JALABERT Lucien 

  • Puits de Célas

  • Né le 24 novembre 1921 à Salindres (Gard) –

  • Exécuté juin 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Lucien Jalabert est le fils d’Aimé, ouvrier d’usine, et de Emma Combes. Le 17 septembre 1938 il est embauché comme ajusteur à l’usine Alais-Froges-Camargue (AFC) de Salindres (Gard). Célibataire il habite chez ses parents, quartier du Saut-du-Loup. En février 1942, il doit effectuer la période obligatoire de 8 mois aux Chantiers de Jeunesse, au groupement 19 implanté à Aguessac (Aveyron) : travaux forestiers, éducation morale, cours sur l’ordre social et sur l’histoire de France, exercices physiques. La période terminée, il revient en 1943 travailler à l’usine. C’est alors qu’il est requis pour le Service du Travail Obligatoire institué par l’État Français pour répondre aux exigences allemandes de main d’œuvre en remplacement de la Relève. Il choisit d’intégrer le groupe de l’Armée Secrète en formation dirigé par un cheminot d’Alès Marcel Pantel  qui regroupe aussi des membres du personnel de l’usine AFC. À leur actif : récupération de tickets d’alimentation dans les mairies de la région, diffusion de tracts, affichages. Avec d’autres réfractaires le 20 juin 1943 il rejoint le maquis AS de René Rascalon dans la forêt domaniale d’Aire-de-Côte, commune de Bassurels (Lozère).  Agent de liaison et s’occupe aussi du ravitaillement. Après l’attaque du maquis le 1er juillet 1943, par un détachement de parachutiste allemand, Lucien rejoint le maquis FFI du Collet-de-Dèze (Lozère). Le 31 mai 1944 (ou le 2 juin selon les sources), il est attiré dans un guet-apens à La Rivière (aujourd’hui Saint-Michel-de-Dèze), et arrêté par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg, arrivée à Alès au printemps 1944. Interné au Fort Vauban d’Alès, il est interrogé, torturé et exécuté le 10 juin avant d’être précipité dans le puits de Célas. Lucien Jalabert est identifié le 15 septembre 1944.

Il est inhumé au cimetière communal de Salindres (Gard).

Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre, grade de lieutenant FFI sont les marques de reconnaissance reçues à titre posthume.
Son nom figure sur le monument commémoratif du Puits de Celas, à Servas, sur le monument aux morts de l’usine de Salindres, rue Henri-Merle et sur le monument aux morts de Salindres (Gard).

Monique Vézilier

– https://maitron.fr/spip.php?article195795, notice JALABERT Lucien, Aimé par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 4 octobre 2017, dernière modification le 5 juillet 2020.

– AERI cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

– DAVCC Caen dossier n°21 P 465 162


Vous avez un complément d’informations ? N’hésitez pas nous le faire savoir.

JALABERT Lucien 

  • Puits de Célas

  • Né le 24 novembre 1921 à Salindres (Gard) –

  • Exécuté juin 1944 au puits de Célas à Servas (Gard)

Lucien Jalabert est le fils d’Aimé, ouvrier d’usine, et de Emma Combes. Le 17 septembre 1938 il est embauché comme ajusteur à l’usine Alais-Froges-Camargue (AFC) de Salindres (Gard). Célibataire il habite chez ses parents, quartier du Saut-du-Loup. En février 1942, il doit effectuer la période obligatoire de 8 mois aux Chantiers de Jeunesse, au groupement 19 implanté à Aguessac (Aveyron) : travaux forestiers, éducation morale, cours sur l’ordre social et sur l’histoire de France, exercices physiques. La période terminée, il revient en 1943 travailler à l’usine. C’est alors qu’il est requis pour le Service du Travail Obligatoire institué par l’État Français pour répondre aux exigences allemandes de main d’œuvre en remplacement de la Relève. Il choisit d’intégrer le groupe de l’Armée Secrète en formation dirigé par un cheminot d’Alès Marcel Pantel  qui regroupe aussi des membres du personnel de l’usine AFC. À leur actif : récupération de tickets d’alimentation dans les mairies de la région, diffusion de tracts, affichages. Avec d’autres réfractaires le 20 juin 1943 il rejoint le maquis AS de René Rascalon dans la forêt domaniale d’Aire-de-Côte, commune de Bassurels (Lozère).  Agent de liaison et s’occupe aussi du ravitaillement. Après l’attaque du maquis le 1er juillet 1943, par un détachement de parachutiste allemand, Lucien rejoint le maquis FFI du Collet-de-Dèze (Lozère). Le 31 mai 1944 (ou le 2 juin selon les sources), il est attiré dans un guet-apens à La Rivière (aujourd’hui Saint-Michel-de-Dèze), et arrêté par des auxiliaires français de la 8e Division Brandebourg, arrivée à Alès au printemps 1944. Interné au Fort Vauban d’Alès, il est interrogé, torturé et exécuté le 10 juin avant d’être précipité dans le puits de Célas. Lucien Jalabert est identifié le 15 septembre 1944.

Il est inhumé au cimetière communal de Salindres (Gard).

Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre, grade de lieutenant FFI sont les marques de reconnaissance reçues à titre posthume.
Son nom figure sur le monument commémoratif du Puits de Celas, à Servas, sur le monument aux morts de l’usine de Salindres, rue Henri-Merle et sur le monument aux morts de Salindres (Gard).

Monique Vézilier

– https://maitron.fr/spip.php?article195795, notice JALABERT Lucien, Aimé par André Balent, Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 4 octobre 2017, dernière modification le 5 juillet 2020.

– AERI cédérom « La Résistance dans le Gard » 2009

– DAVCC Caen dossier n°21 P 465 162


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