RECHERCHEZ
SHAUER Kurt
OBSERVATIONS :
A ce jour aucun lien formel n’a été retrouvé avec le Gard, hormis son nom dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Kurt Schauer naît le 6 mai 1895 à Leipzig (Allemagne), fils de Heinrich et de Louise Benjamin. Célibataire, il est éditeur de musique.
Fuyant les persécutions antisémites il se réfugie dans le sud de la France et comme de nombreux réfugiés étrangers il s’engage dans la légion étrangère[i] entre le 1 septembre 1939 et le 25 juin 1940.
Il est signalé à Nîmes et alors qu’il réside à Nice au 29 avenue Thiers, il est arrêté à Borgo (Italie).
Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 8727). Son carnet de fouille 31/26 du 24 novembre 1943 précise les 1935 francs dont il a été spolié (environ 500 euros 2023).
Il est déporté à Auschwitz par convoi 64 [ii] du 7 décembre 1943 où il décède le 12 décembre 1943 [iii].
Le maire de la commune de la Porte St Denis déclare qu’il est domicilié 45 rue d’Hauteville de 1938 à 1943 sans avoir reparu à son domicile en 1948. Son frère Richard habitant Londres en 1948 fera les démarches pour le déclarer « non rentré ».
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 41 – colonne 14 – rangée 2
André Francisco
Source :
[ii] Le convoi 64 quitte la gare de Bobigny le 7 décembre 1943 emportant avec lui 1000 Juifs. Par suite d’une inversion dans les archives allemandes, ce convoi est numéroté 64, alors que celui parti dix jours plus tard, le 17 décembre 1943, est numéroté 63. Le Président de l’UGIF, Raymond-Raoul Lambert, qui est arrêté le 21 août 1943 fait également partie de ce convoi avec sa femme et ses quatre enfants.
Malgré quatre évasions réussies, aucune autre évasion n’a été signalée. Le convoi 64 arrive à Auschwitz le 10 décembre 1943 où 267 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 167442 à 167708. Seulement 72 femmes sont sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros 70184 à 70255. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée.
[iii] Décédé à Auschwitz le 12 décembre 1943 : date du Journal officiel électronique authentifié n° 0174 du 28 juillet 2013
Sources :
Dossier SHD Caen 21 P 536 380
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978Ar
Le Mémorial de la Shoah
Yad Vashem
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005eb008293c986
RECHERCHEZ
SHAUER Kurt
OBSERVATIONS :
A ce jour aucun lien formel n’a été retrouvé avec le Gard, hormis son nom dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires.
Kurt Schauer naît le 6 mai 1895 à Leipzig (Allemagne), fils de Heinrich et de Louise Benjamin. Célibataire, il est éditeur de musique.
Fuyant les persécutions antisémites il se réfugie dans le sud de la France et comme de nombreux réfugiés étrangers il s’engage dans la légion étrangère[i] entre le 1 septembre 1939 et le 25 juin 1940.
Il est signalé à Nîmes et alors qu’il réside à Nice au 29 avenue Thiers, il est arrêté à Borgo (Italie).
Il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy (matricule 8727). Son carnet de fouille 31/26 du 24 novembre 1943 précise les 1935 francs dont il a été spolié (environ 500 euros 2023).
Il est déporté à Auschwitz par convoi 64 [ii] du 7 décembre 1943 où il décède le 12 décembre 1943 [iii].
Le maire de la commune de la Porte St Denis déclare qu’il est domicilié 45 rue d’Hauteville de 1938 à 1943 sans avoir reparu à son domicile en 1948. Son frère Richard habitant Londres en 1948 fera les démarches pour le déclarer « non rentré ».
Son nom figure sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 41 – colonne 14 – rangée 2
André Francisco
Source :
[ii] Le convoi 64 quitte la gare de Bobigny le 7 décembre 1943 emportant avec lui 1000 Juifs. Par suite d’une inversion dans les archives allemandes, ce convoi est numéroté 64, alors que celui parti dix jours plus tard, le 17 décembre 1943, est numéroté 63. Le Président de l’UGIF, Raymond-Raoul Lambert, qui est arrêté le 21 août 1943 fait également partie de ce convoi avec sa femme et ses quatre enfants.
Malgré quatre évasions réussies, aucune autre évasion n’a été signalée. Le convoi 64 arrive à Auschwitz le 10 décembre 1943 où 267 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros 167442 à 167708. Seulement 72 femmes sont sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros 70184 à 70255. Les autres déportés sont gazés dès leur arrivée.
[iii] Décédé à Auschwitz le 12 décembre 1943 : date du Journal officiel électronique authentifié n° 0174 du 28 juillet 2013
Sources :
Dossier SHD Caen 21 P 536 380
Le Mémorial de la déportation des juifs de France, Béate et Serge Klarsfeld, Paris 1978Ar
Le Mémorial de la Shoah
Yad Vashem
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005eb008293c986
