Raymond est le fils d’Adrienne, Marguerite née Fossier, son père est Armand, Henri Sabatier, entrepreneur de transports et domiciliés à Alès. Raymond Sabatier est célibataire, il exerce la profession de soudeur autogène, tôlier, calorifugeur, lorsqu’il est requis par le Service du Travail obligatoire en Allemagne. Le 27 juillet 1943 il arrive à Weisswasser près de Görlitz dans le Land de Saxe à l’est de l’Allemagne où il travaille pour la firme Grimm-Glashuttenwerke. En septembre 1943, il est arrêté pour acte de sabotage et tentative d’évasion[1]. Interné il est ensuite transféré au KL de Sachsenhausen, à 30 kilomètres au nord de Berlin dans le Land de Brandebourg. Le matricule 73553 lui est attribué et, après la période de quarantaine au camp central, il est dirigé sur le Kommando Heinkel, situé à quelques kilomètres : « l’usine et le camp ne font qu’un. Les barbelés électrifiés, les miradors ceinturent un vaste espace boisé où alternent les Blocks de déportés et les halls de fabrication du constructeur d’avions Ernst Heinkel « . L’usine fabrique principalement des bombardiers pour la Luftwaffe[2]. Dans ce Kommando ce sont les Français qui sont les plus nombreux. Raymond Sabatier est affecté au Block 5C.[3] Le camp est bombardé le 18 avril 1944[4]. Il est libéré en mai 1945 et rapatrié le 28 mai 1945 par Longuyon. Le 3 novembre 1945 il épouse Lucienne, Louise Boiral à Alès[5].

Raymond Sabatier est décédé le 11 octobre 2010 à Orange dans le Vaucluse

Monique Vézilier

Sources :

[1] DAVCC Caen dossier 21P 668640

[2] https://souviens-toi.org/kommando5_ent.html – Les kommandos de Sachsenhausen Les kommandos en entreprise

[3] DAVCC Caen

[4] http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article – Le camp de concentration de Oranienbourg – Sachsenhausen

[5] EC