RECHERCHEZ
Sante Santos Matallana naît le 12 janvier 1921 à Cehegin[1], dans la province de Murcie, (Espagne). Il est le fils de Jeanne Marie Ruiz, et Santos Matallana, son père, décédé en 1935[2]. Il demeure avec sa mère et ses 6 frères et sœurs à Saint-Dionisy. Il est ouvrier agricole. Il obtient, ainsi que toute sa famille, la nationalité française par naturalisation le 13 juillet 19391. Demeurant fin 1943 à Saint-Dionisy (Gard), il est recherché pour aller travailler en Allemagne. Il est réfractaire au S.T.O et, pour l’éviter, a le projet de passer en Espagne. C’est à ce moment là qu’il part à Villeneuve de Rivière (Haute-Garonne) dans la maison de Mme Alice Abor, qu’il a connu enfant, à Congénies (Gard)1. Durant la fin de l’année 1943 et l’année 1944 il y reste quelques mois, et ensuite, Mme Abor, voulant lui éviter d’être trop visible dans le village, lui propose d’aller dans la maison de M. Manin1. Celui-ci est propriétaire d’une maison plus à l’écart dans la même commune. Après quelques temps, Santos indique1 à Mme Abor son projet de partir en Espagne, mais celle-ci connaissant bien la région et faisant partie d’un réseau de résistance, lui déconseille de le faire à cette période peu propice. Il décide1 quand même de partir. Le 24 juin 19441, alors qu’il a quitté la maison de M. Manin, et se dirige vers la frontière espagnole, il est arrêté, à Melle (Haute-Garonne)1 par les gardes-frontières allemands. Du fait de sa carte d’identité « non règlementaire » et qu’il soit réfractaire au S.T.O, il est conduit à Luchon, au siège de la Gestapo, où il est interrogé pendant 3 jours. Suite à l’interrogatoire, il est transféré à la prison Saint-Michel à Toulouse où il est incarcéré près d’un mois. Il est envoyé le 30 Juillet 1944[3] vers Buchenwald par transport I.252 du 30 juillet où il arrive le 6 août 1944[4]. Affecté tout d’abord, le 12 août, à la carrière, il est rapidement transféré, le 22, au Kommando Gazelle. Il tentera de s’en évader en mars 19451 d’après les témoignages de co-internés1. Il est finalement libéré le 12 avril 1945 par les troupes américaines.
Il vit à Calvisson (Gard) après guerre. Il y décède[5] le 16 Juin 2014.
Philippe Saïman
[1] Dossier AFMD
[2] Site généalogie Généanet.org –recherche par nom : Photo pierre tombale des parents, cimetière St Dionisy : https://en.geneanet.org/cemetery/view/8860031/persons/?individu_filter=MATALLANA%2BSantos
[3] Site Fondation pour la mémoire et la déportation (bddm.org). Information sur le transport du 30 juillet 1944.
[4] Archives Arolsen
[5] Site data.gouv.fr – Plateforme jeux de données publiques françaises – Section jeux de données – Fichier personnes décédées.
Sources :
dossiers de Caen 21 P 593 877 – 21 P514 106 – 21 P 514 114 – 21 P 514 115
Site Yad Vashem
Généanet : https://gw.geneanet.org/malvilles?lang=fr&iz=66&p=giuseppe&n=joseph (arbre de « Malvilles »)
RECHERCHEZ
Sante Santos Matallana naît le 12 janvier 1921 à Cehegin[1], dans la province de Murcie, (Espagne). Il est le fils de Jeanne Marie Ruiz, et Santos Matallana, son père, décédé en 1935[2]. Il demeure avec sa mère et ses 6 frères et sœurs à Saint-Dionisy. Il est ouvrier agricole. Il obtient, ainsi que toute sa famille, la nationalité française par naturalisation le 13 juillet 19391. Demeurant fin 1943 à Saint-Dionisy (Gard), il est recherché pour aller travailler en Allemagne. Il est réfractaire au S.T.O et, pour l’éviter, a le projet de passer en Espagne. C’est à ce moment là qu’il part à Villeneuve de Rivière (Haute-Garonne) dans la maison de Mme Alice Abor, qu’il a connu enfant, à Congénies (Gard)1. Durant la fin de l’année 1943 et l’année 1944 il y reste quelques mois, et ensuite, Mme Abor, voulant lui éviter d’être trop visible dans le village, lui propose d’aller dans la maison de M. Manin1. Celui-ci est propriétaire d’une maison plus à l’écart dans la même commune. Après quelques temps, Santos indique1 à Mme Abor son projet de partir en Espagne, mais celle-ci connaissant bien la région et faisant partie d’un réseau de résistance, lui déconseille de le faire à cette période peu propice. Il décide1 quand même de partir. Le 24 juin 19441, alors qu’il a quitté la maison de M. Manin, et se dirige vers la frontière espagnole, il est arrêté, à Melle (Haute-Garonne)1 par les gardes-frontières allemands. Du fait de sa carte d’identité « non règlementaire » et qu’il soit réfractaire au S.T.O, il est conduit à Luchon, au siège de la Gestapo, où il est interrogé pendant 3 jours. Suite à l’interrogatoire, il est transféré à la prison Saint-Michel à Toulouse où il est incarcéré près d’un mois. Il est envoyé le 30 Juillet 1944[3] vers Buchenwald par transport I.252 du 30 juillet où il arrive le 6 août 1944[4]. Affecté tout d’abord, le 12 août, à la carrière, il est rapidement transféré, le 22, au Kommando Gazelle. Il tentera de s’en évader en mars 19451 d’après les témoignages de co-internés1. Il est finalement libéré le 12 avril 1945 par les troupes américaines.
Il vit à Calvisson (Gard) après guerre. Il y décède[5] le 16 Juin 2014.
Philippe Saïman
[1] Dossier AFMD
[2] Site généalogie Généanet.org –recherche par nom : Photo pierre tombale des parents, cimetière St Dionisy : https://en.geneanet.org/cemetery/view/8860031/persons/?individu_filter=MATALLANA%2BSantos
[3] Site Fondation pour la mémoire et la déportation (bddm.org). Information sur le transport du 30 juillet 1944.
[4] Archives Arolsen
[5] Site data.gouv.fr – Plateforme jeux de données publiques françaises – Section jeux de données – Fichier personnes décédées.
Sources :
dossiers de Caen 21 P 593 877 – 21 P514 106 – 21 P 514 114 – 21 P 514 115
Site Yad Vashem
Généanet : https://gw.geneanet.org/malvilles?lang=fr&iz=66&p=giuseppe&n=joseph (arbre de « Malvilles »)