RECHERCHEZ
Alphonse Siméon est né le 12 octobre 1902 à Villeneuve-lès-Avignon (30). Son père François est cordonnier et sa mère Marie-Louise Pascal est couturière. Il a une sœur Marie-Rose née en 1901.
Lors du recensement de 1906 la famille ne vit plus à Villeneuve-lès-Avignon mais elle traverse le Rhône et s’installe dans le Vaucluse, ! puisque en 1922 Alphonse figure sur les registres matricules de ce département sous le n° 1138.
Il réside à Avignon (84), chemin de la Synagogue et exerce la profession d’employé de commerce. Il fait son service militaire au 13ème régiment des chasseurs à Chambéry puis passe au dépôt de remonte d’Arles. Il est renvoyé dans ses foyers le 4 juin 1924.
D’avril 1926 à septembre 1938, d’après sa fiche matricule, il réside dans plusieurs lieux différents (Ribes, Allauch, La Grand-Combe, Toulouse, Nîmes, Avignon, Bordeaux, Marseille) où il exerce différents emplois.
Il s’engage à compter du 17 décembre 1929 dans le 1er régiment étranger de Saint-Etienne (42) pour une durée de 5 ans. Il est stationné jusqu’en 1934 en Algérie et au Maroc. Il y suivra une formation de bourrelier à Casablanca (Maroc). À la fin de sa période de 5 ans, il revient à Avignon.
Alphonse est rappelé à l’activité par décret de mobilisation et rejoint le 1er bataillon de l’air 125 le 6 septembre 1939. Le 24 mai, il embarque à Marseille pour Oran en Algérie. Il est démobilisé le 1er août 1940.
En 1942 il réside toujours sur Avignon et exerce la profession de bourrelier. Le 18 mars il part en Allemagne comme travailleur volontaire en tant que manœuvre à Watenstedt. C’est un quartier de Salzgitter où se trouvent de nombreuses industries sidérurgiques. Il est enregistré au centre d’embauche de Paris sous le n°0355688.
Il est arrêté le 7 février 1944 pour déclaration hostile à l’Allemagne et envoyé le 12 avril 1944 au camp de Sachsenhausen où il prend le matricule 77215, il est noté qu’il est cordonnier. Il travaille du 5 mai 1944 à février 1945 dans différents kommandos : construction, fabrique de tuyau, fabrique de vis, entrepôt comme manœuvre « hilfsorbeiter ». Il fait deux séjours au « Revier » (hôpital). Il reçoit un avertissement, ce qui sans doute motive son envoi vers Buchenwald le 6 février où il est enregistré sous le matricule 30722 puis le 16 mars au kommando d’Ohrdruf. Il est rapatrié par Thionville courant avril 1945 et rentre sur Avignon.
Il décède à Avignon le 12 avril 1951 à 48 ans. Il n’exerçait plus de profession et percevait une indemnité de soins et une pension suite aux séquelles de sa déportation.
Mireille Justamond, Valérie Frac, Patricia Franco
Sources :
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation : bbdm.org
- Dossier SHD Caen
- Arolsen : arolsen-archives.org
- Archives départementales du Gard
- Archives départementales de Vaucluse
RECHERCHEZ
Alphonse Siméon est né le 12 octobre 1902 à Villeneuve-lès-Avignon (30). Son père François est cordonnier et sa mère Marie-Louise Pascal est couturière. Il a une sœur Marie-Rose née en 1901.
Lors du recensement de 1906 la famille ne vit plus à Villeneuve-lès-Avignon mais elle traverse le Rhône et s’installe dans le Vaucluse, ! puisque en 1922 Alphonse figure sur les registres matricules de ce département sous le n° 1138.
Il réside à Avignon (84), chemin de la Synagogue et exerce la profession d’employé de commerce. Il fait son service militaire au 13ème régiment des chasseurs à Chambéry puis passe au dépôt de remonte d’Arles. Il est renvoyé dans ses foyers le 4 juin 1924.
D’avril 1926 à septembre 1938, d’après sa fiche matricule, il réside dans plusieurs lieux différents (Ribes, Allauch, La Grand-Combe, Toulouse, Nîmes, Avignon, Bordeaux, Marseille) où il exerce différents emplois.
Il s’engage à compter du 17 décembre 1929 dans le 1er régiment étranger de Saint-Etienne (42) pour une durée de 5 ans. Il est stationné jusqu’en 1934 en Algérie et au Maroc. Il y suivra une formation de bourrelier à Casablanca (Maroc). À la fin de sa période de 5 ans, il revient à Avignon.
Alphonse est rappelé à l’activité par décret de mobilisation et rejoint le 1er bataillon de l’air 125 le 6 septembre 1939. Le 24 mai, il embarque à Marseille pour Oran en Algérie. Il est démobilisé le 1er août 1940.
En 1942 il réside toujours sur Avignon et exerce la profession de bourrelier. Le 18 mars il part en Allemagne comme travailleur volontaire en tant que manœuvre à Watenstedt. C’est un quartier de Salzgitter où se trouvent de nombreuses industries sidérurgiques. Il est enregistré au centre d’embauche de Paris sous le n°0355688.
Il est arrêté le 7 février 1944 pour déclaration hostile à l’Allemagne et envoyé le 12 avril 1944 au camp de Sachsenhausen où il prend le matricule 77215, il est noté qu’il est cordonnier. Il travaille du 5 mai 1944 à février 1945 dans différents kommandos : construction, fabrique de tuyau, fabrique de vis, entrepôt comme manœuvre « hilfsorbeiter ». Il fait deux séjours au « Revier » (hôpital). Il reçoit un avertissement, ce qui sans doute motive son envoi vers Buchenwald le 6 février où il est enregistré sous le matricule 30722 puis le 16 mars au kommando d’Ohrdruf. Il est rapatrié par Thionville courant avril 1945 et rentre sur Avignon.
Il décède à Avignon le 12 avril 1951 à 48 ans. Il n’exerçait plus de profession et percevait une indemnité de soins et une pension suite aux séquelles de sa déportation.
Mireille Justamond, Valérie Frac, Patricia Franco
Sources :
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation : bbdm.org
- Dossier SHD Caen
- Arolsen : arolsen-archives.org
- Archives départementales du Gard
- Archives départementales de Vaucluse