RECHERCHEZ
Son père, Henri Pierre, marié à Thérèse Flésia, est cordonnier à Aigues-Mortes. Courant Janvier 1943, peu après sa démobilisation, il vit au 5 de la rue de l’étoile à Nîmes. C’est à cette époque qu’il a une altercation avec des soldats allemands, boulevard Victor Hugo, en face de l’église Saint-Paul, ou des coups sont échangés. Après enquête des autorités allemandes, il est arrêté le 4 février 1943 et incarcéré jusqu’à la mi-avril, à la Maison Centrale de Nîmes (Fort Vauban). Peu après sa libération, le 20 Avril, Gabriel Michel est employé très brièvement dans l’usine de la société « Glacières et Brasserie de la Fontaine » à Nîmes, jusqu’au 18 Mai 1943. En effet, il quitte son emploi à ce moment là car il est très probablement requis pour aller travailler (S.T.O) en Allemagne.
Il est envoyé le 26 Mai 1943 à Nuremberg, et, à son arrivée, enregistré comme boulanger, son attitude lui vaut d’être interné dans un camp disciplinaire à Brême, d’où il tente de s’échapper très peu de temps après, mais sans succès. Il est très probablement renvoyé à la prison de Nuremberg et ce jusqu’au 23 octobre 1944. Le 6 novembre 1944 il est déporté à Dachau, puis transféré le 24 novembre à Auschwitz et enfin vers Buchenwald où il arrive le 26 janvier 1945. Il y décède le 7 février 1945 à l’âge de 20 ans.
Son nom figure dans le mémorial gardois de la déportation et de la résistance.
Philippe Saïman
Sources :
– Dossiers Afmd
– Site Arolsen
– EC (Saint-Gervasy)
– L’acte de décès transcrit le 27 janvier 1947 par la mairie de Nîmes et fixe sa mort au 7 février 1945 à Buchenwald.
– Site Memorial GenWeb
RECHERCHEZ
Son père, Henri Pierre, marié à Thérèse Flésia, est cordonnier à Aigues-Mortes. Courant Janvier 1943, peu après sa démobilisation, il vit au 5 de la rue de l’étoile à Nîmes. C’est à cette époque qu’il a une altercation avec des soldats allemands, boulevard Victor Hugo, en face de l’église Saint-Paul, ou des coups sont échangés. Après enquête des autorités allemandes, il est arrêté le 4 février 1943 et incarcéré jusqu’à la mi-avril, à la Maison Centrale de Nîmes (Fort Vauban). Peu après sa libération, le 20 Avril, Gabriel Michel est employé très brièvement dans l’usine de la société « Glacières et Brasserie de la Fontaine » à Nîmes, jusqu’au 18 Mai 1943. En effet, il quitte son emploi à ce moment là car il est très probablement requis pour aller travailler (S.T.O) en Allemagne.
Il est envoyé le 26 Mai 1943 à Nuremberg, et, à son arrivée, enregistré comme boulanger, son attitude lui vaut d’être interné dans un camp disciplinaire à Brême, d’où il tente de s’échapper très peu de temps après, mais sans succès. Il est très probablement renvoyé à la prison de Nuremberg et ce jusqu’au 23 octobre 1944. Le 6 novembre 1944 il est déporté à Dachau, puis transféré le 24 novembre à Auschwitz et enfin vers Buchenwald où il arrive le 26 janvier 1945. Il y décède le 7 février 1945 à l’âge de 20 ans.
Son nom figure dans le mémorial gardois de la déportation et de la résistance.
Philippe Saïman
Sources :
– Dossiers Afmd
– Site Arolsen
– EC (Saint-Gervasy)
– L’acte de décès transcrit le 27 janvier 1947 par la mairie de Nîmes et fixe sa mort au 7 février 1945 à Buchenwald.
– Site Memorial GenWeb