JERUSALMY Léon

  • Auschwitz

  • Né le 21 juillet 1884 en Roumanie

  • Décédé le 18 avril 1944 à    Auschwitz

Léon Nissim est né le 21 juillet 1884 à Costanza (Roumanie) de nationalité roumaine.

Il entre en France en 1904 et propriétaire d’un magasin pour dames à Paris. Il a une fille Jacqueline et il est divorcé.

Compte tenu des persécutions antisémites, il vient à Nîmes se réfugier en Juin 1940. Il déclare alors n’exercer aucune profession et vivre de quelques économies.

Il réside 2 rue Colbert à Nîmes au moment de son arrestation (une autre adresse, 2 rue de la Couronne est évoquée par M. Rothéa auteur de « Muestros Dezaparesidos »). Il se serait réfugié dans la banlieue nîmoise chez une famille à environ 25 km de Nîmes selon la déclaration de sa fille.

Selon deux témoins oculaires, il est arrêté dans un magasin d’alimentation par la Gestapo au 6 rue des Petits Souliers le 12 février 1944. Il est interné à la caserne de Nîmes jusqu’à début mars 1944 et est envoyé à Marseille où il reste jusqu’au 24 mars 1944. Il est ensuite envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 25 mars 1944 (matricule 18758), où il arrive le 2 avril et y reste jusqu’au 12 avril 1944.

Il est déporté par le convoi 71 du 13 avril 1944 à destination d’Auschwitz où il décède le 18 avril 1944. Selon d’autres témoignages, il aurait été aperçu à Paris, le 4 mai 1944 au Centre d’Accueil de la rue Guy P… Paris 18ème par M. Mendelsson, ex Directeur du Centre d’Accueil.

Par arrêté du 13 septembre 2013, la mention « Mort en déportation » est apposée sur son acte de jugement déclaratif de décès

N.B : du tissu est confisqué aux Jerusalmy (3 188 mètres) et vendu par l’Administration les 5-6-8 et 10 novembre 1943. Jacqueline Jerusalmy obtiendra le remboursement de son préjudice par une note du 29 décembre 1944, évoqué dans un courrier daté du 2 janvier 1945. On apprend que les tissus ont été attribués à des marchands de tissus situés à Nîmes, Marseille, Vichy et Lyon.

CHM, André FRANCISCO


Sources :

Xavier Rothéa, Les Judéo-Espagnols à Marseille dans la première moitié du XXe siècle. De l’espoir à la catastrophe, Paris, Éditions Petra, 2019. (ISBN 978-2847432367)

Déclaration manuscrite ADG 1W138 de Jacqueline Jérusalmy

Documents AFMD dont enquête de police/gendarmerie

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

JERUSALMY Léon

  • Auschwitz

  • Né le 21 juillet 1884 en Roumanie

  • Décédé le 18 avril 1944 à    Auschwitz

Léon Nissim est né le 21 juillet 1884 à Costanza (Roumanie) de nationalité roumaine.

Il entre en France en 1904 et propriétaire d’un magasin pour dames à Paris. Il a une fille Jacqueline et il est divorcé.

Compte tenu des persécutions antisémites, il vient à Nîmes se réfugier en Juin 1940. Il déclare alors n’exercer aucune profession et vivre de quelques économies.

Il réside 2 rue Colbert à Nîmes au moment de son arrestation (une autre adresse, 2 rue de la Couronne est évoquée par M. Rothéa auteur de « Muestros Dezaparesidos »). Il se serait réfugié dans la banlieue nîmoise chez une famille à environ 25 km de Nîmes selon la déclaration de sa fille.

Selon deux témoins oculaires, il est arrêté dans un magasin d’alimentation par la Gestapo au 6 rue des Petits Souliers le 12 février 1944. Il est interné à la caserne de Nîmes jusqu’à début mars 1944 et est envoyé à Marseille où il reste jusqu’au 24 mars 1944. Il est ensuite envoyé au centre de regroupement des israélites à Drancy le 25 mars 1944 (matricule 18758), où il arrive le 2 avril et y reste jusqu’au 12 avril 1944.

Il est déporté par le convoi 71 du 13 avril 1944 à destination d’Auschwitz où il décède le 18 avril 1944. Selon d’autres témoignages, il aurait été aperçu à Paris, le 4 mai 1944 au Centre d’Accueil de la rue Guy P… Paris 18ème par M. Mendelsson, ex Directeur du Centre d’Accueil.

Par arrêté du 13 septembre 2013, la mention « Mort en déportation » est apposée sur son acte de jugement déclaratif de décès

N.B : du tissu est confisqué aux Jerusalmy (3 188 mètres) et vendu par l’Administration les 5-6-8 et 10 novembre 1943. Jacqueline Jerusalmy obtiendra le remboursement de son préjudice par une note du 29 décembre 1944, évoqué dans un courrier daté du 2 janvier 1945. On apprend que les tissus ont été attribués à des marchands de tissus situés à Nîmes, Marseille, Vichy et Lyon.

CHM, André FRANCISCO


Sources :

Xavier Rothéa, Les Judéo-Espagnols à Marseille dans la première moitié du XXe siècle. De l’espoir à la catastrophe, Paris, Éditions Petra, 2019. (ISBN 978-2847432367)

Déclaration manuscrite ADG 1W138 de Jacqueline Jérusalmy

Documents AFMD dont enquête de police/gendarmerie

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