MAYER Hans 

  •  Sobibor

  • Né le 10 novembre 1898 à Francfort sur le Main (Allemagne)

  • Décédé à Sobibor

Hans Mayer, nait le 10 novembre 1898 à Francfort sur le Main (Allemagne), est juif allemand et le fils de Fritz et Julia née Hönigsberg. Il est célibataire et exerce le métier de représentant de commerce. Il habite au 54, rue Falguière, à Paris pendant la guerre.

On le retrouve à Langlade (Gard) où est installé un GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) à vocation essentiellement agricole.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, des nombreux étrangers réfugiés en France sont incorporés par la Troisième République dans des « Compagnies de Travailleurs Etrangers » (CTE) et doivent contribuer à la défense nationale. Après la défaite, le régime de Vichy crée pour les réfugiés étrangers des « Groupes de Travailleurs Etrangers » (GTE). Ces GTE se révèlent, avec en moyenne 40 000 étrangers incorporés dans plus de cent groupes, l’expression d’une politique xénophobe, antisémite et anticommuniste. Cette politique est également appliquée en Afrique du Nord où les autorités de Vichy créent de camps de travail pour la construction d’un chemin de fer, le « Transsaharien ». En zone occupée, les autorités allemandes reçoivent 35000 républicains espagnols des GTE. L’étude démontre qu’environ 100 000 étrangers ont connu un travail forcé en France, soit dans les GTE de Vichy en zone libre et en Afrique du Nord, soit dans les camps de l’Organisation Todt.

Il est arrêté et interné le 26 février 1943 au camp de Gurs (Pyrénées Atlantiques) où plus de 60.000 personnes de 52 nationalités différentes seront internées entre 1939 et 1945.

Il est ensuite transféré le 2 mars 1943 à Drancy, puis déporté en Allemagne le 4 Mars 1943 par le convoi n° 50[i] à Majdanek et Sobibor. Il ne reviendra pas.

Son nom figure sur le mur de noms du mémorial de la Shoah : dalle 32, colonne 11, rangée 2

A noter qu’il existe 4 homonymes Hans Mayer

Le mémorial FMD recense 4 autres fiches « Hans MAYER

Mayer Hans Udewald né à Hambourg, Allemagne, le 16 juillet 1929

Mayer Hans né à Karlsruhe, Allemagne, le 6 juillet 1929

Mayer Hanns né à Vienne, Autriche, le 31 Octobre 1912

Mayer Hans Julius né le 26 juin 1926 à Francfort, Allemagne.

Philippe Saïman

André Francisco

[i] Convoi 50 : Le 13 février 1943, à 21 h 10, deux officiers de la Luftwaffe (Forces aériennes allemandes) sont abattus alors qu’ils se dirigeaient vers l’Hôtel du Louvre. Ils décèdent la nuit même à l’hôpital militaire. En représailles, les Allemands imposent l’arrestation et la déportation de 2000 Juifs. Ainsi, le 18 février, de nombreux hommes juifs de 16 à 65 ans sont appréhendés. Ces arrestations sont menées surtout en zone sud. Les Juifs ciblés sont de nationalité étrangère, parmi eux, des Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchèques, Russes, Estoniens, Lituaniens, ainsi que les Juifs au service des GTE (Groupes de travailleurs étrangers). Un total de 1778 Juifs sont arrêtés dans 34 départements de la zone anciennement occupée, et sont acheminés vers le camp de Gurs. Un convoi part de Gurs le 27 février. Le train désigné 901 part de la gare du Bourget-Drancy le 4 mars à 9 h 15 avec 1000 Juifs à bord. Parmi les déportés, environ 900 ont été transférés à partir du camp de Gurs. Ce convoi est sans doute un des deux convois qui ont été dirigés vers le camp de Majdanek. En 1945, on dénombrait 4 rescapés de ce convoi.

Sources :

Mémorial de la déportation FMD

Recherche nominative site Archives fédérales Allemandes https://www.bundesarchiv.de/gedenkbuch/en922275

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

MAYER Hans 

  •  Sobibor

  • Né le 10 novembre 1898 à Francfort sur le Main (Allemagne)

  • Décédé à Sobibor

Hans Mayer, nait le 10 novembre 1898 à Francfort sur le Main (Allemagne), est juif allemand et le fils de Fritz et Julia née Hönigsberg. Il est célibataire et exerce le métier de représentant de commerce. Il habite au 54, rue Falguière, à Paris pendant la guerre.

On le retrouve à Langlade (Gard) où est installé un GTE (Groupe de Travailleurs Etrangers) à vocation essentiellement agricole.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, des nombreux étrangers réfugiés en France sont incorporés par la Troisième République dans des « Compagnies de Travailleurs Etrangers » (CTE) et doivent contribuer à la défense nationale. Après la défaite, le régime de Vichy crée pour les réfugiés étrangers des « Groupes de Travailleurs Etrangers » (GTE). Ces GTE se révèlent, avec en moyenne 40 000 étrangers incorporés dans plus de cent groupes, l’expression d’une politique xénophobe, antisémite et anticommuniste. Cette politique est également appliquée en Afrique du Nord où les autorités de Vichy créent de camps de travail pour la construction d’un chemin de fer, le « Transsaharien ». En zone occupée, les autorités allemandes reçoivent 35000 républicains espagnols des GTE. L’étude démontre qu’environ 100 000 étrangers ont connu un travail forcé en France, soit dans les GTE de Vichy en zone libre et en Afrique du Nord, soit dans les camps de l’Organisation Todt.

Il est arrêté et interné le 26 février 1943 au camp de Gurs (Pyrénées Atlantiques) où plus de 60.000 personnes de 52 nationalités différentes seront internées entre 1939 et 1945.

Il est ensuite transféré le 2 mars 1943 à Drancy, puis déporté en Allemagne le 4 Mars 1943 par le convoi n° 50[i] à Majdanek et Sobibor. Il ne reviendra pas.

Son nom figure sur le mur de noms du mémorial de la Shoah : dalle 32, colonne 11, rangée 2

A noter qu’il existe 4 homonymes Hans Mayer

Le mémorial FMD recense 4 autres fiches « Hans MAYER

Mayer Hans Udewald né à Hambourg, Allemagne, le 16 juillet 1929

Mayer Hans né à Karlsruhe, Allemagne, le 6 juillet 1929

Mayer Hanns né à Vienne, Autriche, le 31 Octobre 1912

Mayer Hans Julius né le 26 juin 1926 à Francfort, Allemagne.

Philippe Saïman

André Francisco

[i] Convoi 50 : Le 13 février 1943, à 21 h 10, deux officiers de la Luftwaffe (Forces aériennes allemandes) sont abattus alors qu’ils se dirigeaient vers l’Hôtel du Louvre. Ils décèdent la nuit même à l’hôpital militaire. En représailles, les Allemands imposent l’arrestation et la déportation de 2000 Juifs. Ainsi, le 18 février, de nombreux hommes juifs de 16 à 65 ans sont appréhendés. Ces arrestations sont menées surtout en zone sud. Les Juifs ciblés sont de nationalité étrangère, parmi eux, des Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchèques, Russes, Estoniens, Lituaniens, ainsi que les Juifs au service des GTE (Groupes de travailleurs étrangers). Un total de 1778 Juifs sont arrêtés dans 34 départements de la zone anciennement occupée, et sont acheminés vers le camp de Gurs. Un convoi part de Gurs le 27 février. Le train désigné 901 part de la gare du Bourget-Drancy le 4 mars à 9 h 15 avec 1000 Juifs à bord. Parmi les déportés, environ 900 ont été transférés à partir du camp de Gurs. Ce convoi est sans doute un des deux convois qui ont été dirigés vers le camp de Majdanek. En 1945, on dénombrait 4 rescapés de ce convoi.

Sources :

Mémorial de la déportation FMD

Recherche nominative site Archives fédérales Allemandes https://www.bundesarchiv.de/gedenkbuch/en922275

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.