RECHERCHEZ
Louis Michel JEAN est né le 27 décembre 1900 de parents inconnus à Nice dans les Alpes-Maritimes. Il est pupille de l’Assistance publique. De religion catholique, il est cultivateur puis boulanger à Gilette dans les Alpes-Maritimes au moment de son recensement militaire en 1920. Il participe à l’occupation de la Rhénanie du 20 février au 31 août 1922. Libéré de ses obligations militaires, il s’installe en octobre 1922 à Sommières dans le Gard. En janvier 1923, il est ouvrier boulanger à Beaucaire. En juin 1923, il retourne un mois à Sommières avant de résider définitivement à Nîmes. Il se marie le 25 avril 1925 à Beaucaire avec Marie Yvonne Reynet. A partir du 5 septembre 1926, il est affecté spécial en qualité de manœuvre à la Compagnie de chemins de fer du PLM à Nîmes. Pendant la guerre, il est toujours employé SNCF en tant qu’aide-ouvrier menuisier à l’atelier de Courbessac. Il vit à Nîmes, 8 rue Claude Bernard, avec sa femme et ses cinq enfants (Yvette née en 1928, Denise (1933), Robert (1935), Michel (1937) et Yves (1943). Il est membre des FTPF de Nîmes à partir du 2 janvier 1943. Après une perquisition infructueuse à son domicile par la gestapo le 27 octobre à 18h30, il est arrêté à Nîmes le lendemain matin à 5h15 par la Feldgendarmerie. Il est interné à Montpellier jusqu’au 10 novembre puis au camp de Compiègne (n°20279) à partir du 12 novembre. Il est déporté le 16 décembre à Buchenwald dans un convoi de 934 personnes. Sont présents dans le même train d’autres Gardois, Louis Bourbon (matricule 38419†), Henri Courdil (matricule 38484†), Paul Fabre (matricule 38692†), Raoul Guillout (matricule 38141†), Charles Lunel (matricule 38756†), Martial Pellecuer (matricule 38457), Maurice Trial (matricule 38079†) et Auguste Valette (matricule 38822). A son arrivée, Louis Jean est jeté du train par un SS. Il se fracture la jambe gauche et il est roué de coups. Il est conduit au Block 62. Sa blessure n’est pas soignée et sa jambe se gangrène. Il décède à Buchenwald le 5 février 1944 à l’âge de 43 ans. A titre posthume, il reçoit la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Marilyne Andréo
Sources :
EC (consulté en ligne sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes).
Registre matricule, Classe 1920, Bureau de Nice, fiche n°653, consulté sur le site internet des Archives départementales des Alpes-Maritimes le 16 août 2024.
21 P 465 546, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Jean Louis Michel.
Liste de départ du convoi 161, site internet de la Fondation pour la mémoire de la déportation, consulté le 16 août 2024, http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.161.#JEAN
Dossier Arolsen.
RECHERCHEZ
Louis Michel JEAN est né le 27 décembre 1900 de parents inconnus à Nice dans les Alpes-Maritimes. Il est pupille de l’Assistance publique. De religion catholique, il est cultivateur puis boulanger à Gilette dans les Alpes-Maritimes au moment de son recensement militaire en 1920. Il participe à l’occupation de la Rhénanie du 20 février au 31 août 1922. Libéré de ses obligations militaires, il s’installe en octobre 1922 à Sommières dans le Gard. En janvier 1923, il est ouvrier boulanger à Beaucaire. En juin 1923, il retourne un mois à Sommières avant de résider définitivement à Nîmes. Il se marie le 25 avril 1925 à Beaucaire avec Marie Yvonne Reynet. A partir du 5 septembre 1926, il est affecté spécial en qualité de manœuvre à la Compagnie de chemins de fer du PLM à Nîmes. Pendant la guerre, il est toujours employé SNCF en tant qu’aide-ouvrier menuisier à l’atelier de Courbessac. Il vit à Nîmes, 8 rue Claude Bernard, avec sa femme et ses cinq enfants (Yvette née en 1928, Denise (1933), Robert (1935), Michel (1937) et Yves (1943). Il est membre des FTPF de Nîmes à partir du 2 janvier 1943. Après une perquisition infructueuse à son domicile par la gestapo le 27 octobre à 18h30, il est arrêté à Nîmes le lendemain matin à 5h15 par la Feldgendarmerie. Il est interné à Montpellier jusqu’au 10 novembre puis au camp de Compiègne (n°20279) à partir du 12 novembre. Il est déporté le 16 décembre à Buchenwald dans un convoi de 934 personnes. Sont présents dans le même train d’autres Gardois, Louis Bourbon (matricule 38419†), Henri Courdil (matricule 38484†), Paul Fabre (matricule 38692†), Raoul Guillout (matricule 38141†), Charles Lunel (matricule 38756†), Martial Pellecuer (matricule 38457), Maurice Trial (matricule 38079†) et Auguste Valette (matricule 38822). A son arrivée, Louis Jean est jeté du train par un SS. Il se fracture la jambe gauche et il est roué de coups. Il est conduit au Block 62. Sa blessure n’est pas soignée et sa jambe se gangrène. Il décède à Buchenwald le 5 février 1944 à l’âge de 43 ans. A titre posthume, il reçoit la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Marilyne Andréo
Sources :
EC (consulté en ligne sur le site des Archives départementales des Alpes-Maritimes).
Registre matricule, Classe 1920, Bureau de Nice, fiche n°653, consulté sur le site internet des Archives départementales des Alpes-Maritimes le 16 août 2024.
21 P 465 546, DAVCC Caen, Dossier de déporté de Jean Louis Michel.
Liste de départ du convoi 161, site internet de la Fondation pour la mémoire de la déportation, consulté le 16 août 2024, http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.161.#JEAN
Dossier Arolsen.