RECHERCHEZ
Jacques SFART, nait 22 novembre 1899 à Paris 18ème, fils de Sincla Sfart, marchand de meubles âgé de 40 ans et de Berthe Pelz, fruitière âgée de 39ans, au 10 rue Eugène Sue à Paris. Il est recensé comme Roumain.
Voyageur de commerce, il habite au 34 rue de la Tour d’Auvergne, Paris 9ème (aujourd’hui rue Louise-Émilie de la Tour d’Auvergne).
Il est recensé au camp de Pithiviers (Loiret) le 21 septembre 1942 mais il ne fera pas partie des 6 convois de déportation pour Auschwitz depuis ce camp (notamment les raflés du Vel d’hiv) et on le retrouve comme régisseur agricole à Langlade (Gard), où un GTE (Groupe de Travailleurs étrangers) est implanté. Il est arrêté à Pont Saint Esprit (Gard) et envoyé via Lyon au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 11043) où il arrive le 7 janvier 1944. Son carnet de fouille 53/49 du 7 janvier stipule la spoliation de sa seule fortune qui s’élève à 50 francs (10 euros 2024 !). Il est déporté par le convoi n° 66[i] du 20 janvier 1944 à destination d’Auschwitz.
Il n’est à priori pas revenu.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 36, colonne 12, rangée 3
Philippe Saïman
André Francisco
[i] Le convoi 66 part de la gare de Paris-Bobigny le 20 janvier 1944 emportant avec lui 1.153 déportés, dont une majorité sont de nationalité française. Ce convoi est issu de nombreuses arrestations individuelles et familiales, en décembre 1943, dans plus de cinquante départements : dans la région parisienne, le sud-est, Lyon et Bordeaux. La déportation de tous les Juifs résidant en France, sans aucune distinction de leur nationalité, ne rentre en complète application qu’à partir de ce convoi 66. Les arrestations sont effectuées désormais conjointement par les polices allemandes et françaises. La rapidité des délais entre l’arrestation en France et la déportation vers Auschwitz, marque un durcissement dans la déportation à partir de ce convoi. Le convoi 66 arrive à Auschwitz dans la nuit du 22 au 23 janvier 1944. 236 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 172611 à 172846, ainsi que 55 femmes qui sont tatouées des numéros 74783 à 74797 et 74835 à 74874. Le reste du convoi est gazé dès son arrivée.
Sources :
Site Arolsen – recherche par nom
Mémorial de la Shoah
Archives en ligne YadVashem
Etat civil Paris 18ème
RECHERCHEZ
Jacques SFART, nait 22 novembre 1899 à Paris 18ème, fils de Sincla Sfart, marchand de meubles âgé de 40 ans et de Berthe Pelz, fruitière âgée de 39ans, au 10 rue Eugène Sue à Paris. Il est recensé comme Roumain.
Voyageur de commerce, il habite au 34 rue de la Tour d’Auvergne, Paris 9ème (aujourd’hui rue Louise-Émilie de la Tour d’Auvergne).
Il est recensé au camp de Pithiviers (Loiret) le 21 septembre 1942 mais il ne fera pas partie des 6 convois de déportation pour Auschwitz depuis ce camp (notamment les raflés du Vel d’hiv) et on le retrouve comme régisseur agricole à Langlade (Gard), où un GTE (Groupe de Travailleurs étrangers) est implanté. Il est arrêté à Pont Saint Esprit (Gard) et envoyé via Lyon au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 11043) où il arrive le 7 janvier 1944. Son carnet de fouille 53/49 du 7 janvier stipule la spoliation de sa seule fortune qui s’élève à 50 francs (10 euros 2024 !). Il est déporté par le convoi n° 66[i] du 20 janvier 1944 à destination d’Auschwitz.
Il n’est à priori pas revenu.
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 36, colonne 12, rangée 3
Philippe Saïman
André Francisco
[i] Le convoi 66 part de la gare de Paris-Bobigny le 20 janvier 1944 emportant avec lui 1.153 déportés, dont une majorité sont de nationalité française. Ce convoi est issu de nombreuses arrestations individuelles et familiales, en décembre 1943, dans plus de cinquante départements : dans la région parisienne, le sud-est, Lyon et Bordeaux. La déportation de tous les Juifs résidant en France, sans aucune distinction de leur nationalité, ne rentre en complète application qu’à partir de ce convoi 66. Les arrestations sont effectuées désormais conjointement par les polices allemandes et françaises. La rapidité des délais entre l’arrestation en France et la déportation vers Auschwitz, marque un durcissement dans la déportation à partir de ce convoi. Le convoi 66 arrive à Auschwitz dans la nuit du 22 au 23 janvier 1944. 236 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 172611 à 172846, ainsi que 55 femmes qui sont tatouées des numéros 74783 à 74797 et 74835 à 74874. Le reste du convoi est gazé dès son arrivée.
Sources :
Site Arolsen – recherche par nom
Mémorial de la Shoah
Archives en ligne YadVashem
Etat civil Paris 18ème