MOSQUERA GONZALES José

  • 43317 Mauthausen

  • Né le 14 juin 1918 en Espagne

  • Revenu des camps

OBSERVATION :

La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : archives départementales, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Cependant, malgré nos recherches nous n’avons pu certifier le parcours de José MOSQUERA dans le Gard. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. 

 

José naît le 14 juin 1918 à Ramiras – Ourense (Galice, Espagne).

Comme de nombreux républicains espagnols, en février 1939, il doit fuir le régime franquiste lors de la Retirada et on le retrouve dans la CTE 100 [i] à Gurs (Pyrénées Atlantiques). Il est ensuite transféré pour les besoins de l’armée française à l´artillerie (ERG de Cloyes) le 22 octobre 1939 puis à Châteaudun (Eure et Loire), à la forêt de Fréteval près de Cloyes, au parc d´Ingrande sur Vienne (Vienne), à Neuvy-Pailloux (Indre) et à Ste Sevère (Indre).

A la débâcle il est fait prisonnier par les allemands le 20 avril 1940 et incarcéré au Stalag XIII-A à Hohenfels, puis au VII-A de Moosburg en juillet 1940 et ensuite déporté à Mauthausen le 6 août 1940 avec 392 compatriotes, n’étant pas reconnu comme militaire mais espagnol réfugié. Le numéro 43317 lui est affecté.  Il y est recensé comme fermier, de religion catholique, célibataire et sans enfant.

Le 24 janvier 1941 comme de nombreux polonais et espagnols il est transféré au kommando de Gusen d’où il est libéré le 5 mai 1945.

Il décède en 1982

Anne marie Cavalier – André Francisco

 

[i] Le 5 février 1939, la France autorise l’entrée des soldats républicains en retraite de Catalogne. Près d’un demi-million de défenseurs républicains ont traversé la frontière dans les semaines suivantes. La plupart ont fini dans des camps. Le 12 avril, le gouvernement Daladier publie un décret imposant aux bénéficiaires de l’asile âgés de 20 à 48 ans les mêmes obligations que celles imposées aux citoyens français soumis à la conscription et à la réquisition militaire pour la défense nationale.

La première Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) à être formée dans le camp de Gurs est la 100°, elle a pour première destination d’appuyer l’armée française et en particulier la réserve d’artillerie générale de Châteaudun. Après l’offensive nazie, elle est retirée à Tours puis un peu plus au sud, dans l’Indre.

À l’été 1940, l’Allemagne prescrit que les « combattants rouges » espagnols capturés par la Wehrmacht ou les Einsatzkommandos soient détenus au moins pendant la guerre et interrogés en détail. Plus de sept mille républicains espagnols sont envoyés au complexe de Mauthausen – le camp central et les camps annexes comme Gusen – où ils sont employés dans les carrières de granit. Le taux de mortalité des détenus marqués d’un triangle bleu, « rotspanier », est tout particulièrement élevé.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

MOSQUERA GONZALES José

  • 43317 Mauthausen

  • Né le 14 juin 1918 en Espagne

  • Revenu des camps

OBSERVATION :

La liste des déportés(es) de notre site ayant un rapport avec le Gard est issue de diverses sources : archives départementales, liste des fédérations de déportés(es) créées au lendemain de la guerre, témoignages oraux de maires du Gard, Yad Vashem, archives Service Historique de la Défense de Caen, témoignages écrits de déporté(es), nos propres études …). Cependant, malgré nos recherches nous n’avons pu certifier le parcours de José MOSQUERA dans le Gard. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. 

 

José naît le 14 juin 1918 à Ramiras – Ourense (Galice, Espagne).

Comme de nombreux républicains espagnols, en février 1939, il doit fuir le régime franquiste lors de la Retirada et on le retrouve dans la CTE 100 [i] à Gurs (Pyrénées Atlantiques). Il est ensuite transféré pour les besoins de l’armée française à l´artillerie (ERG de Cloyes) le 22 octobre 1939 puis à Châteaudun (Eure et Loire), à la forêt de Fréteval près de Cloyes, au parc d´Ingrande sur Vienne (Vienne), à Neuvy-Pailloux (Indre) et à Ste Sevère (Indre).

A la débâcle il est fait prisonnier par les allemands le 20 avril 1940 et incarcéré au Stalag XIII-A à Hohenfels, puis au VII-A de Moosburg en juillet 1940 et ensuite déporté à Mauthausen le 6 août 1940 avec 392 compatriotes, n’étant pas reconnu comme militaire mais espagnol réfugié. Le numéro 43317 lui est affecté.  Il y est recensé comme fermier, de religion catholique, célibataire et sans enfant.

Le 24 janvier 1941 comme de nombreux polonais et espagnols il est transféré au kommando de Gusen d’où il est libéré le 5 mai 1945.

Il décède en 1982

Anne marie Cavalier – André Francisco

 

[i] Le 5 février 1939, la France autorise l’entrée des soldats républicains en retraite de Catalogne. Près d’un demi-million de défenseurs républicains ont traversé la frontière dans les semaines suivantes. La plupart ont fini dans des camps. Le 12 avril, le gouvernement Daladier publie un décret imposant aux bénéficiaires de l’asile âgés de 20 à 48 ans les mêmes obligations que celles imposées aux citoyens français soumis à la conscription et à la réquisition militaire pour la défense nationale.

La première Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) à être formée dans le camp de Gurs est la 100°, elle a pour première destination d’appuyer l’armée française et en particulier la réserve d’artillerie générale de Châteaudun. Après l’offensive nazie, elle est retirée à Tours puis un peu plus au sud, dans l’Indre.

À l’été 1940, l’Allemagne prescrit que les « combattants rouges » espagnols capturés par la Wehrmacht ou les Einsatzkommandos soient détenus au moins pendant la guerre et interrogés en détail. Plus de sept mille républicains espagnols sont envoyés au complexe de Mauthausen – le camp central et les camps annexes comme Gusen – où ils sont employés dans les carrières de granit. Le taux de mortalité des détenus marqués d’un triangle bleu, « rotspanier », est tout particulièrement élevé.

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.