RECHERCHEZ
Hipolito German naît le 11 octobre 1917 à Colmenar Viejo (Madrid- Espagne) de Vincente et Felipa TORRES.
Ouvrier charpentier dans son village il adhère très jeune à la CNT (Confédération Nationale du Travail) mouvement anarchiste) où il est l’un des organisateurs du syndicat des métiers divers (SOV). Pendant la guerre civile il combat sur le front de Madrid avec la Colonne Durruti, puis participe avec la 26ème division aux campagnes d’Aragon et à la retraite en Catalogne. Exilé lors de la Retirada, il est interné avec les anciens de la Colonne Durruti au Fort de Montlouis, puis au camp du Vernet du 15 février 1939 au 15 juillet 1939, date à laquelle il s’engage dans la 79ème CTE [i]. Il est fait prisonnier le 18 juin 1940 par les troupes allemandes à Oiseley près de Besançon (matricule 84081) et incarcéré à Langres (Haute Marne) au Front stalag[ii] 123 (matricule 633). Il est transféré au stalag XB vers le 28 octobre 1940 et le 16 décembre 1940 Interné au stalag XB à Sandbostel près de Hambourg jusqu’au 28 février 1941 (matricule 84081) date à laquelle il est déporté au camp de Mauthausen (matricule 3525) comme nombre d’espagnols refugiés de la guerre d’Espagne. Il est libéré le 6 mai 1945 et revient en France où il travaille comme mineur à La Grand Combe (Gard), à Champclausson puis à Trescol toujours dans le même département et milite aux différentes Fédérations locales de la CNT en exil où il occupera à plusieurs reprises des postes de responsabilité. En 1979, il est l’un des délégués de l’exil au Vème congrès de la CNT tenu à la Casa del Campo de Madrid.
Il décède à Montpellier le 31 août 1980.
André Francisco
[i] Les Compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE) étaient en principe constituées de 2 officiers (l’un français, l’autre étranger), 8 sous-officiers, 8 caporaux, 12 soldats français et 230 soldats étrangers. Il en a existé entre 260 et 300. Ces compagnies étaient non armées, leur mission étant de réaliser des travaux servant la défense nationale.
Elles ont été réparties sur la totalité du territoire français et en Afrique du Nord, principalement affectées à des travaux de défense ou au service de l’industrie de l’armement
[ii] Les Frontstalags sont des camps de prisonniers de l’Armée allemande situés principalement en France dans la zone occupée et font partie des différents camps d’internement ouverts en France entre la première guerre mondiale et la guerre d’Algérie.
Sources :
Archives Caen
https://banc.memoria.gencat.cat/fr/results/deportats/6763
https://militants-anarchistes.info/Vie en Espagne :
– M. Iñiguez « Enciclopedia… », op. cit. // Espoir, 19 octobre 1980 //olsen
– Banque mémoire démocratique déportés catalans et espagnols –
RECHERCHEZ
Hipolito German naît le 11 octobre 1917 à Colmenar Viejo (Madrid- Espagne) de Vincente et Felipa TORRES.
Ouvrier charpentier dans son village il adhère très jeune à la CNT (Confédération Nationale du Travail) mouvement anarchiste) où il est l’un des organisateurs du syndicat des métiers divers (SOV). Pendant la guerre civile il combat sur le front de Madrid avec la Colonne Durruti, puis participe avec la 26ème division aux campagnes d’Aragon et à la retraite en Catalogne. Exilé lors de la Retirada, il est interné avec les anciens de la Colonne Durruti au Fort de Montlouis, puis au camp du Vernet du 15 février 1939 au 15 juillet 1939, date à laquelle il s’engage dans la 79ème CTE [i]. Il est fait prisonnier le 18 juin 1940 par les troupes allemandes à Oiseley près de Besançon (matricule 84081) et incarcéré à Langres (Haute Marne) au Front stalag[ii] 123 (matricule 633). Il est transféré au stalag XB vers le 28 octobre 1940 et le 16 décembre 1940 Interné au stalag XB à Sandbostel près de Hambourg jusqu’au 28 février 1941 (matricule 84081) date à laquelle il est déporté au camp de Mauthausen (matricule 3525) comme nombre d’espagnols refugiés de la guerre d’Espagne. Il est libéré le 6 mai 1945 et revient en France où il travaille comme mineur à La Grand Combe (Gard), à Champclausson puis à Trescol toujours dans le même département et milite aux différentes Fédérations locales de la CNT en exil où il occupera à plusieurs reprises des postes de responsabilité. En 1979, il est l’un des délégués de l’exil au Vème congrès de la CNT tenu à la Casa del Campo de Madrid.
Il décède à Montpellier le 31 août 1980.
André Francisco
[i] Les Compagnies de Travailleurs Etrangers (CTE) étaient en principe constituées de 2 officiers (l’un français, l’autre étranger), 8 sous-officiers, 8 caporaux, 12 soldats français et 230 soldats étrangers. Il en a existé entre 260 et 300. Ces compagnies étaient non armées, leur mission étant de réaliser des travaux servant la défense nationale.
Elles ont été réparties sur la totalité du territoire français et en Afrique du Nord, principalement affectées à des travaux de défense ou au service de l’industrie de l’armement
[ii] Les Frontstalags sont des camps de prisonniers de l’Armée allemande situés principalement en France dans la zone occupée et font partie des différents camps d’internement ouverts en France entre la première guerre mondiale et la guerre d’Algérie.
Sources :
Archives Caen
https://banc.memoria.gencat.cat/fr/results/deportats/6763
https://militants-anarchistes.info/Vie en Espagne :
– M. Iñiguez « Enciclopedia… », op. cit. // Espoir, 19 octobre 1980 //olsen
– Banque mémoire démocratique déportés catalans et espagnols –