RECHERCHEZ
Fils d’Etienne âgé de 50 ans (capitaine à la retraite, titulaire légion d’honneur) et de Marie Louise Macors âgée de 38 ans, il rentre dans la marine en 1918 après avoir fait le prytanée et se fait remarquer par son intrépidité. Commandant d’une escadrille de chasse à bord du Béarn en septembre 1926, il participe activement à la mise au point du premier porte avion français et sera le premier pilote de l’aviation embarquée à effectuer un appontage de nuit sur un porte avion le 24 novembre 1927. Il se fait remarquer aussi en traversant l’Atlantique Sud à bord de l’hydravion géant « Lieutenant-de-vaisseau-Paris ». Il se marie le 16 avril 1928 avec Lucienne Gruss avec qui il aura cinq enfants. Après l’offensive allemande, il est envoyé à Tafraoui (Algérie) en juillet 1940.
En avril 1942, il commande l’aéronautique navale à Oran et se trouve à Bizerte au moment du débarquement allié en Afrique du Nord. Les Allemands l’expulsent alors. Il tente de gagner l’Espagne pour continuer à combattre, mais il est arrêté à Luchon le 25 mars 1943 et interné à Toulouse du 26 au 31 mars 1943 puis à Fresnes du 31 mars au 31 aout 1943. Il est alors déporté comme « personnalité – otage » avec 48 autres par le transport du 31 août 1943 de Paris au château d’Eisenberg, en Bohême (actuellement en République tchèque), avec notamment Pierre De Gaulle ( frère de Charles), le général René Altmayer, Michel Clemenceau (fils de Clémenceau). Il y reste jusqu’en juillet 1944, et ensuite à Sachsenhausen jusqu’à sa libération le 22 avril 1945. Dès son retour de déportation il est affecté à l’État-major général en mai 1945 puis au cabinet du ministre des Armées (novembre 1945). Contre-amiral (avril 1946), commandant du groupe des porte-avions et de l’aviation embarquée (septembre 1946), il commande en novembre 1948 la marine au Maroc puis les forces aéronavales en Méditerranée (novembre 1950) et la marine en Tunisie (septembre 1952). Vice-amiral (octobre 1952), il commande en octobre 1954 les forces maritimes d’Extrême-Orient et est chargé d’une mission d’inspection en Nouvelle-Calédonie et dans les établissements français d’Océanie en avril 1956. En décembre 1956, il commande l’escadre de Méditerranée et nommé vice-amiral d’escadre en avril 1957. Commandant en chef de la zone stratégique de l’océan Indien (avril 1959), il est promu amiral (cinq étoiles) en août 1959 puis est versé dans la 2ème section des officiers généraux. Il sera promu Grand Officier de la légion d’honneur le 17 mars 1949.
Il décède à Cannes le 11 décembre 1981
André Francisco
Sources :
Fondation de la mémoire : http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.128.#JOZAN
http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_jozan_albert.htm
https://docplayer.fr/116451538-Albert-edouard-jozan-7390a-flottard-avant-l-heure-aviateur-marin-d-exception-et-bien-plus-encore.html
RECHERCHEZ
Fils d’Etienne âgé de 50 ans (capitaine à la retraite, titulaire légion d’honneur) et de Marie Louise Macors âgée de 38 ans, il rentre dans la marine en 1918 après avoir fait le prytanée et se fait remarquer par son intrépidité. Commandant d’une escadrille de chasse à bord du Béarn en septembre 1926, il participe activement à la mise au point du premier porte avion français et sera le premier pilote de l’aviation embarquée à effectuer un appontage de nuit sur un porte avion le 24 novembre 1927. Il se fait remarquer aussi en traversant l’Atlantique Sud à bord de l’hydravion géant « Lieutenant-de-vaisseau-Paris ». Il se marie le 16 avril 1928 avec Lucienne Gruss avec qui il aura cinq enfants. Après l’offensive allemande, il est envoyé à Tafraoui (Algérie) en juillet 1940.
En avril 1942, il commande l’aéronautique navale à Oran et se trouve à Bizerte au moment du débarquement allié en Afrique du Nord. Les Allemands l’expulsent alors. Il tente de gagner l’Espagne pour continuer à combattre, mais il est arrêté à Luchon le 25 mars 1943 et interné à Toulouse du 26 au 31 mars 1943 puis à Fresnes du 31 mars au 31 aout 1943. Il est alors déporté comme « personnalité – otage » avec 48 autres par le transport du 31 août 1943 de Paris au château d’Eisenberg, en Bohême (actuellement en République tchèque), avec notamment Pierre De Gaulle ( frère de Charles), le général René Altmayer, Michel Clemenceau (fils de Clémenceau). Il y reste jusqu’en juillet 1944, et ensuite à Sachsenhausen jusqu’à sa libération le 22 avril 1945. Dès son retour de déportation il est affecté à l’État-major général en mai 1945 puis au cabinet du ministre des Armées (novembre 1945). Contre-amiral (avril 1946), commandant du groupe des porte-avions et de l’aviation embarquée (septembre 1946), il commande en novembre 1948 la marine au Maroc puis les forces aéronavales en Méditerranée (novembre 1950) et la marine en Tunisie (septembre 1952). Vice-amiral (octobre 1952), il commande en octobre 1954 les forces maritimes d’Extrême-Orient et est chargé d’une mission d’inspection en Nouvelle-Calédonie et dans les établissements français d’Océanie en avril 1956. En décembre 1956, il commande l’escadre de Méditerranée et nommé vice-amiral d’escadre en avril 1957. Commandant en chef de la zone stratégique de l’océan Indien (avril 1959), il est promu amiral (cinq étoiles) en août 1959 puis est versé dans la 2ème section des officiers généraux. Il sera promu Grand Officier de la légion d’honneur le 17 mars 1949.
Il décède à Cannes le 11 décembre 1981
André Francisco
Sources :
Fondation de la mémoire : http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.128.#JOZAN
http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_jozan_albert.htm
https://docplayer.fr/116451538-Albert-edouard-jozan-7390a-flottard-avant-l-heure-aviateur-marin-d-exception-et-bien-plus-encore.html