RECHERCHEZ
Charles Jean, fils unique de Charles Joseph Lunel, mineur, et d’Irma Antoinette Sapet, ménagère, Charles Jean Lunel naît à Bessèges dans le Gard le 31 décembre 1893. En 1906, la famille Lunel émigre aux Etats Unis, en Pennsylvanie[1] où elle retrouve Gédéon Sapet, un des frères d’Irma, arrivé dans cet Etat en 1904 avec son épouse et ses enfants. Quatre ans plus tard, Charles âgé de 16 ans exerce la profession de peintre tandis que son père est désormais brasseur. De son union avec Marcella Fages[2], native de Marseille, naissent deux enfants : Yvonne en 1915 et Charles Albert en 1918. En juin 1917, année de l’entrée en guerre des Etats-Unis, Charles Lunel se porte volontaire pour aller combattre en Europe avec le 319ème régiment d’infanterie de l’armée américaine[3]. La même année, le 26 novembre, il obtient la nationalité américaine[4]. Celle-ci lui sera retirée par jugement de la Cour du district de Pennsylvanie le 6 avril 1938[5]. Le 20 mai 1919 il embarque à Brest pour rentrer aux USA où il arrive le 2 juin. Libéré de ses engagements militaires, il occupe un emploi de grutier. A la suite du décès de son grand-père paternel à l’automne 1919[6], Charles Lunel rentre début 1920 en France afin de s’assurer, à la place de son père, du bon déroulement de la succession. Il doit veiller à ce que ce dernier « reçoive un traitement équitable »[7]. Il regagne seul[8] la France et s’installe définitivement à Alès où il est rejoint, probablement la même année[9], par ses parents et la famille de son beau-frère Gédéon Sapet. En juin 1922 il intègre la police municipale et parviendra au début des années 1930 au grade de brigadier-chef de police. Le 24 juin 1933, il épouse à Alès Paulette Joséphine Brun, originaire de Bessèges. Parallèlement à son activité professionnelle, Charles Lunel est membre de la loge maçonnique « Le Réveil des Cévennes » d’Alès[10] dans laquelle il peut exprimer et partager entièrement son attachement à la philosophie des Lumières et à une France républicaine et démocratique. Les valeurs humanistes qui l’animent le conduisent ainsi à s’engager pleinement auprès de ses concitoyens. Les nombreuses distinctions qu’il reçoit en témoignent[11]. A titre d’exemples, la médaille d’honneur pour actes de courage et de dévouement[12] lui est décernée en décembre 1934, et l’année suivante il est nommé officier académique pour services rendus aux œuvres scolaires[13]. Avec l’instauration du gouvernement de Vichy, Charles Lunel voit sa carrière professionnelle stoppée et son appartenance à la franc-maçonnerie désormais illégale. Il se retrouve ainsi en totale opposition avec l’« ordre nouveau » voulu par le Maréchal Pétain. Par deux lois du 13 août 1940 et du 18 août 1941 le gouvernement de Vichy interdit la franc-maçonnerie et révoque tout fonctionnaire appartenant à une loge maçonnique. Lors du reclassement des polices municipales dans la police d’Etat en avril 1941[14], Charles Lunel se voit ainsi exclu de tout accès à cette dernière, Il est alors affecté par la Mairie d’Alès au service des Etrangers, et mis à la retraite en 1942. Une révocation qui ne dit pas son nom. Il rejoint ainsi les 3 000 fonctionnaires qui perdent leur emploi à la suite de cette interdiction[15], Censé mener une « vie tranquille et retirée »[16], Charles Lunel va dès la fin 1940 adhérer à des mouvements clandestins de Résistance dont celui d’Emile Daufès[17], agent immobilier à Alès, membre du comité alésien de résistance rattaché au groupe Liberté de Montpellier. Il y retrouve certains de ses « frères » francs-maçons[18]. Dans un premier temps il participe à des actions visant surtout à contrer la propagande de Vichy : distribution de tracts et de journaux hostiles à la politique de Vichy, lacération d’affiches, recrutement de nouveaux adhérents, écoute de la radio de Londres. Dans un second temps, jusqu’à son arrestation début septembre 1943, il assure la transmission d’informations en tant qu’agent de renseignements destinés au réseau F2[19]. Il participe au sein du mouvement Combat[20]dont il est membre depuis le 1er février 1942 à des filières chargées de faire passer en Espagne ceux qui cherchent à rejoindre les Forces Françaises Libres. Il contribue également à l’acheminement de jeunes réfractaires vers le maquis. Charles Lunel accomplit ses missions avec « sang-froid, une conscience parfaite » et « de la façon la plus scrupuleuse[21] ». Durant l’été 1943, le mouvement Combat alésien voit un certain nombre de ses responsables arrêtés alors que d’autres parviennent à quitter Alès pour se cacher, en Lozère notamment. Ce n’est pas le cas de Charles Lunel qui est arrêté à son domicile par la Gestapo le 5 septembre 1943 à deux heures du matin. Deux jours plus tard il est transféré à Marseille après un bref passage à Nîmes avant d’être interné au camp de Royallieu Compiègne. Il en repart le 14 décembre 1943[22] pour le camp de Buchenwald où il arrive le 17 décembre. Il reçoit le matricule 38756 et est transféré probablement début janvier 1944[23] avec 327 autres Français au camp de Dora affecté à la l’aménagement d’un site souterrain pour y installer une usine de fabrication de V2. Le camp est encore rudimentaire et les conditions de vie sont épouvantables avec pour conséquence une mortalité très élevée. La nourriture insuffisante, le manque d’eau, le travail pénible durant 12h par jour, l’épuisement, l’absence d’hygiène, les coups des kapos conduisent au bout de quelques semaines Charles Lunel au revier où il meurt le 29 février 1944 d’une dysenterie[24]. Par arrêté du 12 janvier 1949, il reçoit au titre de La Résistance Intérieure Française le grade d’adjudant. Charles Lunel sera seulement reconnu comme déporté politique. Les démarches menées par son épouse en vue d’obtenir pour son mari le titre de déporté résistant n’aboutiront pas au motif que la déportation de Charles Lunel n’a pas été liée à « un acte qualifié de résistance à l’ennemi au sens du statut des déportés et internés »[25].
Eric BERNARD
[1] En 1910, la famille Lunel habite à North Braddock Ward 3, Allegheny, Pennsylvania, USA, d’après le recensement fédéral des Etats-Unis de 1910.
[2] La nature de cette union, mariage ou concubinage, n’apparaît pas dans les documents consultés.
[3] Registres de Conscription de la Première Guerre Mondiale des États Unis, 1917-1918, cartes d’enregistrement du système de service sélectif de la Première Guerre mondiale
[4] Indiqué sur sa demande de passeport datée d’octobre 1919
[5] Le motif n’est pas connu.
[6] Voir sa demande de passeport
[7] Motif mentionné sur la demande de passeport.
[8] Sa compagne et ses deux enfants resteront aux USA.
[9] Figurent sur la liste nominative du recensement de la population alésienne de 1921.
[10] Née à l’automne 1919 de la fusion de deux loges. Une loge caractérisée comme « très sociale ».
[11] Voir courrier de sa femme adressé le 4 décembre 1943 au Ministre de l’Intérieur à la suite de l’arrestation de son mari. Courrier dans lequel elle énumère un certain nombre de décorations reçues par Charles Lunel.
[12] Voir Journal officiel du 2 décembre 1934. Accordée aux personnels et militaires ayant accompli des actes de courage et de dévouement.
[13] Voir Journal officiel du 18 décembre 1935. Récompense des bénévoles investis dans des domaines scolaires.
[14] Les polices, alors majoritairement municipales, sont étatisées par le gouvernement de Vichy le 23 avril 1941 : les personnels de police deviennent fonctionnaires et sont placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et des préfectures de région. La police se charge à la fois de la répression politique et du maintien de l’ordre.
[15] Plus de 64 000 francs-maçons seront fichés et 1000 assassinés par les Allemands.
[16] Lettre du préfet du Gard du 8 février 1944 adressée au Délégué Général du gouvernement Français dans les territoires occupés.
[17] Né à Alès en 1908 dans une famille républicaine et socialiste, membre de la même loge maçonnique que celle de Charles Lunel.
[18] Les solidarités maçonniques sont aussi à l’origine de regroupements autour du refus de la politique de Vichy.
[19] Réseau de Résistance franco-polonais créé en juillet 1940.
[20] Qui prend de l’ampleur dans le Gard à l’automne 1942.
[21] Voir attestation d’Emile Daufès datée du 30 décembre 1947.
[22] Cinquième transport important parti de Compiègne avec 934 hommes dont 836 Français.
[23] D’après le site 2023 rsistance.morbihan.fr
[24] D’après l’attestation de décès de Charles Lunel rédigée le 3 décembre 1946 par le docteur Jan Cespiva, médecin déporté à Dora.
[25] Décision du 13 mai 1966.
Sources :
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Charles Jean Lunel, cote AC 21 P 480 388
- Archives départementales du Gard, cote 5 E 7114 registres des naissances Bessèges année 1893
- Site de généalogie Généanet : https://www.geneanet.org/
- Site de généalogie MyHeritage : https://www.myheritage.fr
- Site de généalogie FamilySearch : https://www.familysearch.org
- Site internet Résistances-Morbihan : https://resistances-morbihan.fr/buchenwald/
- Site internet de l’association française Buchenwald Dora et Kommandos : https://asso-buchenwald-dora.com/le-camp-de-dora/
- SUGIER Fabrice, VEZILIER Monique. Le Gard dans la guerre 1939-1945. Clermont-Ferrand : De Borée, 2017, 452 p.
- LIOTARD Gabriel. La loge « Le Réveil des Cévennes » à Alès (1919-1949) [en ligne]. In : Le lien des chercheurs Cévenols janvier-mars 2015, n°80. Disponible sur le site internet : http//www.cevenols.fr. Dernière consultation le 24 mai 2024
RECHERCHEZ
Charles Jean, fils unique de Charles Joseph Lunel, mineur, et d’Irma Antoinette Sapet, ménagère, Charles Jean Lunel naît à Bessèges dans le Gard le 31 décembre 1893. En 1906, la famille Lunel émigre aux Etats Unis, en Pennsylvanie[1] où elle retrouve Gédéon Sapet, un des frères d’Irma, arrivé dans cet Etat en 1904 avec son épouse et ses enfants. Quatre ans plus tard, Charles âgé de 16 ans exerce la profession de peintre tandis que son père est désormais brasseur. De son union avec Marcella Fages[2], native de Marseille, naissent deux enfants : Yvonne en 1915 et Charles Albert en 1918. En juin 1917, année de l’entrée en guerre des Etats-Unis, Charles Lunel se porte volontaire pour aller combattre en Europe avec le 319ème régiment d’infanterie de l’armée américaine[3]. La même année, le 26 novembre, il obtient la nationalité américaine[4]. Celle-ci lui sera retirée par jugement de la Cour du district de Pennsylvanie le 6 avril 1938[5]. Le 20 mai 1919 il embarque à Brest pour rentrer aux USA où il arrive le 2 juin. Libéré de ses engagements militaires, il occupe un emploi de grutier. A la suite du décès de son grand-père paternel à l’automne 1919[6], Charles Lunel rentre début 1920 en France afin de s’assurer, à la place de son père, du bon déroulement de la succession. Il doit veiller à ce que ce dernier « reçoive un traitement équitable »[7]. Il regagne seul[8] la France et s’installe définitivement à Alès où il est rejoint, probablement la même année[9], par ses parents et la famille de son beau-frère Gédéon Sapet. En juin 1922 il intègre la police municipale et parviendra au début des années 1930 au grade de brigadier-chef de police. Le 24 juin 1933, il épouse à Alès Paulette Joséphine Brun, originaire de Bessèges. Parallèlement à son activité professionnelle, Charles Lunel est membre de la loge maçonnique « Le Réveil des Cévennes » d’Alès[10] dans laquelle il peut exprimer et partager entièrement son attachement à la philosophie des Lumières et à une France républicaine et démocratique. Les valeurs humanistes qui l’animent le conduisent ainsi à s’engager pleinement auprès de ses concitoyens. Les nombreuses distinctions qu’il reçoit en témoignent[11]. A titre d’exemples, la médaille d’honneur pour actes de courage et de dévouement[12] lui est décernée en décembre 1934, et l’année suivante il est nommé officier académique pour services rendus aux œuvres scolaires[13]. Avec l’instauration du gouvernement de Vichy, Charles Lunel voit sa carrière professionnelle stoppée et son appartenance à la franc-maçonnerie désormais illégale. Il se retrouve ainsi en totale opposition avec l’« ordre nouveau » voulu par le Maréchal Pétain. Par deux lois du 13 août 1940 et du 18 août 1941 le gouvernement de Vichy interdit la franc-maçonnerie et révoque tout fonctionnaire appartenant à une loge maçonnique. Lors du reclassement des polices municipales dans la police d’Etat en avril 1941[14], Charles Lunel se voit ainsi exclu de tout accès à cette dernière, Il est alors affecté par la Mairie d’Alès au service des Etrangers, et mis à la retraite en 1942. Une révocation qui ne dit pas son nom. Il rejoint ainsi les 3 000 fonctionnaires qui perdent leur emploi à la suite de cette interdiction[15], Censé mener une « vie tranquille et retirée »[16], Charles Lunel va dès la fin 1940 adhérer à des mouvements clandestins de Résistance dont celui d’Emile Daufès[17], agent immobilier à Alès, membre du comité alésien de résistance rattaché au groupe Liberté de Montpellier. Il y retrouve certains de ses « frères » francs-maçons[18]. Dans un premier temps il participe à des actions visant surtout à contrer la propagande de Vichy : distribution de tracts et de journaux hostiles à la politique de Vichy, lacération d’affiches, recrutement de nouveaux adhérents, écoute de la radio de Londres. Dans un second temps, jusqu’à son arrestation début septembre 1943, il assure la transmission d’informations en tant qu’agent de renseignements destinés au réseau F2[19]. Il participe au sein du mouvement Combat[20]dont il est membre depuis le 1er février 1942 à des filières chargées de faire passer en Espagne ceux qui cherchent à rejoindre les Forces Françaises Libres. Il contribue également à l’acheminement de jeunes réfractaires vers le maquis. Charles Lunel accomplit ses missions avec « sang-froid, une conscience parfaite » et « de la façon la plus scrupuleuse[21] ». Durant l’été 1943, le mouvement Combat alésien voit un certain nombre de ses responsables arrêtés alors que d’autres parviennent à quitter Alès pour se cacher, en Lozère notamment. Ce n’est pas le cas de Charles Lunel qui est arrêté à son domicile par la Gestapo le 5 septembre 1943 à deux heures du matin. Deux jours plus tard il est transféré à Marseille après un bref passage à Nîmes avant d’être interné au camp de Royallieu Compiègne. Il en repart le 14 décembre 1943[22] pour le camp de Buchenwald où il arrive le 17 décembre. Il reçoit le matricule 38756 et est transféré probablement début janvier 1944[23] avec 327 autres Français au camp de Dora affecté à la l’aménagement d’un site souterrain pour y installer une usine de fabrication de V2. Le camp est encore rudimentaire et les conditions de vie sont épouvantables avec pour conséquence une mortalité très élevée. La nourriture insuffisante, le manque d’eau, le travail pénible durant 12h par jour, l’épuisement, l’absence d’hygiène, les coups des kapos conduisent au bout de quelques semaines Charles Lunel au revier où il meurt le 29 février 1944 d’une dysenterie[24]. Par arrêté du 12 janvier 1949, il reçoit au titre de La Résistance Intérieure Française le grade d’adjudant. Charles Lunel sera seulement reconnu comme déporté politique. Les démarches menées par son épouse en vue d’obtenir pour son mari le titre de déporté résistant n’aboutiront pas au motif que la déportation de Charles Lunel n’a pas été liée à « un acte qualifié de résistance à l’ennemi au sens du statut des déportés et internés »[25].
Eric BERNARD
[1] En 1910, la famille Lunel habite à North Braddock Ward 3, Allegheny, Pennsylvania, USA, d’après le recensement fédéral des Etats-Unis de 1910.
[2] La nature de cette union, mariage ou concubinage, n’apparaît pas dans les documents consultés.
[3] Registres de Conscription de la Première Guerre Mondiale des États Unis, 1917-1918, cartes d’enregistrement du système de service sélectif de la Première Guerre mondiale
[4] Indiqué sur sa demande de passeport datée d’octobre 1919
[5] Le motif n’est pas connu.
[6] Voir sa demande de passeport
[7] Motif mentionné sur la demande de passeport.
[8] Sa compagne et ses deux enfants resteront aux USA.
[9] Figurent sur la liste nominative du recensement de la population alésienne de 1921.
[10] Née à l’automne 1919 de la fusion de deux loges. Une loge caractérisée comme « très sociale ».
[11] Voir courrier de sa femme adressé le 4 décembre 1943 au Ministre de l’Intérieur à la suite de l’arrestation de son mari. Courrier dans lequel elle énumère un certain nombre de décorations reçues par Charles Lunel.
[12] Voir Journal officiel du 2 décembre 1934. Accordée aux personnels et militaires ayant accompli des actes de courage et de dévouement.
[13] Voir Journal officiel du 18 décembre 1935. Récompense des bénévoles investis dans des domaines scolaires.
[14] Les polices, alors majoritairement municipales, sont étatisées par le gouvernement de Vichy le 23 avril 1941 : les personnels de police deviennent fonctionnaires et sont placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et des préfectures de région. La police se charge à la fois de la répression politique et du maintien de l’ordre.
[15] Plus de 64 000 francs-maçons seront fichés et 1000 assassinés par les Allemands.
[16] Lettre du préfet du Gard du 8 février 1944 adressée au Délégué Général du gouvernement Français dans les territoires occupés.
[17] Né à Alès en 1908 dans une famille républicaine et socialiste, membre de la même loge maçonnique que celle de Charles Lunel.
[18] Les solidarités maçonniques sont aussi à l’origine de regroupements autour du refus de la politique de Vichy.
[19] Réseau de Résistance franco-polonais créé en juillet 1940.
[20] Qui prend de l’ampleur dans le Gard à l’automne 1942.
[21] Voir attestation d’Emile Daufès datée du 30 décembre 1947.
[22] Cinquième transport important parti de Compiègne avec 934 hommes dont 836 Français.
[23] D’après le site 2023 rsistance.morbihan.fr
[24] D’après l’attestation de décès de Charles Lunel rédigée le 3 décembre 1946 par le docteur Jan Cespiva, médecin déporté à Dora.
[25] Décision du 13 mai 1966.
Sources :
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Charles Jean Lunel, cote AC 21 P 480 388
- Archives départementales du Gard, cote 5 E 7114 registres des naissances Bessèges année 1893
- Site de généalogie Généanet : https://www.geneanet.org/
- Site de généalogie MyHeritage : https://www.myheritage.fr
- Site de généalogie FamilySearch : https://www.familysearch.org
- Site internet Résistances-Morbihan : https://resistances-morbihan.fr/buchenwald/
- Site internet de l’association française Buchenwald Dora et Kommandos : https://asso-buchenwald-dora.com/le-camp-de-dora/
- SUGIER Fabrice, VEZILIER Monique. Le Gard dans la guerre 1939-1945. Clermont-Ferrand : De Borée, 2017, 452 p.
- LIOTARD Gabriel. La loge « Le Réveil des Cévennes » à Alès (1919-1949) [en ligne]. In : Le lien des chercheurs Cévenols janvier-mars 2015, n°80. Disponible sur le site internet : http//www.cevenols.fr. Dernière consultation le 24 mai 2024