RECHERCHEZ
Charles Louis Auguste Mazaudier est né le 12 juillet 1910 à Saint-Florent-sur-Auzonnet dans le Gard. Il est le fils d’Antoine Clovis Mazaudier, lampiste, et de Marie Rosalie Jeanjean, sans profession. Il est catholique. Il se marie le 23 octobre 1930 au Martinet dans le Gard avec Rose Louise Vaucanson avec qui il a un enfant. Pendant la guerre, il est mineur et habite au Martinet. Il s’engage dans la Résistance le 16 janvier 1944 dans la 7 210ème compagnie FTPF. Il participe à des sabotages sur son lieu de travail et il récupère des armes et des explosifs. Il est arrêté lors d’une distribution de tracts avec Françoise Bilski (matricule 46844 à Ravensbrück) dans sa commune de résidence dans la nuit du 11 au 12 mars par les gendarmes. Il est écroué à la prison d’Alès jusqu’au 27 mars pour « activité subversive, terroriste, communiste et anarchiste » puis à la maison centrale de Nîmes à partir du 1er avril. Il est jugé le 14 avril par la Section spéciale de la Cour d’Appel de Nîmes pour activité communiste. Il est relaxé mais il est interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (numéro 15272) par mesure administrative en raison d’un arrêté du préfet régional de Marseille daté du 30 mars. Il part en train de Toulouse le 30 juillet. D’autres Gardois sont dans ce convoi de 1 088 hommes (à destination de Buchenwald, arrivés le 6 août) et de 103 femmes (à destination de Ravensbrück) : Arlette Alvarez (matricule 49689), Nativité Alvarez (matricule 49687), Jean Barailler (matricule 75397), René Bascou (matricule 69243), Juan Canellas (matricule 69887), François Ceckowski (matricule 69677), Etienne Chaulet (matricule 69858), Marcel Chauvet (matricule 75421), Joseph Coutaud (matricule 69249), Gaston Domergue (matricule 69014), Paul Dupont (matricule 69879), André Guin (matricule 69866), Ferdinand Jolbert (matricule 69321), Raymond Lacroix (matricule 69013), André Lafont (matricule 75388), René Mazoyer (matricule 69530), Raymond Monzat (matricule 69259), Robert Moureau (matricule 69012), Josef Pomo (matricule 69982), Roger Roux (matricule 75415). Il est libéré le 11 avril 1945 par l’avancée de l’armée américaine et par l’action des détenus. Il est membre de la Brigade française d’action libératrice qui se soulève à 14 heures contre les SS qui évacuent le camp. Les Américains entrent dans le camp à 16 heures. Charles Mazaudier est rapatrié le 1er mai. A son retour, il reprend sa profession de mineur. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade de sergent. Il est décédé le 18 juin 1968 au Martinet à l’âge de 57 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
1 446 W 57, AD Gard, Dossier de demande de la carte de CVR de Mazaudier Charles.
1 W 305, AD Gard, Dossier d’interné de Mazaudier Charles.
1 286 W 7, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt d’Alès du 8 septembre 1943 au 31 juillet 1946, écrou n°3 537.
1 286 W 81, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes du 27 juillet 1943 au 16 mai 1944, écrou n°2 571.
3 U 7 476, AD Gard, Section spéciale, Tribunal spécial 1943-1944. Jugement n°26.
5 W 200, AD Bouches-du-Rhône, Dossier d’interné de Mazaudier Charles.
21 P 595 078, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Mazaudier Charles Louis.
Dossier Arolsen.
Amicale des Déportés Résistants Patriotes et Familles de Disparus de Buchenwald-Dora et Commandos dépendants, Buchenwald Dora, juillet-septembre 1954, trimestriel n°20, p.6.
RECHERCHEZ
Charles Louis Auguste Mazaudier est né le 12 juillet 1910 à Saint-Florent-sur-Auzonnet dans le Gard. Il est le fils d’Antoine Clovis Mazaudier, lampiste, et de Marie Rosalie Jeanjean, sans profession. Il est catholique. Il se marie le 23 octobre 1930 au Martinet dans le Gard avec Rose Louise Vaucanson avec qui il a un enfant. Pendant la guerre, il est mineur et habite au Martinet. Il s’engage dans la Résistance le 16 janvier 1944 dans la 7 210ème compagnie FTPF. Il participe à des sabotages sur son lieu de travail et il récupère des armes et des explosifs. Il est arrêté lors d’une distribution de tracts avec Françoise Bilski (matricule 46844 à Ravensbrück) dans sa commune de résidence dans la nuit du 11 au 12 mars par les gendarmes. Il est écroué à la prison d’Alès jusqu’au 27 mars pour « activité subversive, terroriste, communiste et anarchiste » puis à la maison centrale de Nîmes à partir du 1er avril. Il est jugé le 14 avril par la Section spéciale de la Cour d’Appel de Nîmes pour activité communiste. Il est relaxé mais il est interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (numéro 15272) par mesure administrative en raison d’un arrêté du préfet régional de Marseille daté du 30 mars. Il part en train de Toulouse le 30 juillet. D’autres Gardois sont dans ce convoi de 1 088 hommes (à destination de Buchenwald, arrivés le 6 août) et de 103 femmes (à destination de Ravensbrück) : Arlette Alvarez (matricule 49689), Nativité Alvarez (matricule 49687), Jean Barailler (matricule 75397), René Bascou (matricule 69243), Juan Canellas (matricule 69887), François Ceckowski (matricule 69677), Etienne Chaulet (matricule 69858), Marcel Chauvet (matricule 75421), Joseph Coutaud (matricule 69249), Gaston Domergue (matricule 69014), Paul Dupont (matricule 69879), André Guin (matricule 69866), Ferdinand Jolbert (matricule 69321), Raymond Lacroix (matricule 69013), André Lafont (matricule 75388), René Mazoyer (matricule 69530), Raymond Monzat (matricule 69259), Robert Moureau (matricule 69012), Josef Pomo (matricule 69982), Roger Roux (matricule 75415). Il est libéré le 11 avril 1945 par l’avancée de l’armée américaine et par l’action des détenus. Il est membre de la Brigade française d’action libératrice qui se soulève à 14 heures contre les SS qui évacuent le camp. Les Américains entrent dans le camp à 16 heures. Charles Mazaudier est rapatrié le 1er mai. A son retour, il reprend sa profession de mineur. Ses services dans la Résistance ont été homologués avec le grade de sergent. Il est décédé le 18 juin 1968 au Martinet à l’âge de 57 ans.
Marilyne Andréo
Sources :
1 446 W 57, AD Gard, Dossier de demande de la carte de CVR de Mazaudier Charles.
1 W 305, AD Gard, Dossier d’interné de Mazaudier Charles.
1 286 W 7, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt d’Alès du 8 septembre 1943 au 31 juillet 1946, écrou n°3 537.
1 286 W 81, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes du 27 juillet 1943 au 16 mai 1944, écrou n°2 571.
3 U 7 476, AD Gard, Section spéciale, Tribunal spécial 1943-1944. Jugement n°26.
5 W 200, AD Bouches-du-Rhône, Dossier d’interné de Mazaudier Charles.
21 P 595 078, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Mazaudier Charles Louis.
Dossier Arolsen.
Amicale des Déportés Résistants Patriotes et Familles de Disparus de Buchenwald-Dora et Commandos dépendants, Buchenwald Dora, juillet-septembre 1954, trimestriel n°20, p.6.