LOWBEER Paul 

  • Auschwitz

  • Né le 27 janvier 1911 à Vienne (Autriche)

  • Décédé en août 1943 à Auschwitz

    Paul Lowbeer nait le 9 juin 1862, fils de Vilmos (Wilhem) Lowbeer et de Stéfanie Berger née le 28 mai 1884, mariés le 18 octobre 1904 à Pozsony. Il vit à Paris où il est herboriste et épouse Léonie Cladrowa le 28 mars 1939. Ils ont un fils unique, Jean-Pierre.

    Devant les persécutions antisémites ils s’installent à Nîmes, 19 rue Fénelon.

    Ayant proféré des propos anti-allemands, Paul est arrêté le 12 avril 1943 à Nîmes, incarcéré à Marseille puis envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 8 mai 1943. Il est déporté le 31 juillet 1943 à destination d’Auschwitz par le convoi 58[1] . Un témoin, compagnon de déportation, M. Heinemann, déclarera l’avoir vu très affaibli, au camp de Jaworzno, en Haute Silésie, dépendant d’Auschwitz, en août 1943. Déclaré inapte au travail, il est renvoyé à Auschwitz pour être éliminé.

    Par arrêté du 26 novembre 2008 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès, il est déclaré mort le 5 août 1943.

    Frédérique Doat-Vincent

    [1] convoi 58  du 31/7/1943 est composé des arrestations menées exclusivement par les Allemands, et notamment des Juifs qui avaient été exclus des déportations précédentes: anciens combattants, volontaires étrangers dans l’armée française, employés de l’UGIF (Union générale des israélites de France), juifs raflés dans le sud de la France, passagers arrêtés dans les trains pour un simple tampon « juif » dans leurs papiers.
    Pour berner les Juifs concernant le but des déportations, Alois Brunner le responsable du camp de Drancy explique avant chaque départ : «Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez »
    À l’arrivée du convoi à Auschwitz, 218 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et sont tatoués des numéros 133781 à 133998. De plus, 55 femmes reçoivent les numéros 52297 à 52351. Les autres 727 déportés sont gazés dès leur arrivée au camp.
    En 1945, on ne dénombrait que 16 hommes et 28 femmes rescapés de ce convoi.

    Sources :

    Dossier Caen = 40 R 1389

    Yad Vashem

    Décès : journal officiel

    Famille https://www.geni.com/people/Paul-L%C3%B6w-Beer/6000000025527378827

    Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

    LOWBEER Paul 

    • Auschwitz

    • Né le 27 janvier 1911 à Vienne (Autriche)

    • Décédé en août 1943 à Auschwitz

      Paul Lowbeer nait le 9 juin 1862, fils de Vilmos (Wilhem) Lowbeer et de Stéfanie Berger née le 28 mai 1884, mariés le 18 octobre 1904 à Pozsony. Il vit à Paris où il est herboriste et épouse Léonie Cladrowa le 28 mars 1939. Ils ont un fils unique, Jean-Pierre.

      Devant les persécutions antisémites ils s’installent à Nîmes, 19 rue Fénelon.

      Ayant proféré des propos anti-allemands, Paul est arrêté le 12 avril 1943 à Nîmes, incarcéré à Marseille puis envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 8 mai 1943. Il est déporté le 31 juillet 1943 à destination d’Auschwitz par le convoi 58[1] . Un témoin, compagnon de déportation, M. Heinemann, déclarera l’avoir vu très affaibli, au camp de Jaworzno, en Haute Silésie, dépendant d’Auschwitz, en août 1943. Déclaré inapte au travail, il est renvoyé à Auschwitz pour être éliminé.

      Par arrêté du 26 novembre 2008 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès, il est déclaré mort le 5 août 1943.

      Frédérique Doat-Vincent

      [1] convoi 58  du 31/7/1943 est composé des arrestations menées exclusivement par les Allemands, et notamment des Juifs qui avaient été exclus des déportations précédentes: anciens combattants, volontaires étrangers dans l’armée française, employés de l’UGIF (Union générale des israélites de France), juifs raflés dans le sud de la France, passagers arrêtés dans les trains pour un simple tampon « juif » dans leurs papiers.
      Pour berner les Juifs concernant le but des déportations, Alois Brunner le responsable du camp de Drancy explique avant chaque départ : «Quoi qu’il en coûte, je tiens à vous dire que ce n’est plus une déportation, mais une évacuation. Nous vous envoyons dans des camps de concentration où vous vivrez en famille et où vous serez payés selon le travail que vous fournirez »
      À l’arrivée du convoi à Auschwitz, 218 hommes sont sélectionnés pour des travaux forcés et sont tatoués des numéros 133781 à 133998. De plus, 55 femmes reçoivent les numéros 52297 à 52351. Les autres 727 déportés sont gazés dès leur arrivée au camp.
      En 1945, on ne dénombrait que 16 hommes et 28 femmes rescapés de ce convoi.

      Sources :

      Dossier Caen = 40 R 1389

      Yad Vashem

      Décès : journal officiel

      Famille https://www.geni.com/people/Paul-L%C3%B6w-Beer/6000000025527378827

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