RECHERCHEZ
SCHACHTER Jakob
Il né le 22 septembre 1905 à Leipzig, fils de Nuto Binder SCHACHTER, commerçant et de Rose SCHONMAN.
Alors qu’il est pelletier, il épouse le 7 septembre 1933 à Paris, Rachel PERETZ née le 29 octobre 1912 à Paris 12ème fille de Chaim SCHACHTER et de PERETZ Rebecca née SPRINGER.
Ils ont 2 enfants :
Georges née le 11 juillet 1935, Paris 4ème
Rachel née le 30 septembre 1937, Paris 4ème
La famille réside 15 rue des petites écuries (Paris 10ème) et se réfugie en 1940 à St Bonnet du Gard afin d’échapper aux persécutions antisémites.
Il exerce le métier d’agriculteur et la famille est arrêtée le 19 février 1944 chez le maire de l’époque M. MAURIN, certainement sur dénonciation. Ils laissent un excellent souvenir au sein de la population notamment pour leur qualité de patriotisme (selon le préfet du Gard en 1954). Ils sont tous envoyés (son épouse et ses 2 enfants âgés de 6 et 8 ans) au camp de regroupement des israélites à Drancy le 21 mai 1944. Il est enregistré sous le matricule 22792, et son carnet de fouille 135/4535 du 21 mai mentionne 51 francs de spoliation. Ils sont déportés par convoi 75[i] du 30 mai 1944 à destination d’Auschwitz. Son épouse et ses deux enfants sont assassinés dès leur arrivée le 6 juin 1944. Jakob sera déporté par la suite à Buchenwald (matricule 124903)
Il est évacué d’Auschwitz fin janvier 1945 via Gross-Rosen d’où il repart le 10 février vers Buchenwald (matricule 124903). Il est transféré 17 février 1945 au Kommando de Langenstein- Malachit où il meurt le 20 mars 1945 de septicémie.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 35 – colonne 12 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Convoi 75 du 30mai : Ce convoi part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18 ans, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir éventuellement d’échange. Se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Sources :
Archives Caen
Arolsen
Mémorial shoah
RECHERCHEZ
SCHACHTER Jakob
Il né le 22 septembre 1905 à Leipzig, fils de Nuto Binder SCHACHTER, commerçant et de Rose SCHONMAN.
Alors qu’il est pelletier, il épouse le 7 septembre 1933 à Paris, Rachel PERETZ née le 29 octobre 1912 à Paris 12ème fille de Chaim SCHACHTER et de PERETZ Rebecca née SPRINGER.
Ils ont 2 enfants :
Georges née le 11 juillet 1935, Paris 4ème
Rachel née le 30 septembre 1937, Paris 4ème
La famille réside 15 rue des petites écuries (Paris 10ème) et se réfugie en 1940 à St Bonnet du Gard afin d’échapper aux persécutions antisémites.
Il exerce le métier d’agriculteur et la famille est arrêtée le 19 février 1944 chez le maire de l’époque M. MAURIN, certainement sur dénonciation. Ils laissent un excellent souvenir au sein de la population notamment pour leur qualité de patriotisme (selon le préfet du Gard en 1954). Ils sont tous envoyés (son épouse et ses 2 enfants âgés de 6 et 8 ans) au camp de regroupement des israélites à Drancy le 21 mai 1944. Il est enregistré sous le matricule 22792, et son carnet de fouille 135/4535 du 21 mai mentionne 51 francs de spoliation. Ils sont déportés par convoi 75[i] du 30 mai 1944 à destination d’Auschwitz. Son épouse et ses deux enfants sont assassinés dès leur arrivée le 6 juin 1944. Jakob sera déporté par la suite à Buchenwald (matricule 124903)
Il est évacué d’Auschwitz fin janvier 1945 via Gross-Rosen d’où il repart le 10 février vers Buchenwald (matricule 124903). Il est transféré 17 février 1945 au Kommando de Langenstein- Malachit où il meurt le 20 mars 1945 de septicémie.
Son nom figure au mémorial de la Shoah : Dalle 35 – colonne 12 – rangée 2
André FRANCISCO
[i] Convoi 75 du 30mai : Ce convoi part de la gare de Paris-Bobigny le 30 mai 1944 avec 1004 déportés dont plus de 100 déportés de moins de 18 ans, ainsi que des détenus du camp Vittel qui avaient été épargnés de la déportation jusque-là pour servir éventuellement d’échange. Se trouve également un groupe de 30 Juifs du département de Haute-Savoie. Le convoi arrive au camp d’Auschwitz-Birkenau le 2 juin 1944, 239 hommes sont sélectionnés pour les travaux forcés et tatoués des numéros A-11841 à A-12079 ainsi que 134 femmes, également sélectionnées pour les travaux forcés et tatouées des numéros A-7065 à A-7198. Le reste du convoi, c’est-à-dire 624 Juifs, sont immédiatement gazés. Après la libération d’Auschwitz, on compte 99 survivants du convoi 75, parmi lesquels se trouvent 54 femmes
Sources :
Sources :
Archives Caen
Arolsen
Mémorial shoah
