RECHERCHEZ
Il est le d’Albin Auguste Maurin et de Maria Louise Angle. Il est célibataire et possède un diplôme d’agriculture. Il est domicilié au 49 de la rue Rossini à Nice.
Il effectue ses obligations militaires dans la classe 1934 B, et s’engage pour trois ans le 26 juin 1934 dans le 64e Régiment d’Artillerie d’Afrique. A la sortie de son engagement, Il vit toujours à Nice (Alpes Maritimes) et travaille dans des agences de tourisme, « les beaux voyages » et l’agence Mathez, Place Masséna, mais aussi à Lyon dans une fabrique de pneumatiques.
En Août 1939, il est mobilisé au 158ème R.A.P, Unité de l’Armée des Alpes.
Démobilisé en Juillet 1940, il est employé comme secrétaire jusqu’à fin 1942 chez son frère, qui est avocat au barreau de Nice. Au début janvier 1943, il entre dans la résistance comme agent occasionnel car il est aussi membre du réseau « Alliance ». Il est nommé chef de convoi et chargé de mission à Mandelieu (Alpes Maritimes) par Raoul Athali au sein du groupe A.S ORA(AM) dit « Leriche » auquel il appartient. Il convoie des jeunes gens requis S.T.O, dans le but de les cacher et transporte des faux papiers de Nice à Toulouse. Roger Foucher-Creteau (42320), président de la FNADIR en 1951 (Fédération Nationale des Associations et Amicales de Déportés et Internés et d’Anciens de la Résistance), l’atteste pour l’avoir personnellement missionné.
Il est arrêté par la Gestapo le 26 Juin 1943 à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques) alors qu’il tente vraisemblablement de franchir en train la frontière Espagnole pour aller en Algérie. Il apparait qu’il est porteur de courrier et message pour des personnes à Lisbonne et Alger.
Il est incarcéré plusieurs semaines dans divers lieux de juin à la mi-septembre 1943 : Saint Palais, Bordeaux, Fort du Hâ, et enfin Compiègne d’où il est déporté à Buchenwald par convoi I.136 du 16septembre. Il y arrive le 18 Septembre 1943. Fin septembre 1943 il est envoyé à Dora-Mittelbau où il s’y distingue par une action de sabotage d’un train dans le tunnel nord, en février 1944. Il est à Dora jusqu’en août 1944 et ensuite transféré à Ellrich jusqu’en janvier 1945 puis au Kommando Harzungen jusqu’en mars 1945. Enfin, il arrivera à Bergen-Belsen et y sera libéré vers la fin avril par les Britanniques.
De retour à la vie civile, il travaille comme courtier agent immobilier dans les années 1950. Il est membre fondateur de la FNADIR et vit à Boulogne sur Seine (Boulogne-Billancourt).
Il obtient la médaille d’argent de la Reconnaissance Française et la médaille des déportés.
Il décède à 83 ans le 24 Juillet 1997 à Paris.
Philippe Saïman
Sources :
– Site archives AROLSEN
– Dossiers AFMD
– Site Fondation mémoire pour la déportation (bddm.org)
– Site data.gouv.fr – Plateforme ouverte des données publiques françaises – Section Jeux de Données
Fichier personnes décédées
RECHERCHEZ
Il est le d’Albin Auguste Maurin et de Maria Louise Angle. Il est célibataire et possède un diplôme d’agriculture. Il est domicilié au 49 de la rue Rossini à Nice.
Il effectue ses obligations militaires dans la classe 1934 B, et s’engage pour trois ans le 26 juin 1934 dans le 64e Régiment d’Artillerie d’Afrique. A la sortie de son engagement, Il vit toujours à Nice (Alpes Maritimes) et travaille dans des agences de tourisme, « les beaux voyages » et l’agence Mathez, Place Masséna, mais aussi à Lyon dans une fabrique de pneumatiques.
En Août 1939, il est mobilisé au 158ème R.A.P, Unité de l’Armée des Alpes.
Démobilisé en Juillet 1940, il est employé comme secrétaire jusqu’à fin 1942 chez son frère, qui est avocat au barreau de Nice. Au début janvier 1943, il entre dans la résistance comme agent occasionnel car il est aussi membre du réseau « Alliance ». Il est nommé chef de convoi et chargé de mission à Mandelieu (Alpes Maritimes) par Raoul Athali au sein du groupe A.S ORA(AM) dit « Leriche » auquel il appartient. Il convoie des jeunes gens requis S.T.O, dans le but de les cacher et transporte des faux papiers de Nice à Toulouse. Roger Foucher-Creteau (42320), président de la FNADIR en 1951 (Fédération Nationale des Associations et Amicales de Déportés et Internés et d’Anciens de la Résistance), l’atteste pour l’avoir personnellement missionné.
Il est arrêté par la Gestapo le 26 Juin 1943 à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques) alors qu’il tente vraisemblablement de franchir en train la frontière Espagnole pour aller en Algérie. Il apparait qu’il est porteur de courrier et message pour des personnes à Lisbonne et Alger.
Il est incarcéré plusieurs semaines dans divers lieux de juin à la mi-septembre 1943 : Saint Palais, Bordeaux, Fort du Hâ, et enfin Compiègne d’où il est déporté à Buchenwald par convoi I.136 du 16septembre. Il y arrive le 18 Septembre 1943. Fin septembre 1943 il est envoyé à Dora-Mittelbau où il s’y distingue par une action de sabotage d’un train dans le tunnel nord, en février 1944. Il est à Dora jusqu’en août 1944 et ensuite transféré à Ellrich jusqu’en janvier 1945 puis au Kommando Harzungen jusqu’en mars 1945. Enfin, il arrivera à Bergen-Belsen et y sera libéré vers la fin avril par les Britanniques.
De retour à la vie civile, il travaille comme courtier agent immobilier dans les années 1950. Il est membre fondateur de la FNADIR et vit à Boulogne sur Seine (Boulogne-Billancourt).
Il obtient la médaille d’argent de la Reconnaissance Française et la médaille des déportés.
Il décède à 83 ans le 24 Juillet 1997 à Paris.
Philippe Saïman
Sources :
– Site archives AROLSEN
– Dossiers AFMD
– Site Fondation mémoire pour la déportation (bddm.org)
– Site data.gouv.fr – Plateforme ouverte des données publiques françaises – Section Jeux de Données
Fichier personnes décédées