RECHERCHEZ
Il né le 30 mars 1896 au 15 rue Baduel à Nîmes, de Joseph, boulanger âgé de 28 ans et de Marie-Anne Laurens âgée de 21 ans. Alors qu’il est lui aussi boulanger, il est appelé au service militaire au 81ème régiment d’infanterie le 30 avril 1916 puis successivement au 295ème, 35ème, 371ème, 260ème, 372ème et au 81ème avant d’être démobilisé le 22 septembre 1919. Il sera cité à l’ordre de son régiment pour « destruction d’une portion du réseau ennemi, la nuit du 17 au 18 mai 1918 ».
A son retour, il s’installe 5 rue Paulet à Nîmes et épouse Anna Rosa Tores[i] le 11 avril 1919 à Montpellier, où il habitera successivement 16 rue Roucher en 1926, rue Subleyras en 1929 et s’installera défensivement 10 rue du Pila St Gély en 1936. Il est rappelé au service actif à la 8ème et 3ème compagnie du peloton cycliste le 7 mars 1940 et démobilisé le 10 juillet 1940. Membre du maquis Stalingrad (Tarn) du 1 janvier 1943 au 27 juin 1944, il est arrêté sur dénonciation du dénommé Berger, lequel sera condamné à mort après-guerre. Il est envoyé à la prison de Montpellier jusqu’au 30 juillet 1944, ensuite à Compiègne d’où il est déporté à destination de Buchenwald (matricule 78998) par transport I.265 du 17 août 1944, avec 1225 camarades dont la moitié ne reviendront pas.
Il décède à Buchenwald le 19 décembre 1944.
Son épouse Anna revenue de déportation fera les formalités pour faire reconnaitre le parcours de son époux. Il sera nommé sous-lieutenant FFI à compter du 1 juin 1944, la croix de guerre avec étoile lui sera attribuée le 15 avril 1947.
André Francisco
[i] Son épouse Anna Rosa TORES est née le 31 décembre 1897 à Lunel, fille de Jacques cordonnier âgé de 33 ans et de marie BERTRAND âgée de 32 ans.
Elle aussi a été déportée à Buchenwald et Ravensbrück sous les matricules 50382/31983 pour « activités illégales ». Elle reviendra des camps.
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Registre matricule n° 509 classe 1916 – archives départementales du Gard
RECHERCHEZ
Il né le 30 mars 1896 au 15 rue Baduel à Nîmes, de Joseph, boulanger âgé de 28 ans et de Marie-Anne Laurens âgée de 21 ans. Alors qu’il est lui aussi boulanger, il est appelé au service militaire au 81ème régiment d’infanterie le 30 avril 1916 puis successivement au 295ème, 35ème, 371ème, 260ème, 372ème et au 81ème avant d’être démobilisé le 22 septembre 1919. Il sera cité à l’ordre de son régiment pour « destruction d’une portion du réseau ennemi, la nuit du 17 au 18 mai 1918 ».
A son retour, il s’installe 5 rue Paulet à Nîmes et épouse Anna Rosa Tores[i] le 11 avril 1919 à Montpellier, où il habitera successivement 16 rue Roucher en 1926, rue Subleyras en 1929 et s’installera défensivement 10 rue du Pila St Gély en 1936. Il est rappelé au service actif à la 8ème et 3ème compagnie du peloton cycliste le 7 mars 1940 et démobilisé le 10 juillet 1940. Membre du maquis Stalingrad (Tarn) du 1 janvier 1943 au 27 juin 1944, il est arrêté sur dénonciation du dénommé Berger, lequel sera condamné à mort après-guerre. Il est envoyé à la prison de Montpellier jusqu’au 30 juillet 1944, ensuite à Compiègne d’où il est déporté à destination de Buchenwald (matricule 78998) par transport I.265 du 17 août 1944, avec 1225 camarades dont la moitié ne reviendront pas.
Il décède à Buchenwald le 19 décembre 1944.
Son épouse Anna revenue de déportation fera les formalités pour faire reconnaitre le parcours de son époux. Il sera nommé sous-lieutenant FFI à compter du 1 juin 1944, la croix de guerre avec étoile lui sera attribuée le 15 avril 1947.
André Francisco
[i] Son épouse Anna Rosa TORES est née le 31 décembre 1897 à Lunel, fille de Jacques cordonnier âgé de 33 ans et de marie BERTRAND âgée de 32 ans.
Elle aussi a été déportée à Buchenwald et Ravensbrück sous les matricules 50382/31983 pour « activités illégales ». Elle reviendra des camps.
Sources :
Archives SHD Caen
Archives Arolsen
Registre matricule n° 509 classe 1916 – archives départementales du Gard