RECHERCHEZ
Jacques Mouton nait 17 septembre 1925 à Robiac dans le bassin minier du Gard. Il est le fils de Roger Mouton et de Léa née Ayon. Il habite Alès avec sa famille au 13 chemin de Clavières. Le 1er mai 1944 il adhère au Front National de Lutte pour l’Indépendance de la France. Le 16 juillet il est au maquis de Figuerolles – St Martin de Boubaux en Lozère. Trois jours plus tard le 18 juillet il est arrêté par la Gestapo avec un camarade Chavanier André (Matricule 80975), dans le train entre Rivesaltes et Perpignan alors qu’ils tentaient de passer en Espagne pour rejoindre les Forces Françaises Libres[1]. D’abord emprisonnés à Perpignan, ils sont transférés au Camp de rassemblement de Compiègne le 4 août. Le 17 août 1944 Jacques Mouton est déporté dans le convoi I.265. Le 21 août à son arrivée à Buchenwald il reçoit le matricule 81036[2]. Le 4 novembre il est affecté au Kommando de Langensalza (Thuringe), ouvert le 20 octobre 1944 pour la firme Junkers, où les déportés travaillent au montage des avions[3]. Début avril 1945 le Kommando est évacué, Jacques est de retour à Buchenwald le 4 alors que les SS organisent le retrait de tous les prisonniers. Il est dans un groupe de 4500 détenus qui quitte le camp le 7 avril en direction de Flossenburg, en train. Une partie de ce convoi parviendra à Dachau le 28 avril seulement[4]. Le 29 avril 1945 le KL de Dachau est libéré par des unités de l’Armée américaine. Jacques Mouton est rapatrié sur le centre d’accueil de Nancy (Meurthe et Moselle). À la date du 1er septembre 1945 il est inscrit dans la liste des malades hospitalisés au sanatorium Alsace[5].
Il intègre la SNCF et se marie le 11 avril 1947 à Alès avec Suzanne Pellet. Il décède à Alès le 6 avril 1995[6].
Monique Vézilier
[1] DAVCC Caen, dossier de déporté 21P602601 Jacques Mouton
[2] https:// collections.arolsen-archives.org/Doc.ID6667172
[3] wikipedia Langensalza
[4] La libération de Buchenwald au jour le jour
[5] https:// collections.arolsen-archives.org/Doc.ID708006161
[6] Insee décès
Sources :
RECHERCHEZ
Jacques Mouton nait 17 septembre 1925 à Robiac dans le bassin minier du Gard. Il est le fils de Roger Mouton et de Léa née Ayon. Il habite Alès avec sa famille au 13 chemin de Clavières. Le 1er mai 1944 il adhère au Front National de Lutte pour l’Indépendance de la France. Le 16 juillet il est au maquis de Figuerolles – St Martin de Boubaux en Lozère. Trois jours plus tard le 18 juillet il est arrêté par la Gestapo avec un camarade Chavanier André (Matricule 80975), dans le train entre Rivesaltes et Perpignan alors qu’ils tentaient de passer en Espagne pour rejoindre les Forces Françaises Libres[1]. D’abord emprisonnés à Perpignan, ils sont transférés au Camp de rassemblement de Compiègne le 4 août. Le 17 août 1944 Jacques Mouton est déporté dans le convoi I.265. Le 21 août à son arrivée à Buchenwald il reçoit le matricule 81036[2]. Le 4 novembre il est affecté au Kommando de Langensalza (Thuringe), ouvert le 20 octobre 1944 pour la firme Junkers, où les déportés travaillent au montage des avions[3]. Début avril 1945 le Kommando est évacué, Jacques est de retour à Buchenwald le 4 alors que les SS organisent le retrait de tous les prisonniers. Il est dans un groupe de 4500 détenus qui quitte le camp le 7 avril en direction de Flossenburg, en train. Une partie de ce convoi parviendra à Dachau le 28 avril seulement[4]. Le 29 avril 1945 le KL de Dachau est libéré par des unités de l’Armée américaine. Jacques Mouton est rapatrié sur le centre d’accueil de Nancy (Meurthe et Moselle). À la date du 1er septembre 1945 il est inscrit dans la liste des malades hospitalisés au sanatorium Alsace[5].
Il intègre la SNCF et se marie le 11 avril 1947 à Alès avec Suzanne Pellet. Il décède à Alès le 6 avril 1995[6].
Monique Vézilier
[1] DAVCC Caen, dossier de déporté 21P602601 Jacques Mouton
[2] https:// collections.arolsen-archives.org/Doc.ID6667172
[3] wikipedia Langensalza
[4] La libération de Buchenwald au jour le jour
[5] https:// collections.arolsen-archives.org/Doc.ID708006161
[6] Insee décès
Sources :