RECHERCHEZ
Célibataire, coiffeur de profession, Roger Levavasseur vit dans son village natal.
Comme de nombreux réfractaire au STO (Service du Travail Obligatoire), il essaie de rejoindre les FFL (Forces Françaises Libres) en Afrique du Nord avec trois camarades de la région. Interceptés le 23 mars 1943 vers la frontière dans les Basses-Pyrénées, ils sont internés à Saint-Jean-Pied-De-Port, puis transférés le 4 avril au fort du Hâ à Bordeaux. Le 11 septembre 1943, il est envoyé à Compiègne (matricule18407), puis le 28 octobre 1943, il est déporté dans le 4ème grand convoi d’un millier d’hommes, parti de France vers Buchenwald. Il y est immatriculé 30525. Le 17 février 1944, il est envoyé au Kommando de Dora, de sinistre réputation ; cet « enfer » implacable est retracé dans l’ouvrage de référence d’André Sellier (39570) -, (« Histoire du camp de Dora », éditions La découverte, 2010). Roger est affecté au Kommando 175 de l’usine Mittelwerk mais il doit entrer au Revier (hôpital du camp) le 6 décembre 1944 et le 12 janvier 1945.Evacué de Mittelbau le 4 avril 1945, il arrive le 16 avril 1945, après un trajet dramatique, au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen. Libéré par les Russes le 24 avril, il n’est rapatrié en France que le 5 juin 1945, par le centre d’Hirson dans l’Aisne.
Le 1er décembre 1947, il se marie à Notre-Dame-de- Cénilly avec Odette Lemoine. Il exerce son métier de coiffeur dans cette même ville jusqu’à son décès.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
– « Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora – Camp de concentration et d’extermination par le travail » Sous la direction scientifique de Laurent Thierry – Edition Le Cherche Midi – 2020
– Mémorial AFMD
RECHERCHEZ
Célibataire, coiffeur de profession, Roger Levavasseur vit dans son village natal.
Comme de nombreux réfractaire au STO (Service du Travail Obligatoire), il essaie de rejoindre les FFL (Forces Françaises Libres) en Afrique du Nord avec trois camarades de la région. Interceptés le 23 mars 1943 vers la frontière dans les Basses-Pyrénées, ils sont internés à Saint-Jean-Pied-De-Port, puis transférés le 4 avril au fort du Hâ à Bordeaux. Le 11 septembre 1943, il est envoyé à Compiègne (matricule18407), puis le 28 octobre 1943, il est déporté dans le 4ème grand convoi d’un millier d’hommes, parti de France vers Buchenwald. Il y est immatriculé 30525. Le 17 février 1944, il est envoyé au Kommando de Dora, de sinistre réputation ; cet « enfer » implacable est retracé dans l’ouvrage de référence d’André Sellier (39570) -, (« Histoire du camp de Dora », éditions La découverte, 2010). Roger est affecté au Kommando 175 de l’usine Mittelwerk mais il doit entrer au Revier (hôpital du camp) le 6 décembre 1944 et le 12 janvier 1945.Evacué de Mittelbau le 4 avril 1945, il arrive le 16 avril 1945, après un trajet dramatique, au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen. Libéré par les Russes le 24 avril, il n’est rapatrié en France que le 5 juin 1945, par le centre d’Hirson dans l’Aisne.
Le 1er décembre 1947, il se marie à Notre-Dame-de- Cénilly avec Odette Lemoine. Il exerce son métier de coiffeur dans cette même ville jusqu’à son décès.
Frédérique Doat-Vincent
Sources :
– « Le livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora – Camp de concentration et d’extermination par le travail » Sous la direction scientifique de Laurent Thierry – Edition Le Cherche Midi – 2020
– Mémorial AFMD