RECHERCHEZ
Jésus Soler Penela, fils de Miguel Soler et de Maria Penela, naît le 18 août 1914 à Cuevas de Almanzora, province d’Almeria en Andalousie. Sa famille émigre en France pour des raisons économiques.
Jésus Soler habite 26 rue des Bijoutiers à Beaucaire dans le département du Gard où il exerce la profession de plâtrier. Il fait son service militaire dans le Train en 1934, Marseille est son centre de mobilisation. Mobilisé en septembre 1939, il est démobilisé en juillet 1940. Il se marie et a un enfant. En 1942 il participe aux actions menées par le Front national de lutte pour l’indépendance de la France. Dénoncé, il est arrêté le 22 décembre 1942 et incarcéré le jour même à la maison d’arrêt de Nîmes[i]. Le 30 juin 1943 il est transféré dans un des camps le plus répressif de France, le camp du Vernet en Ariège.
Le 10 juin 1944, le bataillon n° 726 de la Wehrmacht prend le commandement du camp. Les 398 internés encore présents sont évacués par bus et camions et internés à la caserne Caffarelli à Toulouse. Le 3 juillet ils sont transférés à la gare de Toulouse-Raynal pour être déportés à Dachau[ii] par le convoi I.261 dit le « train fantôme » qui met deux mois, dans des conditions dantesques, pour arriver à destination. Le 28 août 1944 arrivé à Dachau, il reçoit le matricule 94284 et est assigné au Block 20[iii].
Il est libéré le 29 avril 1945 et rapatrié par Strasbourg.
Il décède le 21 octobre 2000 à Manduel dans le département du Gard.
Monique Vézilier
[i] DAVCC Caen dossier de déporté 21 P 676 453
[ii] https://www.campduvernet.eu/pages/403-personnes-deportees
[iii] Arolsen
Sources :
RECHERCHEZ
Jésus Soler Penela, fils de Miguel Soler et de Maria Penela, naît le 18 août 1914 à Cuevas de Almanzora, province d’Almeria en Andalousie. Sa famille émigre en France pour des raisons économiques.
Jésus Soler habite 26 rue des Bijoutiers à Beaucaire dans le département du Gard où il exerce la profession de plâtrier. Il fait son service militaire dans le Train en 1934, Marseille est son centre de mobilisation. Mobilisé en septembre 1939, il est démobilisé en juillet 1940. Il se marie et a un enfant. En 1942 il participe aux actions menées par le Front national de lutte pour l’indépendance de la France. Dénoncé, il est arrêté le 22 décembre 1942 et incarcéré le jour même à la maison d’arrêt de Nîmes[i]. Le 30 juin 1943 il est transféré dans un des camps le plus répressif de France, le camp du Vernet en Ariège.
Le 10 juin 1944, le bataillon n° 726 de la Wehrmacht prend le commandement du camp. Les 398 internés encore présents sont évacués par bus et camions et internés à la caserne Caffarelli à Toulouse. Le 3 juillet ils sont transférés à la gare de Toulouse-Raynal pour être déportés à Dachau[ii] par le convoi I.261 dit le « train fantôme » qui met deux mois, dans des conditions dantesques, pour arriver à destination. Le 28 août 1944 arrivé à Dachau, il reçoit le matricule 94284 et est assigné au Block 20[iii].
Il est libéré le 29 avril 1945 et rapatrié par Strasbourg.
Il décède le 21 octobre 2000 à Manduel dans le département du Gard.
Monique Vézilier
[i] DAVCC Caen dossier de déporté 21 P 676 453
[ii] https://www.campduvernet.eu/pages/403-personnes-deportees
[iii] Arolsen
Sources :