RECHERCHEZ
Jean, Georges, Raoul Laporte naît le 11 avril 1920 à Paris, 26 rue Meslay.
Son père Henri, Hippolyte est préparateur au lycée Henri IV et âgé de 32 ans, sa mère Jeanne Burgues est âgée de trente ans.
Encore étudiant, il réside avec son père Henri à St Laurent d’Aigrefeuille (Gard) lors de la guerre. Il s’engage dans le FPTF et réside à Toulouse au 22 rue pharaon en 1944. Les circonstances de son arrestation ne sont pas documentées, mais il est envoyé au centre de regroupement de Compiègne et déporté le 27 janvier 1944 par convoi I 273 à destination de Buchenwald, matricule 43800, dans le cadre de l’opération Meerschaum (Ecume de mer)[i] .
Nota :
Une interrogation subsiste sur son parcours de déportation :
– sa « carte des habits » avec lesquels il est arrivé au camp est datée du 6 mars 1944. Or son convoi est du 27 janvier 1944, il reste donc une période « inexpliquée » du 27 janvier au 6 mars ?
– Par note du 8 novembre 1944, le RSHA, donc la gestapo (Reichssicherheitshauptamt « Office central de la sécurité du Reich ») se demande où il est passé depuis le 27 février ?
Il est par contre bien établi qu’il décède le 14 mars 1944 au block 61 (block de quarantaine), soit 8 jours après son arrivée au camp de Buchenwald.
André FRANCISCO
[i] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943, l’Allemagne lance l’opération Meerschaum (écume de mer » et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier 1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 43 sont toujours recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».
Sources :
Archives Arolsen
Mémorial FMD
Généanet
Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
RECHERCHEZ
Jean, Georges, Raoul Laporte naît le 11 avril 1920 à Paris, 26 rue Meslay.
Son père Henri, Hippolyte est préparateur au lycée Henri IV et âgé de 32 ans, sa mère Jeanne Burgues est âgée de trente ans.
Encore étudiant, il réside avec son père Henri à St Laurent d’Aigrefeuille (Gard) lors de la guerre. Il s’engage dans le FPTF et réside à Toulouse au 22 rue pharaon en 1944. Les circonstances de son arrestation ne sont pas documentées, mais il est envoyé au centre de regroupement de Compiègne et déporté le 27 janvier 1944 par convoi I 273 à destination de Buchenwald, matricule 43800, dans le cadre de l’opération Meerschaum (Ecume de mer)[i] .
Nota :
Une interrogation subsiste sur son parcours de déportation :
– sa « carte des habits » avec lesquels il est arrivé au camp est datée du 6 mars 1944. Or son convoi est du 27 janvier 1944, il reste donc une période « inexpliquée » du 27 janvier au 6 mars ?
– Par note du 8 novembre 1944, le RSHA, donc la gestapo (Reichssicherheitshauptamt « Office central de la sécurité du Reich ») se demande où il est passé depuis le 27 février ?
Il est par contre bien établi qu’il décède le 14 mars 1944 au block 61 (block de quarantaine), soit 8 jours après son arrivée au camp de Buchenwald.
André FRANCISCO
[i] Opération Meerschaum : Par décret du 17 décembre 1943, l’Allemagne lance l’opération Meerschaum (écume de mer » et le début des convois massifs réguliers au départ de la France occupée. Jusqu’alors les déportés l’étaient principalement pour des raisons de sécurité, d’éducation ou de prévention, mais l’Allemagne cherche maintenant à tout prix des bras valides pour soutenir son effort de guerre et l’accroissement de l’armement. Tous les types de population sont maintenant concernés par la déportation et sans justifications particulières, la mobilisation de toutes les capacités de travail des déportés se plaçant au premier plan. L’échéance fixée dans un premier temps au 30 janvier 1943, est finalement repoussée à la fin juin. Un certain nombre de déportés bien après juin 43 sont toujours recensés Meerschaum mais plutôt par « commodité administrative ».
Sources :
Archives Arolsen
Mémorial FMD
Généanet
Association Française Buchenwald Dora et Kommandos