RECHERCHEZ
Fernand Montet[i] né le 11 août 1923 à Saint-André-de-Valborgne dans le Gard est le fils de Marie Anna née Étienne et de Louis Montet, maçon de profession. Fernand est ouvrier agricole lorsqu’il est appelé à effectuer sa période de formation aux Chantiers de Jeunesse en juillet 1943. Il est affecté au centre de regroupement de Tulle en Corrèze. Il quitte le Chantier et est arrêté à Alès par les Waffen SS le 15 mai 1944. D’abord incarcéré au Fort Vauban à Alès il est rapidement transféré à la caserne de Vallongue de Nîmes d’où le 24 juillet 1944 il est transporté au camp de regroupement de Compiègne[ii]. Le 28 juillet il est déporté dans le convoi I.250 à Neuengamme, grand camp d’Allemagne du Nord au sud-est de Hambourg, où il arrive le 31 juillet 1944. Le matricule 39599 lui est alors attribué. La période de quarantaine passée il est envoyé au Kommando Brême-Farge, sur le chantier Valentin réservé à la construction d’un immense refuge sous-marin. En avril 1945, l’avance des troupes alliées à l’Ouest précipite le départ vers le camp central, les malades sont transportés en trains appelés « trains de la mort » car pilonnés par l’aviation alliée, jusqu’à Bergen-Belsen[iii]. Fernand Montet décède le 14 mars 1945. Louis Martin-Chauffier a qualifié ce camp « d’horrible mouroir ».
Monique Vézilier
[i] Arolsen photo de Fernand Montet Doc ID 108010960
[ii] DAVCC dossier de déporté de Montet Fernand 21P 517 963
[iii] Marcel Ruby Le Livre de La Déportation, Robert Laffont, 1995, Neueungamme p.193
Sources :
RECHERCHEZ
Fernand Montet[i] né le 11 août 1923 à Saint-André-de-Valborgne dans le Gard est le fils de Marie Anna née Étienne et de Louis Montet, maçon de profession. Fernand est ouvrier agricole lorsqu’il est appelé à effectuer sa période de formation aux Chantiers de Jeunesse en juillet 1943. Il est affecté au centre de regroupement de Tulle en Corrèze. Il quitte le Chantier et est arrêté à Alès par les Waffen SS le 15 mai 1944. D’abord incarcéré au Fort Vauban à Alès il est rapidement transféré à la caserne de Vallongue de Nîmes d’où le 24 juillet 1944 il est transporté au camp de regroupement de Compiègne[ii]. Le 28 juillet il est déporté dans le convoi I.250 à Neuengamme, grand camp d’Allemagne du Nord au sud-est de Hambourg, où il arrive le 31 juillet 1944. Le matricule 39599 lui est alors attribué. La période de quarantaine passée il est envoyé au Kommando Brême-Farge, sur le chantier Valentin réservé à la construction d’un immense refuge sous-marin. En avril 1945, l’avance des troupes alliées à l’Ouest précipite le départ vers le camp central, les malades sont transportés en trains appelés « trains de la mort » car pilonnés par l’aviation alliée, jusqu’à Bergen-Belsen[iii]. Fernand Montet décède le 14 mars 1945. Louis Martin-Chauffier a qualifié ce camp « d’horrible mouroir ».
Monique Vézilier
[i] Arolsen photo de Fernand Montet Doc ID 108010960
[ii] DAVCC dossier de déporté de Montet Fernand 21P 517 963
[iii] Marcel Ruby Le Livre de La Déportation, Robert Laffont, 1995, Neueungamme p.193
Sources :