JEDRZEJEWSKI Casimir

  • 75846 Dachau – 13684 Flossenbürg

  • Né le 7 février 1917 en Pologne

  • Décédé le 17 décembre 1944 à Leitmeritz

Casimir Jedrzejewski est né le 7 février 1917 à Rudnik Wielki en Pologne. Il est le fils d’André Jedrzejewski, ouvrier mineur, et de Théophila Maciag, sans profession et catholique. Il émigre en France avec ses parents et se marie le 6 juin 1942 à Saint-Florent-sur-Auzonnet dans le Gard avec Sophie Adamczyk. Il travaille comme ouvrier mineur à La Grand-Combe où il habite à la cité Sainte Barbe. Il s’engage le 1er janvier 1943 dans les FTPF du maquis des Bouzèdes et participe à l’attaque de la maison centrale de Nîmes qui permet de libérer 23 détenus. Il est arrêté le 6 février 1944 par la gendarmerie d’Uzès à Saint-Chaptes avec trois évadés, Pierre Dupuy, Michel Fernandez et Joseph Marin. D’après le registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes, il est « inculpé de complicité ou connivence d’évasion, détention et transports d’armes menées subversives » car au moment de son interpellation, il portait un bidon d’essence de cinq litres, deux pistolets et deux grenades. Il est interné à la maison centrale de Nîmes du 9 février jusqu’au 19 juin puis à la prison de Montluc à Lyon. Il est déporté le 29 juin dans un convoi comprenant 720 hommes à Dachau où il arrive le 2 juillet et reçoit le matricule 75846. D’autres Gardois sont présents dans le même train : Jean Ancelot (matricule 75636†), Antoine Ayala (matricule 75635†), Fernand Canaud (matricule 75979), Alphonse Hébrard (matricule 75839†), Bruno Innocenti (matricule 75845†), Aimé Lauriol (matricule 75759†), Vincent Ornaque (matricule 76028) et Edmond Richaud (matricule 75872). Le 21 juillet, il est transféré à Flossenbürg où il reçoit le matricule 13684. Il décède le 17 décembre 1944 à l’âge de 27 ans en Tchécoslovaquie au Kommando de Leitmeritz travaillant pour l’entreprise Elsabe SA dont le projet « Richard » prévoie la construction d’une usine souterraine pour fabriquer des moteurs HL 230 pour chars d’assaut. Le nom de Casimir Jedrzejewski figure sur une plaque en hommage aux Polonais tombés pour la libération de la France qui est apposée sur la Bourse du Travail à Alès.

Marilyne Andréo

Sources :

21 P 465644, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Jedrzejewski Casimir.

1 W 255, AD Gard, Rapports sur l’attaque de la maison centrale de Nîmes.

20 W 85, AD Gard, Dossier de demande de naturalisation d’Adamczyk Sophie veuve Jedrzejewski.

1 W 254, AD Gard, Activité terroriste, Arrestations effectuées à la suite d’attentats terroristes.

1 286 W 81, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes du 27 juillet 1943 au 16 mai 1944, écrou n°2 388.

Aimé Vielzeuf, On les appelait « les bandits », p.139.

Dossier Arolsen.

https://memorial-archives.international/entities/show/52678e033ace71b2138d3571

« Leitmeritz/Litomerice (K18). Historique du kommando » sur le site internet de l’association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos, https://asso-flossenburg.com/kommando/litomerice-leitmeritz/

Photographie extraite de son dossier de Caen

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

JEDRZEJEWSKI Casimir

  • 75846 Dachau – 13684 Flossenbürg

  • Né le 7 février 1917 en Pologne

  • Décédé le 17 décembre 1944 à Leitmeritz

Casimir Jedrzejewski est né le 7 février 1917 à Rudnik Wielki en Pologne. Il est le fils d’André Jedrzejewski, ouvrier mineur, et de Théophila Maciag, sans profession et catholique. Il émigre en France avec ses parents et se marie le 6 juin 1942 à Saint-Florent-sur-Auzonnet dans le Gard avec Sophie Adamczyk. Il travaille comme ouvrier mineur à La Grand-Combe où il habite à la cité Sainte Barbe. Il s’engage le 1er janvier 1943 dans les FTPF du maquis des Bouzèdes et participe à l’attaque de la maison centrale de Nîmes qui permet de libérer 23 détenus. Il est arrêté le 6 février 1944 par la gendarmerie d’Uzès à Saint-Chaptes avec trois évadés, Pierre Dupuy, Michel Fernandez et Joseph Marin. D’après le registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes, il est « inculpé de complicité ou connivence d’évasion, détention et transports d’armes menées subversives » car au moment de son interpellation, il portait un bidon d’essence de cinq litres, deux pistolets et deux grenades. Il est interné à la maison centrale de Nîmes du 9 février jusqu’au 19 juin puis à la prison de Montluc à Lyon. Il est déporté le 29 juin dans un convoi comprenant 720 hommes à Dachau où il arrive le 2 juillet et reçoit le matricule 75846. D’autres Gardois sont présents dans le même train : Jean Ancelot (matricule 75636†), Antoine Ayala (matricule 75635†), Fernand Canaud (matricule 75979), Alphonse Hébrard (matricule 75839†), Bruno Innocenti (matricule 75845†), Aimé Lauriol (matricule 75759†), Vincent Ornaque (matricule 76028) et Edmond Richaud (matricule 75872). Le 21 juillet, il est transféré à Flossenbürg où il reçoit le matricule 13684. Il décède le 17 décembre 1944 à l’âge de 27 ans en Tchécoslovaquie au Kommando de Leitmeritz travaillant pour l’entreprise Elsabe SA dont le projet « Richard » prévoie la construction d’une usine souterraine pour fabriquer des moteurs HL 230 pour chars d’assaut. Le nom de Casimir Jedrzejewski figure sur une plaque en hommage aux Polonais tombés pour la libération de la France qui est apposée sur la Bourse du Travail à Alès.

Marilyne Andréo

Sources :

21 P 465644, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Jedrzejewski Casimir.

1 W 255, AD Gard, Rapports sur l’attaque de la maison centrale de Nîmes.

20 W 85, AD Gard, Dossier de demande de naturalisation d’Adamczyk Sophie veuve Jedrzejewski.

1 W 254, AD Gard, Activité terroriste, Arrestations effectuées à la suite d’attentats terroristes.

1 286 W 81, AD Gard, Registre d’écrou de la maison d’arrêt de Nîmes du 27 juillet 1943 au 16 mai 1944, écrou n°2 388.

Aimé Vielzeuf, On les appelait « les bandits », p.139.

Dossier Arolsen.

https://memorial-archives.international/entities/show/52678e033ace71b2138d3571

« Leitmeritz/Litomerice (K18). Historique du kommando » sur le site internet de l’association des déportés et familles de disparus du camp de concentration de Flossenbürg et Kommandos, https://asso-flossenburg.com/kommando/litomerice-leitmeritz/

Photographie extraite de son dossier de Caen

Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.