SCHREIBER Vera

  • Auschwitz

  • Née le 11 février 1930 à Chemnitz

  • Décédée à Auschwitz le 1er avril 1944

Vera Schreiber est née le 11 février 1930 à Chemnitz (Allemagne), fille de Franz Schreiber et de Charlotte Bie. Elle entre en France en juillet 1939 avec ses parents afin de se mettre à l’abri du régime hitlérien et vit avec ses parents d’abord à Paris (33, rue de Lubeck), elle est recensée aux Salles du Gardon, puis 12 route de Saint Paul, à Vence à la villa Rose d’or. Elle est arrêtée avec ses parents le 4 mars 1944, avant d’être internée à Nice et envoyée au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 16880) le 17 mars. Elle est déportée à Auschwitz le 27 mars par convoi 70[1].
Elle est présumée décédée le 1er avril 1944 à Auschwitz.

Son nom figure au mémorial de la Shoah : dalle 35, colonne 12, rangée 2

Annette Nogarède, André Francisco


[1] Le convoi 70 part de la gare de Paris-Bobigny le 27 mars 1944 emportant 1.000 déportés. Les rafles de la région parisienne, d’Isère, de Savoie, de la région lyonnaise, de Vichy, de Toulouse, de Marseille et de la Côte d’Azur fournissent les effectifs de ce convoi. Plusieurs évasions ont lieu pendant le trajet et le train arrive à Auschwitz le 30 mars 1944 où 380 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 176096 à 176475, ainsi que 148 femmes tatouées des numéros 76162 à 76309. Les 472 personnes du reste du convoi sont gazées dès l’arrivée.


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

Sources :

 

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

SCHREIBER Vera

  • Auschwitz

  • Née le 11 février 1930 à Chemnitz

  • Décédée à Auschwitz le 1er avril 1944

Vera Schreiber est née le 11 février 1930 à Chemnitz (Allemagne), fille de Franz Schreiber et de Charlotte Bie. Elle entre en France en juillet 1939 avec ses parents afin de se mettre à l’abri du régime hitlérien et vit avec ses parents d’abord à Paris (33, rue de Lubeck), elle est recensée aux Salles du Gardon, puis 12 route de Saint Paul, à Vence à la villa Rose d’or. Elle est arrêtée avec ses parents le 4 mars 1944, avant d’être internée à Nice et envoyée au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 16880) le 17 mars. Elle est déportée à Auschwitz le 27 mars par convoi 70[1].
Elle est présumée décédée le 1er avril 1944 à Auschwitz.

Son nom figure au mémorial de la Shoah : dalle 35, colonne 12, rangée 2

Annette Nogarède, André Francisco


[1] Le convoi 70 part de la gare de Paris-Bobigny le 27 mars 1944 emportant 1.000 déportés. Les rafles de la région parisienne, d’Isère, de Savoie, de la région lyonnaise, de Vichy, de Toulouse, de Marseille et de la Côte d’Azur fournissent les effectifs de ce convoi. Plusieurs évasions ont lieu pendant le trajet et le train arrive à Auschwitz le 30 mars 1944 où 380 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 176096 à 176475, ainsi que 148 femmes tatouées des numéros 76162 à 76309. Les 472 personnes du reste du convoi sont gazées dès l’arrivée.


[i] Le convoi 29 du 7 septembre 1942 est surtout composé de Juifs étrangers qui avaient été transférés de la zone non occupée par deux convois. Le premier arrive au camp de Drancy en provenance de Nice le 1er septembre et le deuxième de Rivesaltes et des Milles, arrive à Drancy le 3 septembre. Plus de 100 enfants sont parmi les déportés de la zone non occupée auxquels s’ajoutent près de 200 Juifs arrêtés lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. À leur arrivée à Auschwitz, 59 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et tatoués des numéros 63164 à 63222, 52 femmes sont tatouées des numéros 19243 à 19294. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. Selon l’historien Serge Klarsfeld, on dénombrait 34 rescapés de ce convoi en 1945, tous des hommes.

Sources :

 

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