RECHERCHEZ
OBSERVATIONS :
« A ce jour aucun lien n’a été retrouvé avec le Gard hormis son nom dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. »
Kaufmann Adolphe naît le 18 février 1890 à Gdansk (Dantzig) en Pologne.
Fuyant les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France où il est employé au GTE 308 (Groupement de Travailleurs Etrangers) à Allez et Cazeneuve dans le Lot et Garonne dès le 16 septembre 1942. Il est raflé à Casseneuil (Lot et Garonne) où son nom apparait sur la stèle en hommage aux 473 personnes raflées entre le 19 août et le 3 septembre dans le secteur, dont ceux du château de Tombebouc (commune de Allez en Cazeneuve) affectés au GTE 308 des « palestiniens ». Il est interné au camp de Rivesaltes le 11 septembre 1942 d’où il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy par convoi du 13 septembre. Le 19 septembre, il est déporté au camp d’Auschwitz par convoi 33[i] du 19 septembre où il sera assassiné le 21 septembre (Journal Officiel du 6 octobre 2020).
Son nom apparait sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 54 – colonne 18 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Convoi 33 du 16 septembre 1942 : On dénombre dans ce convoi 586 hommes et 407 femmes, la plupart âgés de 40 à 55 ans. Ils proviennent de deux groupes : le premier comprenant 571 qui sont acheminés la veille du camp de Rivesaltes dans la zone non occupée. Le deuxième groupe comprend les Juifs arrêtés dans la région parisienne, en particulier lors de la rafle du 14 septembre pendant laquelle les Juifs des pays baltes, de la Bulgarie, des Pays-Bas et de la Yougoslavie sont ciblés. A leur arrivée à Auschwitz, 147 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés et sont tatouées des numéros de 19980 à 20126. Environ 300 hommes ont été sélectionnés avant l’arrivée à Auschwitz. Les autres sont gazés à leur arrivée au camp. On dénombre 38 rescapés de ce convoi en 1945, dont seulement une femme.
Sources :
Archives camp Rivesaltes
Le mémorial de la déportation des juifs de France – S. Klarsfeld
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OBSERVATIONS :
« A ce jour aucun lien n’a été retrouvé avec le Gard hormis son nom dans la liste des déportés établie par Maitre Charles Bedos après-guerre. Nous faisons le choix par respect pour cette personne de publier sa biographie sous réserve d’informations complémentaires. »
Kaufmann Adolphe naît le 18 février 1890 à Gdansk (Dantzig) en Pologne.
Fuyant les persécutions antisémites, il se réfugie dans le sud de la France où il est employé au GTE 308 (Groupement de Travailleurs Etrangers) à Allez et Cazeneuve dans le Lot et Garonne dès le 16 septembre 1942. Il est raflé à Casseneuil (Lot et Garonne) où son nom apparait sur la stèle en hommage aux 473 personnes raflées entre le 19 août et le 3 septembre dans le secteur, dont ceux du château de Tombebouc (commune de Allez en Cazeneuve) affectés au GTE 308 des « palestiniens ». Il est interné au camp de Rivesaltes le 11 septembre 1942 d’où il est envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy par convoi du 13 septembre. Le 19 septembre, il est déporté au camp d’Auschwitz par convoi 33[i] du 19 septembre où il sera assassiné le 21 septembre (Journal Officiel du 6 octobre 2020).
Son nom apparait sur le mur des noms du mémorial de la Shoah : dalle 54 – colonne 18 – rangée 3
André FRANCISCO
[i] Convoi 33 du 16 septembre 1942 : On dénombre dans ce convoi 586 hommes et 407 femmes, la plupart âgés de 40 à 55 ans. Ils proviennent de deux groupes : le premier comprenant 571 qui sont acheminés la veille du camp de Rivesaltes dans la zone non occupée. Le deuxième groupe comprend les Juifs arrêtés dans la région parisienne, en particulier lors de la rafle du 14 septembre pendant laquelle les Juifs des pays baltes, de la Bulgarie, des Pays-Bas et de la Yougoslavie sont ciblés. A leur arrivée à Auschwitz, 147 femmes sont sélectionnées pour des travaux forcés et sont tatouées des numéros de 19980 à 20126. Environ 300 hommes ont été sélectionnés avant l’arrivée à Auschwitz. Les autres sont gazés à leur arrivée au camp. On dénombre 38 rescapés de ce convoi en 1945, dont seulement une femme.
Sources :
Archives camp Rivesaltes
Le mémorial de la déportation des juifs de France – S. Klarsfeld