RECHERCHEZ
Michel Mora est né le 8 janvier 1916 à Sète dans l’Hérault. Il est le fils de Francisco José Ignacio Mora, charretier, et de Maria Carmen Pla, sans profession. Pendant la guerre, il est célibataire et il est cordonnier à Saint-Laurent-d’Aigouze. Il rejoint le 1er janvier 1943 les rangs du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Il diffuse des tracts et son domicile sert de dépôt d’armes. Il est arrêté à Nîmes le 19 décembre 1943 par quatre agents de la Gestapo en civil alors qu’il boit l’apéritif au café du Colisée. Il est interné à la caserne Vallongue puis à Marseille à la prison Saint-Pierre à partir du 4 janvier 1944 et aux Baumettes dans la cellule n°322 du 19 janvier jusqu’au 9 juin et enfin à Paris à la caserne de la Pépinière. Il est déporté le 11 juin 1944 à Breslau où il arrive le 14 juin. Il est libéré le 8 mai 1945 par les Soviétiques qui envoient les prisonniers à Slavouta en URSS. Il est rapatrié le 14 juillet en France via Nancy puis Paris. Il rentre chez lui le 18 juillet. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade fictif de sergent. Après la guerre, il reprend sa profession de cordonnier à Saint-Laurent-d’Aigouze. Il s’y marie le 11 octobre 1945 avec Paulette Marie Alessandrie. Il y est décédé le 27 septembre 1995 à l’âge de 79 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Sète, en ligne sur le site internet des Archives départementales de l’Hérault).
1 446 W 60, AD Gard, Dossier de demande de la carte de combattant volontaire de la Résistance de Mora Michel.
21 P 600 562, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Mora Michel.
RECHERCHEZ
Michel Mora est né le 8 janvier 1916 à Sète dans l’Hérault. Il est le fils de Francisco José Ignacio Mora, charretier, et de Maria Carmen Pla, sans profession. Pendant la guerre, il est célibataire et il est cordonnier à Saint-Laurent-d’Aigouze. Il rejoint le 1er janvier 1943 les rangs du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France. Il diffuse des tracts et son domicile sert de dépôt d’armes. Il est arrêté à Nîmes le 19 décembre 1943 par quatre agents de la Gestapo en civil alors qu’il boit l’apéritif au café du Colisée. Il est interné à la caserne Vallongue puis à Marseille à la prison Saint-Pierre à partir du 4 janvier 1944 et aux Baumettes dans la cellule n°322 du 19 janvier jusqu’au 9 juin et enfin à Paris à la caserne de la Pépinière. Il est déporté le 11 juin 1944 à Breslau où il arrive le 14 juin. Il est libéré le 8 mai 1945 par les Soviétiques qui envoient les prisonniers à Slavouta en URSS. Il est rapatrié le 14 juillet en France via Nancy puis Paris. Il rentre chez lui le 18 juillet. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade fictif de sergent. Après la guerre, il reprend sa profession de cordonnier à Saint-Laurent-d’Aigouze. Il s’y marie le 11 octobre 1945 avec Paulette Marie Alessandrie. Il y est décédé le 27 septembre 1995 à l’âge de 79 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
EC Sète, en ligne sur le site internet des Archives départementales de l’Hérault).
1 446 W 60, AD Gard, Dossier de demande de la carte de combattant volontaire de la Résistance de Mora Michel.
21 P 600 562, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Mora Michel.