RECHERCHEZ
Benjamin d’une fratrie de trois enfants, Jean Marius Joseph Leyris naît à Nîmes le 10 juin 1911 au sein d’une famille « honorablement connue »[1], d’origine ardéchoise. Son père Victorin Leyris est boulanger et sa mère Alix Martin sans profession. A l’issue de ses études secondaires au collège Saint-Stanislas de Nîmes, Jean Leyris obtient ses deux examens du baccalauréat en 1929 et 1930. Il entreprend ensuite des études de droit à Montpellier. Admis à sa licence en 1931, il est nommé avocat stagiaire à compter du 6 octobre de la même année à la Cour d’appel de Nîmes. Il soutient avec succès (mention très bien) sa thèse de droit le 9 février 1934. Admis à l’examen professionnel d’entrée dans la magistrature (deuxième session de 1935), il est nommé juge suppléant du ressort de la Cour d’Appel de Nîmes le 2 décembre 1936[2]. Belle promotion sociale pour un fils de boulanger.
Durant l’occupation, Jean Leyris est juge d’instruction au tribunal d’Avignon jusqu’au sept janvier 1944, date à laquelle il prend ses fonctions de président du Tribunal civil de Carpentras. Dès février1941, il rejoint le réseau d’évasion Pat O’Leary[3] et ensuite le mouvement Combat en 1942. Profitant de sa profession de magistrat comme couverture et de ses excellentes appréciations (il est signalé comme « sincèrement dévoué au principe de l’ordre nouveau, fidèle à la personne du chef de l’Etat » n’ayant « appartenu à aucune société secrète »[4]), il rend de grands services à la résistance. « L’ardeur de sa jeunesse » qui est soulignée dans ses évaluations, il la met également au service de son combat contre l’occupant. Il sera d’ailleurs considéré par la suite comme un « pilier de la Résistance du Vaucluse ».[5] Du fait de ses fonctions, il est amené à connaître les intentions de la Gestapo et de la Milice locale à l’égard de la Résistance et ne manque pas d’en informer cette dernière en lui fournissant de précieux renseignements. Ce double jeu l’a sans doute conduit à développer des capacités de dissimulation et à « donner le change » à l’instar d’autres magistrats qui agissaient dans l’ombre. A l’issue d’une audience qu’il préside au tribunal civil de Carpentras, Jean Leyris est arrêté le 6 avril 1944 par la Gestapo et la Milice qui l’accusent d’avoir mis son appartement à disposition de la Résistance pour la tenue de réunions et le stockage d’explosifs et d’armes, et d’avoir participé à de nombreux actes de sabotage notamment à la destruction de 18 locomotives au dépôt d’Avignon le 19 février 1944. Son arrestation crée la surprise au sein de sa hiérarchie qui, dans un premier temps, ignore tout des motifs de celle-ci. Par la suite, s’appuyant sur les déclarations de Jean Leyris selon lesquelles il prêtait son appartement à un ami[6] pour qu’il puisse y recevoir sa maîtresse, ami dont il ignorait ses « agissements », le Premier Président et le procureur de la cour d’Appel de Nîmes plaident auprès du tribunal d’exception allemand (Sondergericht) de Lyon[7] pour un « acte de légèreté blâmable » plutôt qu’un « acte de complicité effective et réelle dans un attentat criminel »[8]. Une démarche est également entreprise par le préfet du Vaucluse pour obtenir sa libération, mais en vain[9]. Jean Leyris est incarcéré à la maison d’arrêt d’Avignon jusqu’au 7 juillet 1944 date de son transfert pour la Maison Centrale de Nîmes. Le 16 août 1944[10], enchaîné par des menottes avec un autre détenu, Jean Leyris est conduit à la gare de marchandise de Nîmes et poussé dans un train militaire à destination de l’Allemagne. Après plusieurs arrêts interminables, le train rejoint à Remoulins le « Train Fantôme[11] » immobilisé depuis le 13 août. Il repart le 18 août au matin en direction d’Avignon, à la hauteur d’Aramon[12], il est mitraillé par l’aviation alliée. Dans la confusion générale, Jean Leyris et d’autres détenus en profitent pour s’évader[13]. Il échappe ainsi à la déportation.
Le 18 octobre 1945, Charles de Gaulle crée une délégation française[14] auprès du TMI[15] de Nuremberg et charge celle-ci de représenter l’accusation au nom de la France dans le procès des grands criminels de guerre. En raison de son rôle au sein de la Résistance, et ne pouvant « pas être soupçonné d’avoir été complice des occupants et des sympathisants du régime de Vichy », Jean Leyris, alors en poste à Nîmes, est nommé membre de cette délégation.
Au regard de son action dans la Résistance, il lui est attribué en 1946 le grade fictif de sous-lieutenant Il reçoit en outre la médaille de la Résistance, la médaille des évadés et la King’s Medal for courage[16]. En 1951 il obtient le statut d’interné résistant.
Il occupe ensuite successivement les postes de Président de Chambre à Nîmes et de conseiller à la Cour d’Appel de Paris jusqu’à sa mobilisation en Algérie.
Assimilé officier supérieur, il est mobilisé du 27 septembre 1959 au 7 juin 1960 en Algérie, en qualité de Président du Tribunal Permanent des Forces Armées à Oran. Fonction qu’il exerce avec « maîtrise de soi » et « courage tranquille ».[17]
Le 17 novembre 1960, Jean Leyris épouse à Paris Georgette Frizot.
En mars 1962, il est nommé Président de Chambre à Paris, en juillet 1963 Premier Président de la Cour d’Appel de Montpellier et en février 1965 Président de Chambre suppléant à la Cour de Sûreté de l’Etat.
Conseiller à la Cour de cassation en juin 1978, Jean Leyris est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du premier janvier 1979, date à laquelle il se retire à Montpellier. Tout au long de sa carrière, ses évaluations sont unanimes pour louer ses qualités professionnelles, sa grande capacité de travail, ses qualités rédactionnelles, son argumentation juridique rigoureuse et sa haute valeur humaine ainsi que son autorité et sa pondération[18].
Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du mérite et titulaire de la Croix de la Valeur Militaire, Jean Leyris décède à Montpellier le 14 novembre 1991.
Eric BERNARD
[1] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales.
[2] Voir Journal officiel n° 284 du 4 décembre 1936
[3] Réseau de résistance chargé de rapatrier les militaires britanniques restés en France et les aviateurs alliés abattus, cachés et hébergés en France.
[4] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales.
[5] Voir attestation du lieutenant Piétri du 10 janvier 1945
[6] Pietri, chef départemental des Groupes Francs et de l’Armée Secrète de la région d’Avignon en 1944
[7] Chargé de juger Jean Leyris
[8] Voir rapport daté du 28 avril 1944.
[9] Voir courrier du 7 avril 1944 adressé au Garde des Sceaux par le Premier président et le Procureur général de la Cour d’Appel de Nîmes (dossier de carrière de Jean Leyris)
[10] Témoignage de Bernard Sevestre
[11] L’un des derniers convois de déportés, qui a mis près de deux mois pour parvenir à Dachau. Parti de Toulouse le 2 juillet 1944, il arrivera à Dachau le 28 août 1944 malgré l’action de la Résistance et les bombardements de l’aviation alliée. Il comporta autour de 750 détenus et compta de tous les convois de déportés le plus grand nombre d’évasions (autour de 200).
[12] Commune du Gard située en bordure du Rhône, à 13 Km d’Avignon et à 31 Km de Nîmes.
[13] Voir attestation de Georges Cressonnier du 26 janvier 1947 dans laquelle il explique comment avec une épingle il a pu ouvrir les menottes qui le liaient à Jean Leyris.
[14] Composée de 62 personnes en novembre 1945, elle est passée à un effectif de 100 début janvier 1946. Elle regroupait toutes les personnes qui participaient directement au procès et qui étaient salariés du ministère de la Justice (juges, procureurs, traducteurs, interprètes, secrétaires et sténotypiste).
[15] Tribunal Militaire International.
[16] Instituée le 23 août 1945, cette médaille récompensait des ressortissants étrangers pour des actes de courage au service des intérêts de la cause britannique et alliée pendant la Seconde Guerre mondiale.
[17] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine).
[18] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine).
Sources :
- Archives départementales du Gard, registre des naissances, année 1911.
- Archives départementales du Gard, registre matriculaire, classe 1931.
- Mairie de Montpellier, Service de l’état civil, registre des décès de 1991.
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Jean Leyris, cote AC 21 P 564100.
- Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine. Dossier de carrière de magistrat de Jean Marius Joseph Leyris n°19840317,
- Service historique de la Défense, site de Vincennes Dossier de résistant de Jean Marius Joseph Leyris, cote GR 16P 371050.
- ISRAEL, Liora, « Résister par le droit ? Avocats et magistrats dans la résistance (1940-1944) ». Paris : Presses Universitaires de France, « L’Année sociologique », janvier 2009, Vol. 59, pages 149 à 175. Disponible en ligne sur le site internet de CAIRN.INFO :https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2009-1-page-149.htm. Dernière consultation le 3 août 2023.
- ISRAEL, Liora, Robes noires, années sombres. Avocats et magistrats en résistance pendant le Seconde Guerre mondiale. Paris : Fayard, 2005, 550 p.
- Site internet de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) : http://www.bddm.org. Dernière consultation le 13/08/2023.
- Site internet Le chemin de fer en Vaucluse : https://rail-en-vaucluse.blog4ever.com/l-attentat-du-depot-d-avignon-en-1944. Dernière consultation le 3 août 2023
- Site internet de l’Amicale des déportés du Train fantôme : http://www.lesdeportesdutrainfantome.org. Dernière consultation le 13 /08/2023.
Norbert NORDONE, vice-président de l’Amicale des déportés du Train Fantôme (entretien téléphonique et échanges de courriels, septembre 2023).
RECHERCHEZ
Benjamin d’une fratrie de trois enfants, Jean Marius Joseph Leyris naît à Nîmes le 10 juin 1911 au sein d’une famille « honorablement connue »[1], d’origine ardéchoise. Son père Victorin Leyris est boulanger et sa mère Alix Martin sans profession. A l’issue de ses études secondaires au collège Saint-Stanislas de Nîmes, Jean Leyris obtient ses deux examens du baccalauréat en 1929 et 1930. Il entreprend ensuite des études de droit à Montpellier. Admis à sa licence en 1931, il est nommé avocat stagiaire à compter du 6 octobre de la même année à la Cour d’appel de Nîmes. Il soutient avec succès (mention très bien) sa thèse de droit le 9 février 1934. Admis à l’examen professionnel d’entrée dans la magistrature (deuxième session de 1935), il est nommé juge suppléant du ressort de la Cour d’Appel de Nîmes le 2 décembre 1936[2]. Belle promotion sociale pour un fils de boulanger.
Durant l’occupation, Jean Leyris est juge d’instruction au tribunal d’Avignon jusqu’au sept janvier 1944, date à laquelle il prend ses fonctions de président du Tribunal civil de Carpentras. Dès février1941, il rejoint le réseau d’évasion Pat O’Leary[3] et ensuite le mouvement Combat en 1942. Profitant de sa profession de magistrat comme couverture et de ses excellentes appréciations (il est signalé comme « sincèrement dévoué au principe de l’ordre nouveau, fidèle à la personne du chef de l’Etat » n’ayant « appartenu à aucune société secrète »[4]), il rend de grands services à la résistance. « L’ardeur de sa jeunesse » qui est soulignée dans ses évaluations, il la met également au service de son combat contre l’occupant. Il sera d’ailleurs considéré par la suite comme un « pilier de la Résistance du Vaucluse ».[5] Du fait de ses fonctions, il est amené à connaître les intentions de la Gestapo et de la Milice locale à l’égard de la Résistance et ne manque pas d’en informer cette dernière en lui fournissant de précieux renseignements. Ce double jeu l’a sans doute conduit à développer des capacités de dissimulation et à « donner le change » à l’instar d’autres magistrats qui agissaient dans l’ombre. A l’issue d’une audience qu’il préside au tribunal civil de Carpentras, Jean Leyris est arrêté le 6 avril 1944 par la Gestapo et la Milice qui l’accusent d’avoir mis son appartement à disposition de la Résistance pour la tenue de réunions et le stockage d’explosifs et d’armes, et d’avoir participé à de nombreux actes de sabotage notamment à la destruction de 18 locomotives au dépôt d’Avignon le 19 février 1944. Son arrestation crée la surprise au sein de sa hiérarchie qui, dans un premier temps, ignore tout des motifs de celle-ci. Par la suite, s’appuyant sur les déclarations de Jean Leyris selon lesquelles il prêtait son appartement à un ami[6] pour qu’il puisse y recevoir sa maîtresse, ami dont il ignorait ses « agissements », le Premier Président et le procureur de la cour d’Appel de Nîmes plaident auprès du tribunal d’exception allemand (Sondergericht) de Lyon[7] pour un « acte de légèreté blâmable » plutôt qu’un « acte de complicité effective et réelle dans un attentat criminel »[8]. Une démarche est également entreprise par le préfet du Vaucluse pour obtenir sa libération, mais en vain[9]. Jean Leyris est incarcéré à la maison d’arrêt d’Avignon jusqu’au 7 juillet 1944 date de son transfert pour la Maison Centrale de Nîmes. Le 16 août 1944[10], enchaîné par des menottes avec un autre détenu, Jean Leyris est conduit à la gare de marchandise de Nîmes et poussé dans un train militaire à destination de l’Allemagne. Après plusieurs arrêts interminables, le train rejoint à Remoulins le « Train Fantôme[11] » immobilisé depuis le 13 août. Il repart le 18 août au matin en direction d’Avignon, à la hauteur d’Aramon[12], il est mitraillé par l’aviation alliée. Dans la confusion générale, Jean Leyris et d’autres détenus en profitent pour s’évader[13]. Il échappe ainsi à la déportation.
Le 18 octobre 1945, Charles de Gaulle crée une délégation française[14] auprès du TMI[15] de Nuremberg et charge celle-ci de représenter l’accusation au nom de la France dans le procès des grands criminels de guerre. En raison de son rôle au sein de la Résistance, et ne pouvant « pas être soupçonné d’avoir été complice des occupants et des sympathisants du régime de Vichy », Jean Leyris, alors en poste à Nîmes, est nommé membre de cette délégation.
Au regard de son action dans la Résistance, il lui est attribué en 1946 le grade fictif de sous-lieutenant Il reçoit en outre la médaille de la Résistance, la médaille des évadés et la King’s Medal for courage[16]. En 1951 il obtient le statut d’interné résistant.
Il occupe ensuite successivement les postes de Président de Chambre à Nîmes et de conseiller à la Cour d’Appel de Paris jusqu’à sa mobilisation en Algérie.
Assimilé officier supérieur, il est mobilisé du 27 septembre 1959 au 7 juin 1960 en Algérie, en qualité de Président du Tribunal Permanent des Forces Armées à Oran. Fonction qu’il exerce avec « maîtrise de soi » et « courage tranquille ».[17]
Le 17 novembre 1960, Jean Leyris épouse à Paris Georgette Frizot.
En mars 1962, il est nommé Président de Chambre à Paris, en juillet 1963 Premier Président de la Cour d’Appel de Montpellier et en février 1965 Président de Chambre suppléant à la Cour de Sûreté de l’Etat.
Conseiller à la Cour de cassation en juin 1978, Jean Leyris est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du premier janvier 1979, date à laquelle il se retire à Montpellier. Tout au long de sa carrière, ses évaluations sont unanimes pour louer ses qualités professionnelles, sa grande capacité de travail, ses qualités rédactionnelles, son argumentation juridique rigoureuse et sa haute valeur humaine ainsi que son autorité et sa pondération[18].
Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du mérite et titulaire de la Croix de la Valeur Militaire, Jean Leyris décède à Montpellier le 14 novembre 1991.
Eric BERNARD
[1] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales.
[2] Voir Journal officiel n° 284 du 4 décembre 1936
[3] Réseau de résistance chargé de rapatrier les militaires britanniques restés en France et les aviateurs alliés abattus, cachés et hébergés en France.
[4] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales.
[5] Voir attestation du lieutenant Piétri du 10 janvier 1945
[6] Pietri, chef départemental des Groupes Francs et de l’Armée Secrète de la région d’Avignon en 1944
[7] Chargé de juger Jean Leyris
[8] Voir rapport daté du 28 avril 1944.
[9] Voir courrier du 7 avril 1944 adressé au Garde des Sceaux par le Premier président et le Procureur général de la Cour d’Appel de Nîmes (dossier de carrière de Jean Leyris)
[10] Témoignage de Bernard Sevestre
[11] L’un des derniers convois de déportés, qui a mis près de deux mois pour parvenir à Dachau. Parti de Toulouse le 2 juillet 1944, il arrivera à Dachau le 28 août 1944 malgré l’action de la Résistance et les bombardements de l’aviation alliée. Il comporta autour de 750 détenus et compta de tous les convois de déportés le plus grand nombre d’évasions (autour de 200).
[12] Commune du Gard située en bordure du Rhône, à 13 Km d’Avignon et à 31 Km de Nîmes.
[13] Voir attestation de Georges Cressonnier du 26 janvier 1947 dans laquelle il explique comment avec une épingle il a pu ouvrir les menottes qui le liaient à Jean Leyris.
[14] Composée de 62 personnes en novembre 1945, elle est passée à un effectif de 100 début janvier 1946. Elle regroupait toutes les personnes qui participaient directement au procès et qui étaient salariés du ministère de la Justice (juges, procureurs, traducteurs, interprètes, secrétaires et sténotypiste).
[15] Tribunal Militaire International.
[16] Instituée le 23 août 1945, cette médaille récompensait des ressortissants étrangers pour des actes de courage au service des intérêts de la cause britannique et alliée pendant la Seconde Guerre mondiale.
[17] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine).
[18] Voir dossier de carrière de Jean Leyris, Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine).
Sources :
- Archives départementales du Gard, registre des naissances, année 1911.
- Archives départementales du Gard, registre matriculaire, classe 1931.
- Mairie de Montpellier, Service de l’état civil, registre des décès de 1991.
- Service historique de la défense, département des fonds d’archives, division des archives des victimes des conflits contemporains, site de Caen. Dossier de Jean Leyris, cote AC 21 P 564100.
- Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine. Dossier de carrière de magistrat de Jean Marius Joseph Leyris n°19840317,
- Service historique de la Défense, site de Vincennes Dossier de résistant de Jean Marius Joseph Leyris, cote GR 16P 371050.
- ISRAEL, Liora, « Résister par le droit ? Avocats et magistrats dans la résistance (1940-1944) ». Paris : Presses Universitaires de France, « L’Année sociologique », janvier 2009, Vol. 59, pages 149 à 175. Disponible en ligne sur le site internet de CAIRN.INFO :https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2009-1-page-149.htm. Dernière consultation le 3 août 2023.
- ISRAEL, Liora, Robes noires, années sombres. Avocats et magistrats en résistance pendant le Seconde Guerre mondiale. Paris : Fayard, 2005, 550 p.
- Site internet de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) : http://www.bddm.org. Dernière consultation le 13/08/2023.
- Site internet Le chemin de fer en Vaucluse : https://rail-en-vaucluse.blog4ever.com/l-attentat-du-depot-d-avignon-en-1944. Dernière consultation le 3 août 2023
- Site internet de l’Amicale des déportés du Train fantôme : http://www.lesdeportesdutrainfantome.org. Dernière consultation le 13 /08/2023.
Norbert NORDONE, vice-président de l’Amicale des déportés du Train Fantôme (entretien téléphonique et échanges de courriels, septembre 2023).