JOLBERT Ferdinand

  • 69321 Buchenwald

  • Né le 23 août 1901 à Alès

  • Décédé le 19 janvier 1971 à Alès

Ferdinand, Laurent Jolbert nait le 23 août 1901 à Alès dans le Gard. Ses parents sont Laurent, Joseph Jolbert et Léa, Marie Vidal. Il a une sœur Germaine Valentin qui habite Montpellier.
Depuis 1924, Ferdinand Jolbert a un emploi de comptable aux Forges d’Alès. Il est domicilié 60 rue de la Fabrerie (place St Jean) à Alès. En 1942 il participe avec deux camarades René Bascou (Mle 69243) et Paul Peyronnenche de La-Grand-Combe à la collecte de fonds pour venir en aide aux familles des ouvriers de l’usine de Tamaris arrêtées pour faits de résistance. Ils aident à la constitution de groupes FTP ainsi qu’au tirage et à la diffusion de tracts patriotiques pour le Front National de lutte pour l’indépendance de la France.

Tous trois sont arrêtés par la police française le 20 avril 1942 à Tamaris quartier d’Alès et internés au Fort Vauban. Transférés à Marseille et emprisonnés au Fort St Nicolas, le 10 juin ils sont jugés par le Tribunal militaire du XVème corps d’armée et acquittés, ils sont relâchés le 15 juin. Signalés « indésirables » par le commissaire central, sur ordre de la préfecture ils sont arrêtés le 6 juillet par la Gendarmerie d’Alès et conduits au camp administratif de Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn le 7 juillet 1942[i].

Le 31 juillet 1944 Ferdinand Jolbert est déporté au départ de Toulouse dans le convoi I.252. Arrivée à Buchenwald le 6 août 1944 où il reçoit le matricule 69321. La période de quarantaine passée, le 8 août il est affecté au Kommando Gazelle[ii] de Weferlingen au nord-ouest de Magdeburg et employé au creusement de galeries souterraines dans une mine de potasse. Sa libération intervient le 17 avril 1945.

Ferdinand Jolbert décède à Alès le 19 janvier 1971. Robert Clop (42151) vice-président de la FNDIRP a souligné lors des obsèques « l’implication sans faille de Ferdinand Jolbert dans les associations d’anciens combattants et résistants ».

Monique Vézilier


[i] DAVCC Caen, dossier de déporté de Ferdinand Jolbert 21P 576990

[ii] Arolsen Doc ID: 6197412

Sources :

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

JOLBERT Ferdinand

  • 69321 Buchenwald

  • Né le 23 août 1901 à Alès

  • Décédé le 19 janvier 1971 à Alès

Ferdinand, Laurent Jolbert nait le 23 août 1901 à Alès dans le Gard. Ses parents sont Laurent, Joseph Jolbert et Léa, Marie Vidal. Il a une sœur Germaine Valentin qui habite Montpellier.
Depuis 1924, Ferdinand Jolbert a un emploi de comptable aux Forges d’Alès. Il est domicilié 60 rue de la Fabrerie (place St Jean) à Alès. En 1942 il participe avec deux camarades René Bascou (Mle 69243) et Paul Peyronnenche de La-Grand-Combe à la collecte de fonds pour venir en aide aux familles des ouvriers de l’usine de Tamaris arrêtées pour faits de résistance. Ils aident à la constitution de groupes FTP ainsi qu’au tirage et à la diffusion de tracts patriotiques pour le Front National de lutte pour l’indépendance de la France.

Tous trois sont arrêtés par la police française le 20 avril 1942 à Tamaris quartier d’Alès et internés au Fort Vauban. Transférés à Marseille et emprisonnés au Fort St Nicolas, le 10 juin ils sont jugés par le Tribunal militaire du XVème corps d’armée et acquittés, ils sont relâchés le 15 juin. Signalés « indésirables » par le commissaire central, sur ordre de la préfecture ils sont arrêtés le 6 juillet par la Gendarmerie d’Alès et conduits au camp administratif de Saint Sulpice-la-Pointe dans le Tarn le 7 juillet 1942[i].

Le 31 juillet 1944 Ferdinand Jolbert est déporté au départ de Toulouse dans le convoi I.252. Arrivée à Buchenwald le 6 août 1944 où il reçoit le matricule 69321. La période de quarantaine passée, le 8 août il est affecté au Kommando Gazelle[ii] de Weferlingen au nord-ouest de Magdeburg et employé au creusement de galeries souterraines dans une mine de potasse. Sa libération intervient le 17 avril 1945.

Ferdinand Jolbert décède à Alès le 19 janvier 1971. Robert Clop (42151) vice-président de la FNDIRP a souligné lors des obsèques « l’implication sans faille de Ferdinand Jolbert dans les associations d’anciens combattants et résistants ».

Monique Vézilier


[i] DAVCC Caen, dossier de déporté de Ferdinand Jolbert 21P 576990

[ii] Arolsen Doc ID: 6197412

Sources :

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