RECHERCHEZ
René Louis Michel est le fils de Charles Henri Michel, cultivateur, et de Fany Jeanne Vernet, sans profession. Il a au moins une sœur et un frère, Paulette et Roger, nés respectivement en 1906 et 1914. Il est catholique. Il est adopté par la nation le 2 décembre 1922 car son père est revenu diminué après avoir été mobilisé lors de la Première Guerre mondiale. Il se marie le 12 octobre 1931 à Nîmes avec Marie Jeanne Vigne. Leur fille unique, Micheline, naît en octobre 1932 à Marseille. Pendant la guerre, il est contrôleur des PTT à la poste Colbert à Marseille où il habite au 39 rue Château Payan. Il s’engage dans la Résistance le 2 janvier 1942 au sein du réseau Action PTT comme agent P1 sous le pseudonyme de « Mistral ». Il agit en tant qu’agent de protection et de liaison : il détourne des correspondances adressées à la Gestapo, il diffuse des journaux clandestins, il recrute des résistants et son domicile sert de boîte aux lettres. Il est arrêté le 1er septembre 1943 à Marseille par la Gestapo. Interné à la prison Saint-Pierre de la cité phocéenne puis à Compiègne (numéro 20138), il est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald dans un convoi comprenant 1 945 personnes dont quelques-unes nées dans le Gard, Albert Bécède (matricule 40860†), Gaston Blanc (matricule 40945), Edmond Brunel (matricule 40499), Auguste Izorce (matricule 39511), Pierre Jalu (matricule 40283), Raymond Martin (matricule 41362), Arthur Rauzier (matricule 39696†), Emilien Ronzas (matricule 40255). René Michel est affecté au Block 62. Le 23 février, il est transféré à Flossenburg où lui est attribué le matricule 6829. Il est affecté le 3 mars au Kommando de Hradischko en Tchécoslovaquie près de Prague où il travaille à la construction d’un champ de manœuvres pour les SS. Il décède le 26 mars 1944 à l’infirmerie du camp. Son corps est incinéré au crématoire de Straschnitz le 28 mars. A titre posthume, il obtient la médaille de la Résistance en 1946 et la Croix de guerre. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade fictif de sous-lieutenant. Une rue porte son nom à Uchaud où il est né.
Maryline Andréo
Sources :
21 P 516 403, DAVCC Caen, Dossier de déporté de René Michel.
2 159 W 304, AD Bouches-du-Rhône, Dossier de demande de la carte de CVR de René Michel.
GR 17 P 126, SHD Vincennes, EM PTT.
Dossier Arolsen.
Matricule n°524 de Charles Henri Michel, classe 1906, site internet des Archives départementales du Gard.
Arbre généalogique sur Geneanet : https://gw.geneanet.org/marcoux40?n=michel&oc=&p=rene+louis
Fiche de René Michel sur le site internet de l’Association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos,
Site internet de l’Association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos.
Site internet du KZ-Gedenkstätte Flossenbürg, https://www.gedenkstaette-flossenbuerg.de/fr/
Photographie extraite de son dossier de Caen
RECHERCHEZ
René Louis Michel est le fils de Charles Henri Michel, cultivateur, et de Fany Jeanne Vernet, sans profession. Il a au moins une sœur et un frère, Paulette et Roger, nés respectivement en 1906 et 1914. Il est catholique. Il est adopté par la nation le 2 décembre 1922 car son père est revenu diminué après avoir été mobilisé lors de la Première Guerre mondiale. Il se marie le 12 octobre 1931 à Nîmes avec Marie Jeanne Vigne. Leur fille unique, Micheline, naît en octobre 1932 à Marseille. Pendant la guerre, il est contrôleur des PTT à la poste Colbert à Marseille où il habite au 39 rue Château Payan. Il s’engage dans la Résistance le 2 janvier 1942 au sein du réseau Action PTT comme agent P1 sous le pseudonyme de « Mistral ». Il agit en tant qu’agent de protection et de liaison : il détourne des correspondances adressées à la Gestapo, il diffuse des journaux clandestins, il recrute des résistants et son domicile sert de boîte aux lettres. Il est arrêté le 1er septembre 1943 à Marseille par la Gestapo. Interné à la prison Saint-Pierre de la cité phocéenne puis à Compiègne (numéro 20138), il est déporté le 17 janvier 1944 à Buchenwald dans un convoi comprenant 1 945 personnes dont quelques-unes nées dans le Gard, Albert Bécède (matricule 40860†), Gaston Blanc (matricule 40945), Edmond Brunel (matricule 40499), Auguste Izorce (matricule 39511), Pierre Jalu (matricule 40283), Raymond Martin (matricule 41362), Arthur Rauzier (matricule 39696†), Emilien Ronzas (matricule 40255). René Michel est affecté au Block 62. Le 23 février, il est transféré à Flossenburg où lui est attribué le matricule 6829. Il est affecté le 3 mars au Kommando de Hradischko en Tchécoslovaquie près de Prague où il travaille à la construction d’un champ de manœuvres pour les SS. Il décède le 26 mars 1944 à l’infirmerie du camp. Son corps est incinéré au crématoire de Straschnitz le 28 mars. A titre posthume, il obtient la médaille de la Résistance en 1946 et la Croix de guerre. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade fictif de sous-lieutenant. Une rue porte son nom à Uchaud où il est né.
Maryline Andréo
Sources :
21 P 516 403, DAVCC Caen, Dossier de déporté de René Michel.
2 159 W 304, AD Bouches-du-Rhône, Dossier de demande de la carte de CVR de René Michel.
GR 17 P 126, SHD Vincennes, EM PTT.
Dossier Arolsen.
Matricule n°524 de Charles Henri Michel, classe 1906, site internet des Archives départementales du Gard.
Arbre généalogique sur Geneanet : https://gw.geneanet.org/marcoux40?n=michel&oc=&p=rene+louis
Fiche de René Michel sur le site internet de l’Association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos,
Site internet de l’Association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos.
Site internet du KZ-Gedenkstätte Flossenbürg, https://www.gedenkstaette-flossenbuerg.de/fr/
Photographie extraite de son dossier de Caen