ciblés. A leur arrivée à Auschwitz, 147 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés et sont tatouées des numéros de 19980 à 20126. Environ 300 hommes ont été sélectionnés avant l’arrivée à Auschwitz. Les autres sont gazés à leur arrivée au camp. On dénombre 38 rescapés de ce convoi en 1945, dont seulement une femme.

Sources :

Mémorial de la Shoah
Archives camp de Rivesaltes
« La liste de Saint-Cyprien – L’odyssée de plusieurs milliers de Juifs expulsés le 10 mai 1940 par les autorités belges vers des camps d’internement du Sud de la France, antichambre des camps d’extermination » Marcel Bervoets. :  Dès l’aube du 10 mai 1940, avant même l’offensive éclair des troupes de Hitler, et pendant quelques jours, plus de 8 000 Juifs réfugiés en Belgique – dont 4 419 seront identifiés – ont été déportés par les autorités de leur pays d’accueil vers le Sud de la France.
Photo : mémorial de la shoah – issu du musée Belge de Malines

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

SPIRO Norbert

  • Auschwitz

  • Né le 22 aout 1904 à Vienne (Autriche)

  • Décédé septembre 1942 à Auschwitz

Norbert SPIRO nait le 22 août 1904 à Vienne (Autriche) d’Edouard ou Mozes (selon les sources) et d’Ernestine Glaser née en 1869 à Bilitz. Il a un frère Oskar né en 1902 à Vienne.

Il arrive en Belgique en août 1928 et réside 6 straat Laar Borgerhout (banlieue Anvers) depuis le 10 février 1929. Il travaille à l’hôtel Friedmann à Ostende en mai 1929.

Il est arrêté par les autorités belges, le 20 avril 1940. Comme de nombreux réfugiés juifs venus de l’est – considérés comme potentiellement favorables à l’ennemi – il est expulsé vers la France à la mi-mai, au moment où les Allemands envahissent la Belgique.  Il apparait sur la liste de St Cyprien qui recense les juifs réfugiés en Belgique et expulsés le 10 mai 1940, et il suivra le parcours de ceux-ci. Il est envoyé successivement à Orléans, Cepoy, Bordeaux, et on le retrouve à Nîmes, 10 rue Pavée et au 803ème GTE (Groupement de Travailleurs Etrangers) de la Grand Combe – La Favède.
Il a souscrit dans le Gard à la déclaration de judéité prévue par la loi du 6 juin 1941, étant dorénavant fiché comme juif.
Il est interné à St Cyprien depuis le 4 octobre 1940 et envoyé au camp de Rivesaltes (matricule 500) le 11 septembre pour être renvoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 14 septembre 1942 d’où il est déporté à destination d’Auschwitz par convoi 33[i] du 16 septembre 1942.

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 102 – colonne 34 – rangée 3

André FRANCISCO

[i] Convoi 33 du 16 septembre 1942 : On dénombre dans ce convoi 586 hommes et 407 femmes, la plupart âgés de 40 à 55 ans. Ils proviennent de deux groupes : le premier comprenant 571 qui sont acheminés la veille du camp de Rivesaltes dans la zone non occupée. Le deuxième groupe comprend les Juifs arrêtés dans la région parisienne, en particulier lors de la rafle du 14 septembre pendant laquelle les Juifs des pays baltes, de la Bulgarie, des Pays-Bas et de la Yougoslavie sont ciblés. A leur arrivée à Auschwitz, 147 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés et sont tatouées des numéros de 19980 à 20126. Environ 300 hommes ont été sélectionnés avant l’arrivée à Auschwitz. Les autres sont gazés à leur arrivée au camp. On dénombre 38 rescapés de ce convoi en 1945, dont seulement une femme.

Sources :

Mémorial de la Shoah
Archives camp de Rivesaltes
« La liste de Saint-Cyprien – L’odyssée de plusieurs milliers de Juifs expulsés le 10 mai 1940 par les autorités belges vers des camps d’internement du Sud de la France, antichambre des camps d’extermination » Marcel Bervoets. :  Dès l’aube du 10 mai 1940, avant même l’offensive éclair des troupes de Hitler, et pendant quelques jours, plus de 8 000 Juifs réfugiés en Belgique – dont 4 419 seront identifiés – ont été déportés par les autorités de leur pays d’accueil vers le Sud de la France.
Photo : mémorial de la shoah – issu du musée Belge de Malines

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