RECHERCHEZ
MICHEL Marcel Gabriel Joseph nait le 18 février 1924 à St Gervasy (Gard). Dans tous les documents, il porte son prénom usuel Gabriel. Son père, Henri Pierre Jacques marié à Thérèse Germaine Joséphine Flésia, est cordonnier à Aigues Mortes. Marcel a un frère, Antonin Marius et une sœur Jeanne Louise.
Courant janvier 1943, peu après sa démobilisation, il vit au 5 de la rue de l’étoile à Nîmes. C’est à cette époque qu’il a une altercation avec des soldats allemands, boulevard Victor Hugo, en face de l’église Saint-Paul, où des coups sont échangés et il est arrêté le 4 février 1943. Amené d’abord à la Feldgendarmerie, l’ancien hôtel du Luxembourg, et après enquête des autorités allemandes, il est incarcéré jusqu’à la mi-avril, à la Maison Centrale de Nîmes (Fort Vauban). Peu après sa libération, le 20 Avril, Marcel Gabriel Michel est embauché et employé très brièvement dans l’usine de la société « Glacières et Brasserie de la Fontaine » à Nîmes, jusqu’au 18 mai 1943. En effet, il quitte son emploi à ce moment-là, car il est très probablement requis pour aller travailler (S.T.O) en Allemagne.
Il est envoyé en Allemagne le 26 mai 1943 à la prison de Nuremberg, et, à son arrivée, son attitude lui vaut d’être interné dans un camp disciplinaire à Brême, d’où il tente de s’échapper très peu de temps après, mais sans succès. Il est très probablement renvoyé à la prison de Nuremberg et ce jusqu’au 23 octobre 1944 au moins. Le 6 novembre 1944 il est déporté à Dachau, puis transféré le 24 novembre à Auschwitz et enfin vers Buchenwald où il arrive le 26 janvier 1945. Il y décède le 7 février 1945 à l’âge de 20 ans. Son nom figure dans le mémorial gardois de la déportation et de la résistance.
Philippe Saïman
Sources :
Dossier SHD Caen
Site Généanet
Extrait Extrait registre prison de Nuremberg (Dossier AFMD)
Courrier personnel
Archives Arolsen : Dachau et Buchenwald
RECHERCHEZ
MICHEL Marcel Gabriel Joseph nait le 18 février 1924 à St Gervasy (Gard). Dans tous les documents, il porte son prénom usuel Gabriel. Son père, Henri Pierre Jacques marié à Thérèse Germaine Joséphine Flésia, est cordonnier à Aigues Mortes. Marcel a un frère, Antonin Marius et une sœur Jeanne Louise.
Courant janvier 1943, peu après sa démobilisation, il vit au 5 de la rue de l’étoile à Nîmes. C’est à cette époque qu’il a une altercation avec des soldats allemands, boulevard Victor Hugo, en face de l’église Saint-Paul, où des coups sont échangés et il est arrêté le 4 février 1943. Amené d’abord à la Feldgendarmerie, l’ancien hôtel du Luxembourg, et après enquête des autorités allemandes, il est incarcéré jusqu’à la mi-avril, à la Maison Centrale de Nîmes (Fort Vauban). Peu après sa libération, le 20 Avril, Marcel Gabriel Michel est embauché et employé très brièvement dans l’usine de la société « Glacières et Brasserie de la Fontaine » à Nîmes, jusqu’au 18 mai 1943. En effet, il quitte son emploi à ce moment-là, car il est très probablement requis pour aller travailler (S.T.O) en Allemagne.
Il est envoyé en Allemagne le 26 mai 1943 à la prison de Nuremberg, et, à son arrivée, son attitude lui vaut d’être interné dans un camp disciplinaire à Brême, d’où il tente de s’échapper très peu de temps après, mais sans succès. Il est très probablement renvoyé à la prison de Nuremberg et ce jusqu’au 23 octobre 1944 au moins. Le 6 novembre 1944 il est déporté à Dachau, puis transféré le 24 novembre à Auschwitz et enfin vers Buchenwald où il arrive le 26 janvier 1945. Il y décède le 7 février 1945 à l’âge de 20 ans. Son nom figure dans le mémorial gardois de la déportation et de la résistance.
Philippe Saïman
Sources :
Dossier SHD Caen
Site Généanet
Extrait Extrait registre prison de Nuremberg (Dossier AFMD)
Courrier personnel
Archives Arolsen : Dachau et Buchenwald




