Son père Baptiste Martin est chauffeur à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Sa mère se nomme Augustine, Gabrielle Granat[i].
Le 9 février 1935 à Saint-Pons dans l’Hérault, Marcel Martin épouse Jeanne, Charlotte Pons. Ils ont deux enfants et habitent rue des Casernes à Béziers. Serrurier de profession, il travaille plaine Saint-Pierre à Béziers dans les Ets Fouga, spécialisés dans l’entretien et la réparation de matériels roulants, wagons de marchandises, voitures-passagers et locomotives[ii].
En septembre 1942, il est arrêté par la police ou la gendarmerie et accusé « injustement de vol, au préjudice d’un commandant en retraite à St Pons-de-Mauchiens (Hérault) ». Il pense alors que c’est un prétexte pour mettre fin à ses activités politiques à l’usine où il influençait ses camarades. En 1942, malgré la répression, la Résistance s’organisant et développant ses activités dans les Ets Fouga[iii].
Le 13 octobre 1942, Il signe un contrat de travail déposé à la Feldkommandantur de Béziers-Montpellier ; son employeur la Deutsche Reichsbahn, lieu de travail Rosenheim en Haute-Bavière pour une durée d’un an. Il part le 21 octobre 1942 et reçoit une allocation de départ. Il arrive à Munich et part à Rosenheim travailler dans une usine de rénovation d’automotrices. Il est arrêté le 17 janvier 1944 par la Stapo (police) de Munich à Reisenfeld[iv], quartier de Munich dans un débit de boisson avec une valise pleine de paquets de cigarettes (devant être échangés contre de la nourriture).
Le 19 il est conduit à Allach, camp extérieur du KL de Dachau, libéré le 30 avril 1945 par l’armée US.
Marcel Martin est rapatrié le 18 mai 1945 par Sarrebrück.

Il décède le 3 décembre 1962 à Montarnaud (Hérault).

Monique Vézilier

[i] ADG – EC

[ii] DAVCC Caen, dossier 21 P 592 520

[iii] https://journals.openedition.org/ les établissements Fouga de Béziers

[iv] Arolsen Doc ID 10194676, 677, 678

Sources :