SCHREIBER Franz

  • Auschwitz

  • Né le 30 mai 1885 à Chemnitz (Allemagne)

  • Décédé vers le 1er avril 1944 à Auschwitz

Franz Philippe Schreiber est né le 30 mai 1885 à Chemnitz (Allemagne), fils de Saul Schreiber et d’Hermine Dietimann. Il est l’époux de Charlotte Schreiber née Bie. Il habite 33, rue de Lubeck, à Paris[1]. On le retrouve aux Salles du Gardon avant que la famille (épouse et fille Vera âgée de 14 ans) soit arrêtée le 4 mars 1944 au 12 route de Saint Paul à Vence[2]. Il est interné à Nice avant d’être envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy – matricule 16878 – son carnet de fouille 108/708 précise la spoliation de 4845 francs qu’il a subi : environ 1000 euros valeur 2023. Puis Auschwitz par transport 70[3] du 27 mars 1944[4] avec son épouse Charlotte et sa fille Vera. Son acte de disparition est transmis à Edith Schreiber le 3 janvier 1957[5].

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 35, colonne 12, rangée 2

Rédacteur


[1] Ministère des Anciens combattants, 20 octobre 1956

[2] Lettre du ministre des anciens combattants au préfet de police de Paris, 13 septembre 1961

[3] Le convoi 70 part de la gare de Paris-Bobigny le 27 mars 1944 emportant 1.000 déportés. Les rafles de la région parisienne, d’Isère, de Savoie, de la région lyonnaise, de Vichy, de Toulouse, de Marseille et de la Côte d’Azur fournissent les effectifs de ce convoi. Plusieurs évasions ont lieu pendant le trajet et le train arrive à Auschwitz le 30 mars 1944 où 380 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 176096 à 176475, ainsi que 148 femmes tatouées des numéros 76162 à 76309. Les 472 personnes du reste du convoi sont gazées dès l’arrivée.

[4] Comité international de la Croix-Rouge, certificat d’incarcération N° 614436, 16 décembre 1957

[5] Accusé de réception d’Edith Schreiber, 3 janvier 1957

Sources :

 

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

SCHREIBER Franz

  • Auschwitz

  • Né le 30 mai 1885 à Chemnitz (Allemagne)

  • Décédé vers le 1er avril 1944 à Auschwitz

Franz Philippe Schreiber est né le 30 mai 1885 à Chemnitz (Allemagne), fils de Saul Schreiber et d’Hermine Dietimann. Il est l’époux de Charlotte Schreiber née Bie. Il habite 33, rue de Lubeck, à Paris[1]. On le retrouve aux Salles du Gardon avant que la famille (épouse et fille Vera âgée de 14 ans) soit arrêtée le 4 mars 1944 au 12 route de Saint Paul à Vence[2]. Il est interné à Nice avant d’être envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy – matricule 16878 – son carnet de fouille 108/708 précise la spoliation de 4845 francs qu’il a subi : environ 1000 euros valeur 2023. Puis Auschwitz par transport 70[3] du 27 mars 1944[4] avec son épouse Charlotte et sa fille Vera. Son acte de disparition est transmis à Edith Schreiber le 3 janvier 1957[5].

Son nom figure sur le mur du mémorial de la Shoah : dalle 35, colonne 12, rangée 2

Rédacteur


[1] Ministère des Anciens combattants, 20 octobre 1956

[2] Lettre du ministre des anciens combattants au préfet de police de Paris, 13 septembre 1961

[3] Le convoi 70 part de la gare de Paris-Bobigny le 27 mars 1944 emportant 1.000 déportés. Les rafles de la région parisienne, d’Isère, de Savoie, de la région lyonnaise, de Vichy, de Toulouse, de Marseille et de la Côte d’Azur fournissent les effectifs de ce convoi. Plusieurs évasions ont lieu pendant le trajet et le train arrive à Auschwitz le 30 mars 1944 où 380 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 176096 à 176475, ainsi que 148 femmes tatouées des numéros 76162 à 76309. Les 472 personnes du reste du convoi sont gazées dès l’arrivée.

[4] Comité international de la Croix-Rouge, certificat d’incarcération N° 614436, 16 décembre 1957

[5] Accusé de réception d’Edith Schreiber, 3 janvier 1957

Sources :

 

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