SIRELLI Frédéric

  • 69373 Buchenwald

  • Né le 25 novembre 1880 à Vercelli (Italie

  • Décédé le 25 juillet 1949 à Nîmes

Frédéric (Frédérico[1]) Sirelli est né le 25 novembre 1880 à Vercelli (Piémont, Italie)[2]. Il est charpentier[3] et s’installe en France (Marseille) où sa fille Joséphine est née le 12 juillet 1912[4]. Il déménage à Nîmes (9, rue Rouget de Lisle) et travaille en tant que salarié pour M. Martin Castagnier[5]. C’est là où il est arrêté le 29 octobre 1939 par la police française, sur ordre du préfet du Gard, suite aux décrets Daladier, en tant « qu’anarchiste communiste »[6]. Il est interné au camp du Vernet, puis, à partir du 16 juin 1941[7], ensuite au camp de Noé[8] (camp destiné aux personnes plus âgées et infirmes[9]). Le 30 juillet 1944, il est déporté à Buchenwald[10] par transport au départ du 30 juillet 1944 de Toulouse (composé de 1083 hommes et 103 femmes). Il est libéré le 14 mai 1945 puis rapatrié en France où il est naturalisé français le 20 décembre 1947[11]. Il est inscrit sur la liste des Français libres[12]. Il décède le 25 juillet 1949 à Nîmes[13].

Annette Nogarède

[1] Extrait d’acte de décès, 3 mars 1962 et certificat de nationalité, 28 novembre 1962

[2] Décision d’attribution posthume du titre de déporté politique, ministère des Anciens combattants, 6 novembre 1962

[3] Demande d’attribution du titre de déporté politique, 2 février 1962, de la part de Joséphine Brun née Sirelli en tant qu’ascendante de Frédéric Sirelli

[4] Ibid.

[5] Courrier de Joséphine Brun au ministère des Anciens combattants, 18 juillet 1963

[6] Courrier de la préfecture de l’Ariège au ministère des Anciens combattants, 9 mars 1962, qui atteste de son internement au camp du Vernet à partir du 31 octobre 1939 ; aussi : https://fusilles-40-44.maitron.fr/

[7] Extrait des registres de la prison française, N°15308

[8] Demande d’attribution du titre de déporté politique

[9] Malo, Éric, Le camp de Noé, Annales du midi, Année 1988, 100-183, pp. 337-352

[10] Ministère de l’Intérieur au Commissaire divisionnaire Chef du service des renseignements régionaux, Préfecture de la Haute-Garonne, 29 avril 1962, aussi : Transport parti de Toulouse le 30 juillet 1944, http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.252.

[11] Certificat de nationalité, Tribunal d’instance de Nîmes, 28 novembre 1962

[12] https://www.francaislibres.net/

[13] Extrait d’acte de décès, 3 mars 1962

Sources :

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

SIRELLI Frédéric

  • 69373 Buchenwald

  • Né le 25 novembre 1880 à Vercelli (Italie

  • Décédé le 25 juillet 1949 à Nîmes

Frédéric (Frédérico[1]) Sirelli est né le 25 novembre 1880 à Vercelli (Piémont, Italie)[2]. Il est charpentier[3] et s’installe en France (Marseille) où sa fille Joséphine est née le 12 juillet 1912[4]. Il déménage à Nîmes (9, rue Rouget de Lisle) et travaille en tant que salarié pour M. Martin Castagnier[5]. C’est là où il est arrêté le 29 octobre 1939 par la police française, sur ordre du préfet du Gard, suite aux décrets Daladier, en tant « qu’anarchiste communiste »[6]. Il est interné au camp du Vernet, puis, à partir du 16 juin 1941[7], ensuite au camp de Noé[8] (camp destiné aux personnes plus âgées et infirmes[9]). Le 30 juillet 1944, il est déporté à Buchenwald[10] par transport au départ du 30 juillet 1944 de Toulouse (composé de 1083 hommes et 103 femmes). Il est libéré le 14 mai 1945 puis rapatrié en France où il est naturalisé français le 20 décembre 1947[11]. Il est inscrit sur la liste des Français libres[12]. Il décède le 25 juillet 1949 à Nîmes[13].

Annette Nogarède

[1] Extrait d’acte de décès, 3 mars 1962 et certificat de nationalité, 28 novembre 1962

[2] Décision d’attribution posthume du titre de déporté politique, ministère des Anciens combattants, 6 novembre 1962

[3] Demande d’attribution du titre de déporté politique, 2 février 1962, de la part de Joséphine Brun née Sirelli en tant qu’ascendante de Frédéric Sirelli

[4] Ibid.

[5] Courrier de Joséphine Brun au ministère des Anciens combattants, 18 juillet 1963

[6] Courrier de la préfecture de l’Ariège au ministère des Anciens combattants, 9 mars 1962, qui atteste de son internement au camp du Vernet à partir du 31 octobre 1939 ; aussi : https://fusilles-40-44.maitron.fr/

[7] Extrait des registres de la prison française, N°15308

[8] Demande d’attribution du titre de déporté politique

[9] Malo, Éric, Le camp de Noé, Annales du midi, Année 1988, 100-183, pp. 337-352

[10] Ministère de l’Intérieur au Commissaire divisionnaire Chef du service des renseignements régionaux, Préfecture de la Haute-Garonne, 29 avril 1962, aussi : Transport parti de Toulouse le 30 juillet 1944, http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.252.

[11] Certificat de nationalité, Tribunal d’instance de Nîmes, 28 novembre 1962

[12] https://www.francaislibres.net/

[13] Extrait d’acte de décès, 3 mars 1962

Sources :

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