RECHERCHEZ
La famille est vraisemblablement installée à Paris avant 1937, en effet leur fils Jean y nait le 14 novembre 1937. Le dernier domicile parisien de la famille est au 20 avenue Victoria, Paris 1er. Nathan exerce le métier d’avocat.
Fuyant les persécutions antisémites, la famille se réfugie dans le sud de la France et s’installe à Nîmes à la villa Daudet, Chemin de la Planette.
Les noms de Renée et Rose apparaissent pour leur part sur la commune de Montfrin (Gard), selon le mémorial de la Shoah.
La famille est arrêtée et envoyée à Marseille avant d’être transférée au centre de regroupement des israélites à Drancy le 21 avril 1943.
Nathan est notamment interné à Drancy sous le matricule 20680 – escalier 9 – chambre 1.
Toute la famille est déportée le 23 juin par transport 55[i] et assassinée dès son arrivée.
Un courrier du consul général de Roumanie au directeur du centre de Drancy le 17 septembre 1943 indique qu’un rapatriement est encore possible jusqu’au 25 novembre 1943, mais la famille est déjà déportée et assassinée. Le Journal officiel du 11 décembre 2013 – Arrêté du 18 juillet 2013 porte apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès le 28 juin 1943.
Leurs noms figurent sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 41, colonne 14, rangée 2
André Francisco
[i] Le Convoi 55 part le 23 juin 1943, part de la gare du Bourget-Drancy pour Auschwitz à 8 h 55. Il transporte 1200 Juifs étrangers et français.
Alois Brunner responsable de la déportation déclare aux déportés avant le départ « Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez. ». À leur arrivée à Auschwitz, 383 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et sont tatoués des numéros 125858 à 126240. 217 femmes reçoivent les numéros 46537 à 46753. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. A la libération, on ne dénombrait que 44 hommes et 42 femmes rescapés de ce convoi.
Sources :
Dossier Nathan : archives SHD Caen 21 P 536 510
Dossier Rose : archives SHD Caen 21 P 536 513
http://www.ajpn.org/arrestationdep-30.html
le mémorial de la Shoah
RECHERCHEZ
La famille est vraisemblablement installée à Paris avant 1937, en effet leur fils Jean y nait le 14 novembre 1937. Le dernier domicile parisien de la famille est au 20 avenue Victoria, Paris 1er. Nathan exerce le métier d’avocat.
Fuyant les persécutions antisémites, la famille se réfugie dans le sud de la France et s’installe à Nîmes à la villa Daudet, Chemin de la Planette.
Les noms de Renée et Rose apparaissent pour leur part sur la commune de Montfrin (Gard), selon le mémorial de la Shoah.
La famille est arrêtée et envoyée à Marseille avant d’être transférée au centre de regroupement des israélites à Drancy le 21 avril 1943.
Nathan est notamment interné à Drancy sous le matricule 20680 – escalier 9 – chambre 1.
Toute la famille est déportée le 23 juin par transport 55[i] et assassinée dès son arrivée.
Un courrier du consul général de Roumanie au directeur du centre de Drancy le 17 septembre 1943 indique qu’un rapatriement est encore possible jusqu’au 25 novembre 1943, mais la famille est déjà déportée et assassinée. Le Journal officiel du 11 décembre 2013 – Arrêté du 18 juillet 2013 porte apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès le 28 juin 1943.
Leurs noms figurent sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 41, colonne 14, rangée 2
André Francisco
[i] Le Convoi 55 part le 23 juin 1943, part de la gare du Bourget-Drancy pour Auschwitz à 8 h 55. Il transporte 1200 Juifs étrangers et français.
Alois Brunner responsable de la déportation déclare aux déportés avant le départ « Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez. ». À leur arrivée à Auschwitz, 383 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et sont tatoués des numéros 125858 à 126240. 217 femmes reçoivent les numéros 46537 à 46753. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée au camp. A la libération, on ne dénombrait que 44 hommes et 42 femmes rescapés de ce convoi.
Sources :
Dossier Nathan : archives SHD Caen 21 P 536 510
Dossier Rose : archives SHD Caen 21 P 536 513
http://www.ajpn.org/arrestationdep-30.html
le mémorial de la Shoah